Musique francophone au Centre Bell: Les ayatollahs de la langue s’énervent encore!

C’est Ted Bird, de l’émission du matin « Ted, Kim & Kemp in the morning », à CHOM (eh! oui, j’écoute une radio anglophone), qui m’a inspiré ce billet. Il revenait sur l’histoire de Michel Brûlé, cet éditeur qui fait présentement signer une pétition, réclamant qu’un minimum de 65% des chansons jouées au Centre Bell, avant et pendant les matches des Canadiens, soient francophones. Évidemment, la direction du Canadien nie vouloir mettre la musique québécoise au banc des pénalités, pour paraphraser Jean-Louis Fortin, du Journal de Montréal. L’article de monsieur Fortin, sur ce sujet, fut publié dans l’édition du mercredi 7 mai dernier.

Michel Brûlé ne s’identifie pas aux ayatollahs connus de la langue française, ni aux regroupements comme le Mouvement Montréal francophone (MMF), et autres Société Saint-Jean-Baptiste de notre belle société distincte (que dis-je, de notre nation!). Par contre, il va dans le même sens que les artistes de chez-nous, qui demandent au CRTC – et obtiennent – des quotas de diffusion minimum de musique québécoise francophone à la radio. Je me demande pourquoi les auteurs et compositeurs québécois poussent autant les gouvernements à obliger les gens à entendre leurs oeuvres. Serait-ce parce qu’elles ne peuvent pas tenir la comparaison avec ce qui se fait ailleurs? Croyez-vous vraiment que les gens qui paient le gros prix pour aller voir les Canadiens au Centre Bell veulent se faire casser les oreilles par Marie-Mai, Andrée Watters, ou Sylvain Cossette?

L’article dit que Michel Brûlé a recueilli plus de 200 signatures en deux heures, installé au coin de Mont-Royal et de Rivard. L’histoire ne dit pas combien de ces signataires vont régulièrement au Centre Bell, ni si le type est lui-même allé recueillir des signatures directement au temple de nos Glorieux. Autrement dit, c’est facile de demander à des utilisateurs du métro leur opinion sur la réduction de la vitesse sur les autoroutes. Par contre, les résultats du même sondage seraient certainement différents si les répondants sont des utilisateurs de l’A-20.

À mes yeux, cette pétition est tout aussi stupide que l’opération « Press nine », lancée par le MMF et Impératif français, contre les organismes gouvernementaux qui offrent des services dans une autre langue que le français. Que je sache, le Québec fait toujours partie du Canada, et l’anglais est toujours une langue officielle, au Canada. Pour ma part, à partir du moment où les organismes publics offrent des services en français, autant en qualité qu’en quantité, ils peuvent bien offrir des services en anglais à ceux qui appuient sur le 9, en mandarin à ceux qui appuient sur le 8, ou en klingon à ceux qui appuient sur de 44, que je m’en contrebalance.

Et de grâce, ceux qui se rendent au Centre Bell, pendant un match du Canadien, que pour entendre de la musique francophone, faites-moi plaisir; achetez-vous un lecteur de CD, ou de MP3, et achetez les oeuvres de vos québécois chéris. Cela vous coûtera probablement moins cher qu’un seul billet pour un match du CH. Et surtout, n’oubliez pas les écouteurs!

Bilan routier 2007: Les statistiques me donnent raison!

En après-midi, hier, la ministre des transports du Québec, madame Julie Boulet, dévoilait les grandes lignes du bilan routier pour l’année 2007.  Selon ce qu’en rapporte la Presse canadienne, le nombre de décès a diminué de près de 16%, passant de 721 à 608.  Il y a également eu une diminution de 23 pour cent du nombre de blessés graves, pour une réduction du nombre total de victimes d’accidents de la route, incluant également les blessés légers, de 5 pour cent, à 47,940.  C’est la première fois depuis 2002 que le nombre total de victimes passe sous les 50,000, alors qu’il s’agit du meilleur bilan routier depuis… 1948!

Les statistiques sur les causes des accidents, et sur l’incidence de l’alcool au volant, seront publiées plus tard, mais le directeur général adjoint de la Sûreté du Québec (SQ), Régis Falardeau, est venu ventiler l’enthousiasme de la ministre Boulet, qui se vantait des efforts de sensibilisations de son gouvernement.  En 2007, les constables de la SQ avaient un nouveau contrat de travail, et ont donc cessé la grève du zèle qu’ils avaient entrepris en 2005 et 2006, ce qui s’est traduit par une augmentation de 20,000 constats d’infraction, comparativement à la moyenne des dernières années.  Ces quelques chiffres viennent donc confirmer que je ne suis pas tout à fait « dans le champ » quand je prétends que c’est la présence policière qui amène des changements de comportement parmi les conducteurs.

Évidemment, la ministre responsable du MTQ a beau s’émoustiller devant ces chiffres, ceux-ci n’ont pas empêché une fillette de 3 ans d’être happée sur un terrain privé clôturé.  Ni un automobiliste d’être tué parce qu’il a reçu un morceau d’asphalte en pleine gueule.  J’ai déjà dit, dans d’autres billets, que l’on ne pourra jamais arriver à un bilan de zéro victime.  Par contre, je crois que l’on doit travailler davantage à empêcher les accidents que je qualifierais de « stupides », comme les deux exemples que j’ai nommé ici; le premier parce que le conducteur a fait une grosse connerie, et le second parce que le MTQ a bâclé le travail.  Le jour où il ne restera que les accidents qui en sont vraiment, c’est à dire ceux qui ne seront dûs qu’à la fatalité de la vie, nous pourrons vraiment dire que les routes du Québec sont sécuritaires.

Cabines de protection dans les bus de la STM: Si ça peut vous faire plaisir,…

LCN rapportait hier que les chauffeurs de la STM souhaiteraient vivement – pour ne pas dire qu’ils exigeraient – une cabine de protection dans chacun des quelques 1300 autobus de la flotte, question de les protéger contre les agressions qui vont en augmentant depuis plusieurs mois.

Évidemment, la dégradation des services de la STM d’une part, et les récurrents conflits de travail de l’autre (notons ici que les chauffeurs ne sont pas sortis en grève depuis une vingtaine d’années, et ne le feront pas cette année non plus), font que la clientèle qui, comme nous tous, est davantage stressée qu’avant, est souvent exacerbée quand vient le temps de prendre l’autobus.  Et comme le chauffeur est évidemment le « premier répondant » à se retrouver sous les yeux d’un client frustré, c’est lui qui écope.  Résultat: Il arrive que ça dégénère.  130 agressions furent répertoriées en 2006, et 143 en 2007.  Plus souvent qu’autrement, elles se limitent à des mots, ou encore à des crachats, mais une bonne quarantaine d’agressions furent physiques, l’an dernier, dont 7 à main armée.  Le reportage, que l’on peut voir via l’article, dit même quels sont les endroits les plus dangereux sur l’île de Montréal.

À mes yeux, il s’agit d’un couteau à double tranchant; d’un côté, une telle cabine protégera le chauffeur dans la plupart des cas d’agression physiques.  Mais de l’autre côté, elle coupera le « contact » avec les clients plus conviviaux, ceux qui sont contents de saluer « leur » chauffeur, le matin.  Il faut par contre spécifier que le nombre de clients de ce genre diminue au fur et à mesure que le temps avance, et laisse place aux clients « indifférents », qui sont désormais la majorité.  Aussi, si les chauffeurs croient que cela vaut le coup de s’isoler des clients respectueux afin de se protéger de quelques stupides qui sont concentrés dans une région bien précise, alors pourquoi pas, si ça peut leur faire plaisir?  Comme je ne suis pas un client de la STM, ce n’est pas moi qui va s’en plaindre… du moment où cela ne touche pas mon portefeuille!

Car le gros du problème, il se situe là.  La STM n’est pas financée que par ses usagers; elle est aussi financée par les villes de l’île de Montréal, et par… les automobilistes.  On parle de plus de 10,000$ la cabine, multiplié par 1300 autobus, ce qui donne, au bas mot, un coût supplémentaire de 13 millions$.  Si la STM va de l’avant avec une telle dépense, elle devra en faire assumer le coût aux usagers, car ce sont eux qui agressent les chauffeurs, pas les automobilistes.  Cela fait des années que les automobilistes paient pour le transport en commun, aussi je crois qu’il serait temps que les usagers assument une part plus juste des coûts globaux du service.  Je n’irai pas jusqu’à demander d’appliquer intégralement le principe de l’utilisateur payeur, mais…

Et pourquoi pas, tiens?  On devrait faire une contrepartie à la journée « en ville sans ma voiture », et faire payer le plein prix du service aux usagers, ce jour-là, question qu’ils comprennent bien le prix réel du transport en commun.  On pourrait appeler cette journée le « jour de l’utilisateur-payeur », et la faire tomber… un mercredi.  Ce jour-là, aucun autre titre ne serait accepté que le ticket simple spécial « plein tarif », qui se détaillerait pour la bagatelle de… 9,17$ chacun!  Car c’est ce qu’il en coûte à la STM à chaque fois que quelqu’un prend les transports en commun.  L’usager paie normalement 2,75$, et le reste est financé par les villes et les automobilistes.  On pourrait afficher d’où proviennent les fonds de la STM, un peu comme font les pétrolières au sujet du prix de l’essence, avec un graphique en forme de tarte.  Les usagers seraient à même de constater que leur pointe n’est pas si grosse, finalement.  Lors de cette journée, on modifierait les affiches de tarifs pour montrer ce qu’il en coûterait si les usagers payaient le plein prix.  Ils sursauteraient certainement de voir la carte mensuelle affichée à… 220,83$

Soyez sans crainte, le « jour de l’utilisateur-payeur » ne sera jamais au programme de la STM.  Au contraire; celle-ci continuera de siphonner les poches des automobilistes qui, comme le prouvent les très nombreux – et très profonds – nids-de-poule, ces jours-ci, n’en ont plus pour leur argent, et ce depuis des années!

Environnement: Pourquoi ne pas interdire les feux rouges?

Il y a plusieurs semaines, le site de nouvelles LCN publiait une toute petite manchette au sujet de la possible disparition du service à l’auto dans des établissements comme les restaurants-minute. Sans encore parler de les interdire complètement, certaines administrations municipales citées dans la manchette semblaient vouloir restreindre l’accès à ces installations, à cause des longues files d’attente constatées à certains moments de la journée, et que de telles réductions permettraient ainsi de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GeS) près de ces établissements, et par extension dans la ville.

Je déterre cette manchette aujourd’hui pour poser une question, à savoir: Si la diminution de l’accès, ou alors l’interdiction pure et simple, du service à l’auto, permettrait de réduire l’émission de GeS, dans nos villes, pourquoi alors ne pas interdire les feux rouges? Ben quoi, c’est vrai! À certains moments de la journée, les files d’attente aux feux de circulation sont si longues qu’il faut parfois jusqu’à trois cycles complet des feux pour parvenir à passer l’intersection. D’autres feux de circulation sont si longs qu’on craint qu’il ne changent jamais! Un exemple probant parmi tant d’autres; l’intersection de la rue Bombardier et du boulevard L.-H.-Lafontaine, à Anjou. On dirait que le feu rouge dure des heures!

Vous l’aurez compris, mon but n’est pas de retirer les feux de circulation des intersections. Ils ont leur raison d’être, et ils sont là pour rester. Mon but est plutôt de ramener à l’ordre les administrations municipales qui seraient tentées de prendre des décisions aussi stupides que celles citées dans la manchette de LCN. Je voudrais également leur rappeler un autre truc simple; si l’on veut lutter contre la concentration des GeS dans un secteur donné, il faudrait peut-être songer à abandonner la lutte stérile contre l’étalement urbain. C’est un autre truc tout à fait vrai; comment peut-on lutter à réduire le CO2 si l’on cherche à entasser le plus de gens possible dans un endroit exigü? Il faut rappeler à nos chers gouvernants une vérité simple, mais implacable; les êtres humains respirent l’air ambiant, et rejettent du CO2! Plus on entasse des personnes à l’étroit, plus ils risquent de respirer de l’air vicié. La lutte au CO2 devrait d’abord commencer à l’intérieur même des édifices publics, que ce soit les hôpitaux, ou les résidences pour personnes âgées, là où sont entassées de nombreuses personnes à la santé fragile.

Aussi, la prolifération de banlieues n’a rien de dramatique, dans la cadre de la lutte à la pollution, bien au contraire. Les familles recherchent de l’espace, ce qui n’est pas disponible en ville. On n’envoie pas les enfants jouer dehors quand on habite un condo au 6e étage! De plus, les chemins de fer qui gravitent autour de Montréal ne demandent qu’à être exploités. Je crois qu’un bon réseau de trains de banlieue serait beaucoup plus efficace que de simples voies réservées sur les autoroutes et boulevards principaux. Et il ne faut pas oublier de compléter le réseau routier supérieur.

En effet, les bouchons actuels sont principalement le fruit de l’inaction des gouvernements à compléter des parties vitales du réseau routier supérieur. Comme de rattacher l’A-640 à l’A-40, à la hauteur de Hudson, afin de permettre un lien routier Québec-Ottawa sans traverser l’île de Montréal. Même chose pour l’A-30, sur la rive sud, dont le chantier n’avance pas très rapidement. Une fois ces deux liens complétés, il ne manquerait plus qu’une traversée du fleuve à l’est de l’île de Montréal pour boucler une vraie route périphérique qui tiendrait hors de Montréal l’essentiel du trafic de transit.

D’autres éléments de la grille routière mériteraient davantage d’attention, comme le doublement du pont Champlain, ou du tunnel L.-H.-Lafontaine. Évidemment, avant de permettre de meilleurs accès à l’île, il faudra d’abord canaliser le flot de circulation à l’intérieur de celle-ci. L’autoroute Métropolitaine ne suffit plus à la tâche, et ce depuis plusieurs années. Il faut définitivement compléter l’autre axe est-ouest de l’île, et j’ai nommé l’autoroute Ville-Marie, entre le centre-ville et le tunnel, afin d’en faire ce qu’elle devait être à l’origine, soit l’A-20. Le premier véritable lien nord-sud sera ouvert en 2011, avec la nouvelle section de l’A-25. Il faudrait établir un second lien direct, en construisant une section de voie rapide qui relierait les deux A-15, soit l’autoroute Décarie et l’autoroute des Laurentides.

On me dira que de construire de nouvelles autoroutes ne fera qu’augmenter les émissions de CO2. C’est vrai, mais en partie seulement, et à court terme, alors que le tout s’éliminera à plus longue échéance. Dans un premier temps, les gens qui roulent déjà seuls en voiture continueront de le faire, et comme les bouchons de circulation sur les ponts seront réduits, cela réduira les concentrations de CO2 au niveau des traversées, ce qui rendra la balance moins déficitaire que certains l’envisagent. Dans un deuxième temps, les voitures à cellule d’hydrogène arriveront bientôt sur le marché, ce qui réduira d’autant les émissions de CO2. Car il faut bien rappeler que si ces nouvelles voitures ne produiront plus d’émissions polluantes, elles auront quand même besoin de routes. Alors autant être prêts. D’autant plus que l’inflation, particulièrement dans le domaine de la construction, fait que le coût d’un projet double environ aux cinq ans. Aussi, il vaut mieux cesser de remettre à plus tard.

Ceci dit, je crois que les dirigeants politiques ont beaucoup mieux à faire que de légiférer sur les services à l’auto.

Sécurité routière: Le véhicule devrait lui-même décider, dit un coroner

Un article, signé Marilou Séguin, et publié dans le Journal de Montréal de ce samedi, rapporte que le coroner Guy Cavanagh recommande ce qu’il appelle lui-même « un méchant coup de barre » pour améliorer la sécurité routière au Québec.  Ses conclusions sont liées à une enquête qu’il a effectué suite à un accident de la route, le 9 juin dernier, en Gaspésie, dans lequel Wayne Condo, 38 ans, a perdu le contrôle de son véhicule, et a été éjecté de celui-ci suite à plusieurs tonneaux.  Le rapport dit aussi que Condo avait un taux d’alcool dans le sang élevé, qu’il consommait un médicament, et qu’il ne portait pas sa ceinture de sécurité.

Le coroner Cavanagh ne recommande rien de moins que quatre éléments distincts soient installés dans chaque véhicule, à savoir:

  1. Un système qui empêche le véhicule de démarrer si le conducteur a consommé de l’alcool.
  2. Un autre empêchant le véhicule de rouler à plus de 120 km/h pour une durée maximale de deux minutes.
  3. Un troisième qui empêche le véhicule de démarrer si les ceintures de sécurité ne sont pas toutes bouclées.
  4. Un système de stabilisation électronique pour tous les véhicules construits.

Je demande au coroner Cavanagh pourquoi il n’a pas tout simplement recommandé d’interdire la possession d’un véhicule de promenade et d’obliger tout le monde à prendre l’autobus, un coup parti?  On tente d’année en année de comparer le bilan routier du Québec à la pire des hécatombes, parce qu’il y a entre 600 et 750 morts par année, suite à des accidents de la route.  On semble oublier que dans les années 1970, on dénombrait autour de 2000 morts par année sur les routes québécoises.  Évidemment, je ne dis pas qu’il faille revenir à ces chiffres, mais il faudrait quand même comprendre que certaines situations se produiront toujours, et que même si chaque victime d’accident de la route en est une de trop, il est impossible d’amener le bilan routier à zéro décès.  Il y a toujours place à l’amélioration, je n’en doute pas une seconde.  Par contre, le fait qu’un coroner recommande l’installation d’une multitude de systèmes sophistiqués dans tous les véhicules pour éviter les accidents mortels me semble tout aussi crédible que si l’on recommandait d’avoir un seul aliment pour tout le monde, afin de combattre le gras trans.

À moins que le coroner Cavanagh ait des parts dans des entreprises qui fabriquent de tels systèmes?  L’on se souvient de l’ancien coroner Marc-André Boulianne qui, d’une main, avait recommandé de changer tous les autobus scolaires du Québec pour des modèles à nez plat, alors que de l’autre main, il vendait des autobus usagés dans divers pays en développement, dont Haïti.  Je ne voudrais pas entacher ici la réputation du coroner Cavanagh, mais les expériences du passé nous démontrent que les coroners font aussi autre chose de leur temps que les enquêtes auxquelles ils sont affectés, et qu’il en vaut la peine de se questionner, afin que tout soit transparent et limpide.  Dans le cas de Boulianne, ça sentait le conflit d’intérêts à des kilomètres à la ronde.

Le problème, c’est qu’il y aura toujours des bien-pensants qui vont dire que tout le monde devrait être comme ci, ou comme ça, parce qu’eux le sont.  Ils oublient que les goûts sont dans la nature, et que leurs goûts à eux ne sont pas nécessairement les goûts de tout le monde.  Plein de gens aiment Virginie, à la télé, mais moi, je dis à qui veut l’entendre que Virginie, comme l’ensemble des téléromans – et des téléréalités – que les diffuseurs nous frondent en pleine gueule, ne servent qu’à ramollir le cerveau et à endoctriner la population.  Aussi, au lieu de lancer des messages dans le but d’interdire ces émissions stupides, je respecte les goûts des gens et je prends des actions personnelles; je n’ai pas de télé, à la maison.

Il y aura toujours des gens qui vont se saoûler, mais on n’a pas interdit l’alcool.

Plein de gens meurent du cancer du poumon, mais la cigarette est toujours disponible.

À chaque année, des gens meurent dans des accidents de la route.  Ça ne vous tenterait pas de nous laisser rouler en paix?