Élections provinciales: Le DGEQ m’a contacté!

Je ne sais pas si la situation de 2007 va se répéter, mais le bureau du Directeur général des élections du Québec (DGEQ) de ma circonscription a laissé un message, dans ma boîte vocale, afin de savoir si j’étais intéressé à travailler aux élections, cette fois-ci.  Vous savez quoi?  Je ne retournerai même pas l’appel!

En fait, la raison principale est que j’ai déjà beaucoup critiqué les politiciens, ici, depuis le déclenchement de ces élections générales, et que, comment dire, les écrits restent.  Or, pour travailler aux élections, il faut prêter un serment sur l’honneur, comme quoi il faut demeurer strictement neutre, dans tous ses agissements, et ce jusqu’à la fin du travail.  Donc, comme je me suis déjà bien mouillé, dans cette campagne, je me vois mal prêter ce serment.  Il y a aussi le fait que nous sommes en plein boom automnal, à mon boulot.

Par contre, si vous êtes libres, d’ici le 8 décembre, inclusivement (surtout le 8 décembre, en fait), et que vous avez quelques aptitudes de base au niveau de la paperasse, vous pouvez téléphoner à votre bureau local du DGEQ.  Vous trouverez celui de votre circonscription en cliquant sur ce lien, et en suivant les instructions.  La paye est pas si mal, et même la formation est rémunérée.  En 2007, je fus secrétaire de bureau de vote (vous savez, la personne qui raye votre nom de la liste, quand vous vous identifiez), et si j’inclus les 3 heures de formation, et la journée du vote, je suis allé chercher au-delà de 200$.

Alors voilà.  Une activité de plus à mettre à votre agenda, peut-être?

Voiture électrique: Est-ce encore des blagues?

Sur le site web Canoë, ce soir, je suis tombé sur un article, en provenance de la Presse canadienne, et titré « La voiture électrique rechargeable s’en vient vite« .  L’article cite le président et chef de la direction d’Hydro-Québec, Thierry Vandal, qui s’adressaient aux participants du 4e sommet Québec-New York, qui se tenait à Montréal, ce lundi.

La conférence du PDG d’Hydro-Québec portait, on s’en doute bien, sur les projets hydro-électriques qu’il a dans ses cartons, pour les années à venir.  Mais il n’a pu résister à l’envie de parler de la voiture électrique, et surtout de son principal atout, la batterie.  Vandal dit qu’il a une grande confiance en la batterie à base de phosphate de fer et de lithium, dont H-Q détient les brevets exclusifs pour l’Europe, et l’Amérique du Nord.

J’espère, toutefois, que si l’on parle de voiture électrique, il s’agira vraiment… d’une voiture.

Le dévoilement de la ZENN (Zero Emission No Noise), construite à Saint-Jérôme, et interdite au Québec, du moins jusqu’à l’avènement d’un projet pilote du MTQ, en branle depuis l’été dernier, avait provoqué beaucoup de verbiage, surtout de la part des écolos.  Sauf qu’à mes yeux, la ZENN, tout comme l’autre truc bizarre, le Nemo, un genre de petit camion, assemblé à Sainte-Thérèse, ne sont pas des voitures, mais rien d’autre que des voiturettes de terrain de golf, que l’on a revêtu d’une carrosserie en plastique, parce que ces véhicules ne sont probablement pas assez puissants pour déplacer des carrosseries en métal.  Ce n’est pas pour rien que ces véhicules ne sont permis que sur les voies où la limite de vitesse est de 50 km/h.

Quand on me parlera d’un véhicule qui peut faire la distance Montréal-Québec, sur l’A-20, sans restriction, et qui sera rechargé en aussi peu de temps qu’il n’en faut pour faire, avec une vraie voiture, un plein d’essence, à ce moment-là seulement, je commencerai à m’y intéresser plus sérieusement.

Le plus drôle de l’histoire, c’est que si Thierry Vandal expose son enthousiasme, devant les plus récentes découvertes, dans ce domaine, il semble oublier qu’il y a une quinzaine d’années, environ, le groupe de traction Couture, du nom de son principal chercheur, faisait des expériences sur une voiture quasi-électrique (parce qu’une génératrice, montée sur un petit moteur à essence, rechargeait les batteries pendant qu’elle roulait), dont la carrosserie était rien d’autre qu’une Chrysler Intrepid de première génération.  Un peu, beaucoup plus spacieux qu’une ZENN, n’est-ce pas?

Or, tout cela a disparu; le prototype, les travaux et les résultats de recherche, les brevets que détenait H-Q, etc., volatilisés!  Même le professeur Pierre Couture ne veut plus rien savoir de personne!  Que s’est-il vraiment passé, dans ce laboratoire?  À moins que ce soit dans le building d’H-Q, que certaines décisions se seraient prises.  Est-ce que les espoirs, exprimés par Thierry Vandal, aujourd’hui, seront voués à connaître le même sort?

Bref, avant de trop pavoiser, j’aimerais voir les preuves, s’il vous plaît.

Santé: Il faut cesser de s’illusionner

Sur le site web Canoë, ce matin, un court entrefilet de la Presse canadienne, qui dit que la Coalition solidarité santé déplore que le privé prenne de plus en plus de place, dans le domaine de la santé, et exige des engagements fermes, de la part des partis politiques, en campagne électorale, face à ce qu’elle appelle la « dérive inquiétante du système de santé », au Québec.

Je ne voudrais pas détruire les espoirs de Claudelle Cyr, la porte-parole de la coalition, mais il faut se rendre à l’évidence; le gouvernement n’a plus les moyens de ses ambitions, dans le domaine de la santé.  Si l’on veut que les gens puissent profiter de soins de qualité, en quantité satisfaisante, il faudra cesser de s’illusionner, et se tourner davantage vers les fonds privés.  La machine gouvernementale est devenue beaucoup trop lourde pour gérer efficacement le système actuel, et de nombreuses ressources se perdent à toutes les étapes de la gestion.  Il faut avoir le courage de tout raser, et de recommencer sur de nouvelles bases, où les secteurs privé et public sauront se côtoyer, tout en connaissant bien les champs de compétence de chacun.

Il est d’ores et déjà connu, et ce dans tous les domaines, qu’une situation de concurrence permet une meilleure qualité, et des coûts réduits, face à une situation de monopole, que celui-ci soit public ou privé.  La principale raison de cet état de fait est que dans un monopole, personne n’a à se mesurer à ce qui se fait ailleurs, et peut donc faire ce qui lui plaît, que ce soit au niveau de la qualité des soins, de leur quantité, ou encore des coûts associés à ceux-ci.  Au lieu d’exiger des engagements, des partis politiques, pour continuer de faire ce qui ne fonctionne définitivement pas, la coalition devrait plutôt demander aux politiciens d’élaborer un plan qui permettrait aux citoyens d’obtenir de meilleurs soins, à de moindres coûts.

Au fond, que le système soit public ou privé, cela n’a que très peu d’importance.  L’essentiel, c’est que les citoyens puissent se faire soigner sans frais.  Que les soins soient prodigués dans un hôpital de propriété gouvernementale, ou dans une clinique privée, du moment que la carte-soleil soit acceptée, c’est ce qui compte, pour le citoyen.  Tout le reste n’est qu’une histoire de détails.

Le système actuel ne fonctionne pas; les médecins fuient le Québec, les infirmières se tournent vers le privé, et les patients meurent sur des listes d’attente.  Tôt ou tard, il faudra faire des choix, et prendre des décisions, dans le cas de l’actuel système de santé universel.  Et ce jour viendra beaucoup plus rapidement que l’on veut bien croire.  Il faut cesser de s’illusionner, et prendre le taureau par les cornes.

A-50: De Lachute à Grenville-sur-la-Rouge, c’est fait!

Depuis le temps qu’on en parle, voilà une chose accomplie.  Le tronçon de l’A-50, qui relie la route 148, à l’ouest de Lachute, et le chemin Scotch, à Grenville-sur-la-Rouge, est ouvert à la circulation depuis le 31 octobre dernier, jour de l’Halloween.  Serait-ce pour conjurer le mauvais sort, qu’on a ouvert ce tronçon d’autoroute en ce jour?  Seul l’avenir nous le dira.

Pour l’instant, jetons plutôt un oeil sur ces images.

Je ne sais pas pour vous, mais à mes yeux, ceci représente un panneau publicitaire.  Il vient nous dire que ce que l’on va voir, sur les prochains kilomètres, a été payé… avec vos impôts.


On voit que le texte du panneau de la sortie 254 a changé.  Le mot « Gatineau » a été remplacé par « Rue Principale », tout simplement parce que pour aller à Gatineau, il ne faut pas sortir; désormais, il faut continuer tout droit.  La présence des cônes orange montre que l’ouverture de la nouvelle autoroute est toute récente.

L’endroit où les deux chaussées se réunissent en une seule (appelons cela « 2-dans-1 »), situé juste avant la sortie de la montée Labranche, à Brownsburg-Chatham.

La sortie 252, juste devant.  Ce n’est pas une illusion d’optique; on doit monter une partie du promontoire du viaduc pour prendre la sortie, puis redescendre au niveau de la montée Labranche.  Un détail probablement dû à la proximité du 2-dans-1, et qui sera sûrement corrigé lors de la construction de la deuxième chaussée, qui sera produite avant longtemps.  Enfin, espérons-le.

On peut voir, ici, que la chaussée de la bretelle, à la sortie 252, ne fut pas tout à fait balayée, avant d’appliquer la peinture jaune du lignage.  La petite touffe d’herbe est maintenant vraiment jaune.

Normalement, lorsque l’on fait des lignes, on projette des granules de verre sur la peinture, ce qui la rend réfléchissante.  Mais ici, les granules ont été lancés à côté de la ligne.  Serait-ce parce qu’il ventait vraiment beaucoup, lors de l’application?

Nous sommes déjà près de la fin.  L’A-50 se terminera, pour quelques mois, à la sortie 239, soit à l’endroit où l’autoroute croise le chemin Scotch, à Grenville-sur-la-Rouge.  Si l’on regarde le panneau de plus près,…

…on voit très bien un rapiéçage.  Vous allez me dire « Pourquoi on rapièce un panneau tout neuf? »  Je crois que parce que ce qui est écrit sous le rapiéçage prévaudra lorsque l’A-50 sera prolongée à nouveau, ce qui devrait se produire aussi tôt que l’an prochain.  On a donc probablement préféré faire un rapiéçage, sur lequel on peut lire « Gatineau », et seulement « Grenville », au lieu de « Grenville-sur-la-Rouge », nom officiel de la municipalité, plutôt que d’installer un panneau qu’il faudra remplacer dans un an.  Ce rapiéçage sera retiré lors de l’ouverture d’une prochaine section de l’autoroute, qui avance bien, soit dit en passant.

Nous voici donc près de la sortie, avec les balises, au milieu de la chaussée, qui indiquent la voie à suivre, vers le chemin Scotch.

Je suis revenu jusqu’à la montée Hall, afin de profiter du viaduc pour vous montrer le marquage correct d’une route munie d’une bande rugueuse médiane.  On voit ici l’A-50, vers l’est.

Si l’on regarde plus en détail, on voit que les deux voies de circulation sont délimitées entre les bandes rugueuses.  Les lignes jaunes sont tracées de chaque côté de la bande rugueuse médiane.  Ainsi, si l’on roule entre les lignes, et que l’on ne déborde pas, on n’entre pas en contact avec les bandes rugueuses.

Voici maintenant un gros plan de la bande rugueuse médiane.  Vous remarquerez qu’elle est faite de séries de deux trous, puis d’un espace où l’asphalte est intact.  Les bandes rugueuses latérales n’ont pas cet espace intact; tous les trous sont à égale distance, les uns des autres.

Après le passage sous un viaduc, on retrouve des voies de dépassement, comme celle-ci, non loin de la sortie 239, en direction ouest.  Sur ce tronçon, il n’y a jamais de voies de dépassement dans les deux directions à la fois.  Probablement dans le but de ne pas construire une chaussée trop large.

L’intersection de l’A-50 et du chemin Scotch, à Grenville-sur-la-Rouge, vue depuis le chemin Scotch.  Profitons-en ici pour montrer les bévues d’un photographe pourri.  Après avoir pris ce cliché, je me suis dit que je devrais en prendre un autre, en me tournant légèrement vers la gauche, question de voir mieux la bretelle de sortie de la section à compléter,…

…ce que je fis ici.  Mais que voit-on, en avant-plan?  Eh oui, l’antenne radio de ma bagnole!  Franchement, j’ai fait fort!

Nous sommes à l’intersection du chemin Scotch et de la route 148, toujours à Grenville-sur-la-Rouge.  Elle a maintenant fière allure,…

…comme le reste de la route, d’ailleurs.  À tout le moins, la partie qui relie la route 148 à l’A-50, que l’on voit ici, alors que je pointe vers le nord.

Ici, par contre, j’avoue que je ne comprends pas.  Je veux bien croire que l’on a ajouté une voie, pour la traversée de la voie ferrée, qui se trouve à environ 500 mètres derrière moi, mais pourquoi retirer la voie, tout juste avant l’intersection, et la remettre aussitôt?  Cela crée un effet d’entonnoir totalement inutile, d’autant plus que beaucoup d’utilisateurs de cette route se dirigeront vers la droite, pour prendre la route 148.  Une autre décision stupide!  Merci beaucoup à l’in-gné-nieur qui a pensé à celle-là.

J’en profite ici (mais c’est la dernière fois, sinon, on pourrait me prendre pour un profiteur) pour répondre à une question que certains se sont peut-être posée, à savoir pourquoi faire un trou dans les poteaux de bois des glissières de sécurité.  D’abord, vous remarquerez que seulement les premiers poteaux sont en bois.  Les autres, plus loin, sont en acier galvanisé.  Ces poteaux percés se brisent plus facilement, et absorbent ainsi une partie importante de la puissance de l’impact, lors d’une collision, ce qui réduit d’autant la gravité des blessures infligées aux occupants d’un véhicule.

Alors voilà pour le tronçon entre Lachute et Grenville-sur-la-Rouge.  J’ai pris des photos de celui entre Thurso et Ange-Gardien, qui n’est pas encore ouvert, mais qui devrait l’être dans les prochains jours.

A-5: (2) Ça commence à prendre forme!

Voici la deuxième moitié de la pile de photos que j’ai prises, lors de mon dernier passage au nord de Gatineau, plus précisément à Chelsea, sur le chantier de l’autoroute 5.

Ici, on ne voit pas très bien, en raison du contrejour, causé par le soleil couchant, mais si l’on regarde bien, on peut voir l’ouverture pratiquée dans la forêt, pour laisser place à l’A-5.

On voit l’amoncellement de blocs de styromousse, installés afin de servir de base à la chaussée de l’A-5, en direction sud.  Cette technique est utilisée pour réduire le poids des matériaux qui servent de base à la chaussée.

En me retournant vers le nord, on voit la fin de l’amoncellement de blocs de styromousse, à l’endroit où il reste encore un peu de montagne à retirer.

Au bout des blocs, en regardant plus loin, vers le sud, le terrassement de l’A-5 sud est plus avancé.

Cette fois, c’est la chaussée vers le nord, que l’on voit, mais en regardant vers le sud.  À l’avant-plan, une potence de lampadaire, avec la conduite électrique, en plastique.  Au-delà de la potence, la conduite est fraîchement recouverte de sable,…

…alors que si l’on regarde vers le nord, la conduite n’est pas encore recouverte.  Au loin, à droite, c’est la route 105.

À nouveau, la chaussée nord, vue d’un peu plus loin, vers le sud.

Sur la chaussée sud de l’A-5, un plan de concassage.  Il est fréquent, sur des chantiers de cette envergure, que l’on installe une telle usine directement sur le site, ce qui réduit le transport de la pierre fraîchement dynamitée.

Entre les deux chaussées, un poste de pesée, pour les camions qui transportent la pierre concassée.

Le soleil commence sérieusement à baisser.  Ici, à gauche, la bretelle d’entrée, depuis le chemin de la Rivière, et à droite, la chaussée nord de l’A-5.

Nous voici tout près du viaduc que l’on a vu dans la première moitié du paquet de photos.  En contrebas, la bretelle de sortie, à la fin actuelle de l’A-5 nord.

Cette fois, c’est le viaduc de l’A-5, en direction sud, au niveau du chemin de la Rivière.  Au loin, les feux des véhicules qui prennent l’A-5 sud, vers Gatineau.

Dans les commentaires reçus suite à la publication de la première moitié des photos de ce chantier, celui de Félix, qui me disait que ce petit bout de chemin, qui relie la fin actuelle de l’A-5 à la route 105 n’est pas une portion de chemin de la Rivière.  À proprement parler, il a raison, parce que l’intersection de la route 105 et du vrai chemin de la rivière est située à environ 125 pieds au sud de celle de ce chemin de raccord.  Je ne voudrais pas créer de désaccord, ici; il est plus que probable que la municipalité de Chelsea, là où se situe la scène, n’appelle pas ce raccord « chemin de la Rivière », mais quand l’A-5 sera prolongée, la sortie 21 sera identifiée comment, d’après vous?  Je n’ai pas interrogé qui que ce soit, au MTQ, mais il est plus que probable que l’on voit, sur la supersignalisation, la mention « chemin de la Rivière », probablement accompagnée d’une mention pour le Parc de la Gatineau, parce qu’il n’y a pas vraiment autre chose, dans les environs, que ce soit un chemin principal, ou un périmètre urbain quelconque.

Par contre, ce même Félix a aussi mentionné que « ça sent 2009 ».  Sur ce point, le MTQ, sur son site web, prévoit que ce tronçon sera effectivement ouvert à l’automne de 2009.  Le site raconte également, de façon plus vague, en utilisant le terme « échéancier technique planifié », que le tronçon suivant, de six kilomètres et demi, qui permettra de relier l’autre tronçon existant de l’A-5, près du village de Wakefield, dans la municipalité de La Pêche, sera construit entre 2009 et 2012, alors que le dernier, long d’environ un kilomètre, qui permettra d’éviter une section particulièrement dangereuse, sur la route 105, devrait être réalisé à partir de 2013, et être ouvert à la circulation en 2014.