SÉAO: Les appels d’offres du MTQ commencent à pleuvoir!

Le Système électronique d’appels d’offres (SÉAO) publie, entre autres, les appels d’offres du Ministère des transports du Québec (MTQ).  Et comme le printemps annonce le début des travaux routiers en grand nombre, ainsi que le réveil des grands chantiers, qui roulaient au ralenti, ou sinon dormaient carrément sous la neige, il est normal que les appels d’offres du MTQ se fassent plus nombreux, sur le site web du SÉAO.  Voici les plus importants, que j’ai glané lors de mes dernières visites, sur le site.  Je vais les nommer par ordre de numéros de routes, en commençant par les autoroutes.

thmb-auto-010Sur l’A-10, en plus de nombreux contrats de planage et d’asphaltage, puisque cette autoroute a des airs du Liban, on remarque les contrats pour la rénovation des ponts d’étagement qui surplombent les voies ferrées, juste au nord de l’échangeur de l’A-30.  Si je ne peux qu’être en accord avec le fait d’élargir à trois voies le viaduc en direction est, à cause entre autres du récent repositionnement de la sortie vers la voie de service, qui fut devancée pour donner l’accès au boulevard Leduc, et au Quartier Dix30, je me demande la raison pour laquelle il fut décidé de refaire le viaduc en direction ouest à seulement deux voies.  C’est une décision tout à fait stupide, puisque tôt ou tard, il faudra élargir toute l’A-10 à trois voies par direction, jusqu’à l’A-30, dans un premier temps, puis jusqu’à l’A-35.  Une autre décision à courte vue, qui explique bien pourquoi j’ai nommé ce thème « Les merdes du MTQ », dans mon blogue.  Autre projet pour l’A-10, lui aussi à la hauteur de Brossard; après la démolition du viaduc qui faisait le lien entre le chemin des Prairies et la montée Gobeil, cet hiver, ce sera au tour de celui du boulevard Milan, dont la capacité portante a été limitée, depuis l’automne dernier, à 5 tonnes seulement, de passer sous le pic des démolisseurs.  Des gabarits, limitant la hauteur des véhicules à 2,9 mètres, ainsi que d’autres limitateurs d’accès, furent d’ailleurs installés aux abords du viaduc Milan, de façon à contraindre les véhicules plus lourds de faire un détour via l’avenue Malo, et le boulevard Lapinière.  La reconstruction de ce viaduc sera probablement adjugée par le biais d’un autre appel d’offres.

thmb-auto-015En ce qui concerne l’A-15, pour l’instant, le SÉAO a publié un appel d’offre pour la reconstruction, en béton, de la chaussée en direction nord, entre les kilomètres 25 et 32, soit la partie manquante entre les deux parties totalement refaites, ces dernières années.  L’appel d’offres comprend également les deux ponts sur la rivière Sainte-Marie, à la hauteur de la sortie 31, dans le secteur Saint-Janvier, de la ville de Mirabel, qui sont dans un état de décrépitude avancé.  Il est également question de la rénovation de plusieurs structures, autant des viaducs que des murs de soutènement, à la hauteur de l’échangeur des Laurentides, à Montréal, là où l’A-15 se rattache à l’autoroute Métropolitaine.  On parle de six viaducs, et de deux murs.

thmb-auto-019L’un des premiers appels d’offres à être publiés, parmi cette nouvelle vague, fut pour l’A-19, à Montréal, où le viaduc du boulevard Gouin sera démoli, et remplacé par un viaduc tout neuf.  Ce contrat ne viendra pas améliorer cet embryon d’autoroute, à tout le moins dans sa partie montréalaise.  Il ne fera qu’empêcher un autre viaduc de tomber sur la tête des gens.  Quand on sait que cette autoroute devait, en principe, se raccorder au moins à l’autoroute Métropolitaine, il reste encore beaucoup de travail à faire.  Entre autres, il faudrait construire un tunnel entre le viaduc Gouin, justement, et la hauteur de la rue de Louvain, au sud de la voie ferrée, question de rendre la voie rapide un tant soit peu plus sécuritaire.

thmb-auto-020Un premier appel d’offres, pour la construction proprement dite du tronçon de l’A-20, entre Cacouna et l’Isle-Verte, fut publié sur le site web du SÉAO.  Il s’agit de la construction d’une seule chaussée, puisqu’il semble que la circulation de pointe, qui survient au cours des mois de juin à septembre, ne soit pas encore suffisante pour justifier une autoroute complète.  Autrement dit, les gens du Bas-Saint-Laurent, selon le MTQ, ne méritent pas encore la sécurité d’une véritable autoroute, et devront faire comme ceux de l’Outaouais, et se contenter d’une demi-mesure, dont le parachèvement coûtera plusieurs fois plus cher que de l’avoir construite d’un seul coup.  Et ça, c’est sans compter les accidents mortels qui vont sûrement y survenir, comme celui de Rimouski, en 2008.

thmb-auto-025L’autoroute 25, en plus de son prolongement vers Laval, qui va bon train, voit deux appels d’offres lui être consacrés.  Un premier, en faveur de la rénovation de certaines bretelles de l’échangeur Anjou, qui ressemblent de plus en plus à des damiers, tellement les rapiéçages de béton sont nombreux, et un second, pour la rénovation du viaduc de la rue Sherbrooke, et le remplacement de celui du boulevard Yves-Prévost.  Une fois ces deux viaducs complétés, il ne restera que le cas du viaduc de la rue de Boucherville, qui risque de nous tomber sur la poire à tout moment.

thmb-auto-720Du côté de l’autoroute Ville-Marie, le SÉAO présente un appel d’offres pour des réparations de piliers sous l’échangeur Turcot, et sous l’autoroute elle-même.  Il s’agit de tenter de prolonger de quelques années la vie utile de ces infrastructures, en attendant la reconstruction complète du complexe Turcot, dont les audiences du BAPE devraient commencer sous peu.  Déjà que l’on s’attend à ce que la chicane « pogne solide » entre le MTQ, et les environnementalistes, qui vont encore une fois faire croire aux gens de la place que la vie est possible sans routes, que l’on peut approvisionner les magasins via le métro, et que les maladies proviennent toutes de l’automobile.

thmb-rte-138Du côté des routes, maintenant, le SÉAO nous amène d’abord à Trois-Rivières, où le pont Duplessis, qui relie les secteurs Trois-Rivières et Cap-de-la-Madeleine, et passant par l’île Saint-Quentin, sera complètement rénové.  C’est une partie de ce pont qui, suite à un problème de conception, s’était écroulé dans les eaux de la rivière Saint-Maurice, dans les années 1950, par une nuit de très grand froid.  Le premier ministre du temps, Maurice Duplessis, avait sorti, comme excuse, que c’était les communistes qui avaient saboté le pont.  D’ailleurs, cette vidéo, datant de 1981, et issue des archives de Radio-Canada, nous montre le Docteur Conrad Godin, qui s’est rendu sur les lieux aux petites heures du matin, raconter les événements à l’animateur Pierre Paquette.

thmb-rte-167Sur la route 167, dans la région du Saguenay – Lac-Saint-Jean, un appel d’offres est lancé pour la construction d’une halte routière permanente, à la hauteur de la municipalité de Lac-Ashuapmushuan, plus ou moins à mi-chemin entre La Doré et Chibougamau.  La route 167 est une route isolée, qui débute à Saint-Félicien, à l’ouest du lac Saint-Jean, et qui, après avoir traversé la municipalité de La Doré, s’engouffre dans la Réserve faunique Ashuapmushuan, pour n’en ressortir qu’à la hauteur du lac Charron, à une soixantaine de kilomètres de Chibougamau.  Au-delà de cette ville, la route se poursuit, vers le nord, jusqu’au lac Albanel.  Parmi la liste des projets du gouvernement, pour l’année 2009-2010, il est question d’une étude environnementale, dans le but de la prolonger jusqu’au mont Otish, ce qui lui donnerait environ 300 kilomètres de plus.

thmb-rte-175Finalement, mentionnons la route 175, dans la Réserve faunique des Laurentides, dans le cadre de la reconstruction de la route actuelle en une route moderne, à quatre voies divisées.  Le SÉAO fait mention d’un appel d’offres pour la construction de la deuxième chaussée, dans la section située entre les kilomètres 144 et 154,3.  Selon le site web du MTQ, il y a plusieurs sections de cette route qui sont déjà complétées, principalement dans la région administrative du Saguenay – Lac-Saint-Jean.  Évidemment, plus tôt cette route sera complétée, moins nous aurons à déplorer d’accidents mortels, sur cette route.  Si l’on se fie à cette carte, mise à jour en décembre 2008, l’appel d’offres vise une section qui est encore tracée en gris, ce qui est en soi une bonne nouvelle, et qui signifie que toute la route 175 finira par être doublée avant que je ne meure de vieillesse.

Bien sûr, d’autres appels d’offres majeurs viendront s’ajouter à ceux-ci.  Après tout, n’est-ce pas 3,7 milliards$ que le MTQ entend investir, sur les routes et autoroutes du Québec?  Reste à savoir quel pourcentage de ces appels d’offres devront être repris, pour cause de soumissions trop élevées, ou d’erreurs dans les plans et devis.  Sur les contrats à accorder l’an dernier, ce sont environ 20% qui ont dû être repris, ou le seront cette année.

A-40: Épisode 5 – Le côté sombre de l’autoroute Métropolitaine

Eh bien voici l’épisode final, en ce qui concerne les dessous de l’autoroute Métropolitaine, soit le secteur entre la rue Saint-Hubert, et un peu à l’ouest du boulevard Saint-Laurent.  Il y a bien une autre section, qui s’étend sur environ deux kilomètres, entre les échangeurs Décarie et Côte-de-Liesse, mais j’en ai comme soupé de vous repasser toujours les mêmes choses, comme vous pourrez les voir ici, encore une fois.

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On voit ici le raccord de la sortie Papineau, bien dégoulinant, en cette journée pluvieuse.

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Un bout de grillage, sur le coin de la rampe de la sortie Papineau, installé d’une façon qui fait penser à un rembourrage improvisé, pour éviter de se cogner contre un coin trop proéminent.

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Encore un joint de béton effrité, avec du styromousse qui en ressort.

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Non, il ne s’agit pas de vandales, mais plutôt d’un type – ils étaient deux – qui ramasse les déchets, par terre, afin de maintenir l’endroit propre.  Excellente initiative.

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Ça n’est pas au point de dire que la Métropolitaine va s’écraser par terre, mais force est d’admettre que les piliers s’enfoncent dans le sol.

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Comme on peut le voir, même le Fonds de solidarité de la FTQ loue des espaces de stationnement, sous la Métropolitaine.  Il faut mentionner que les deux tours à bureaux de la centrale syndicale sont à quelques dizaines de mètres de là, sur le boulevard Crémazie.

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Un autre pilier effrité, quelque part entre les rues Basile-Routhier et Lajeunesse.

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Un autre, au coin de la rue Lajeunesse, qui a plus mauvaise mine, encore.

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Encore du béton effrité, dans le joint, entre deux dalles.

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Et quelques bouts de grillage, cette fois au-dessus de l’avenue Casgrain.

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Même dans la partie centrale du rond-point du boulevard Saint-Laurent, le béton des piliers s’est effrité.  Mais il y a quelque chose de coincé, le long du tuyau.  Voyons voir de plus près.

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Il y a bien quelque chose, dans cette bouteille, mais ne me demandez surtout pas de le boire.

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Encore un joint de dalles effrité, cette fois dans la partie centrale du rond-point du boulevard Saint-Laurent.

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Le « plafond » est beaucoup plus bas, ici.  C’est normal.  Nous sommes à l’ouest du boulevard Saint-Laurent, et au fond, c’est la fin de la partie surélevée de l’autoroute Métropolitaine.

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Même si cet endroit est en légère pente, cela n’empêche pas la formation de stalactites, depuis le joint central, entre les deux chaussées.

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Et derrière ces grilles, il y a quoi?  Des déchets, lancés là par, euhhh… par n’importe qui, finalement.

Et voilà.  Il aura fallu cinq épisodes, répartis sur presque un an (le premier date du 22 mars 2008), pour vous montrer que l’autoroute Métropolitaine est dans un sale état.  Il y a plusieurs années, en 2000, en fait, quand le ministre des transports du temps, Guy Chevrette, avait présenté le projet d’autoroute, pour remplacer la rue Notre-Dame, dans l’est, le site web du MTQ disait que cette nouvelle autoroute servirait de solution de rechange, lors de la reconstruction de la Métropolitaine, qui devait commencer en… 2005!  Or, nous sommes en 2009, et les travaux de la réfection de Notre-Dame débutent à peine.  Et encore là, on ne parle même plus d’une autoroute!  C’est donc dire que la reconstruction de l’A-40 est dûe depuis longtemps, et qu’on tentera de lui faire tenir le coup pour encore quelques années.  J’espère seulement que d’ici-là, aucune section surélevée de cette voie rapide, qui n’a plus de rapide que le nom, ne nous tombe sur la tête.

A-15, à Laval: Le carrefour du boulevard Sainte-Rose reconfiguré

Je me suis permis une nouvelle visite sur le site web du Système électronique d’appels d’offres (SÉAO), afin de voir les derniers appels d’offres du MTQ, et ainsi tenter de voir de quelle façon on dépensera les 3,7 milliards$ promis par la ministre, Julie Boulet, il y a de cela quelques semaines.

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Parmi les chantiers de 2009, il y a le carrefour de l’A-15, et du boulevard Sainte-Rose, dont le viaduc est fermé à toute circulation depuis l’automne dernier.  Or, ce carrefour sera complètement réaménagé, approximativement de la façon suivante:

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Comme on peut le voir, sur cette image, originaire du logiciel Google Earth, au lieu de la configuration originale, le nouveau viaduc sera raccordé, à l’est de l’A-15, à l’avenue de la Renaissance, ce qui facilitera la circulation entre l’A-15 et le boulevard Curé-Labelle, un kilomètre plus à l’est.  Le boulevard Sainte-Rose, dans les faits, est une petite rue étroite, et sinueuse, ponctuée de nombreux arrêts, alors que l’avenue de la Renaissance est beaucoup plus moderne, et dégagée.  Sans l’avoir vu de mes yeux, il est facile de comprendre que la circulation doit être souvent pénible, sur Sainte-Rose, compte tenu que de nombreuses entreprises ont pignon sur rue le long de l’A-15, et sont desservies par la rue de Jaffa, à l’ouest, et par la rue de la Pointe-Langlois, à l’est.  Ces deux rues seront d’ailleurs desservies par le nouveau carrefour.

J’aime bien le principe de collaboration, entre le MTQ et les autres intervenants, comme les municipalités, quand vient le temps d’élaborer des projets de construction, ou de réfection.  Ça fait changement des fois où des chantiers se suivent à répétition, au même endroit.

A-25: Lentement, mais sûrement…

À Montréal, et à Laval, même si l’hiver fait rage, les travaux du prolongement de l’autoroute 25 se poursuivent, lentement, mais sûrement.

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Ici, c’est l’intersection temporaire des boulevards Perras et Louis-Hippolyte-Lafontaine.  Le détour a été pratiqué pour libérer l’espace de l’intersection, afin de construire le viaduc qui surplombera l’autoroute.  Je suis à l’est, et je regarde vers l’ouest.

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Voici les bureaux de chantier de Kiewit-Parsons, le partenaire privé du MTQ, pour le projet de l’A-25. Ils sont situés en bordure du boulevard Perras, à l’ouest du chantier.  Sur le panneau vert, adossé à la première roulotte, on peut lire que l’équipe est rentrée à la maison, sans avoir subi d’accident, et ce depuis 206 jours.  À droite, derrière la clôture, la bagnole de la gardienne de sécurité, en service, cet après-midi là, une espèce de bonne femme qui croyait avoir tous les pouvoirs, et qui pensait avoir affaire au dernier des imbéciles.  Je vous raconterai la discussion, qui eut lieu après la prise des photos, un de ces jours.

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Une autre vue de l’intersection des boulevards Perras, et L.-H.-Lafontaine, cette fois depuis l’accès au chantier.

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À la hauteur du boulevard Gouin, cette fois.  Les responsables ne veulent même pas que les gens observent, à cet endroit.  En fait, ils ont prévu un autre site, plus sécuritaire, de l’autre côté du chantier, où l’on a un meilleur point de vue.  J’ai quand même pu prendre cette pose, qui illustre le coffrage de l’un des piliers du pont à haubans.

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En face de l’autre, un second pilier, dont le coffrage a été retiré.

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Nous sommes de l’autre côté du chantier, toujours sur le boulevard Gouin.  La grue, au centre de l’image, est au beau milieu du boulevard.

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Au sud du boulevard Gouin, en haut du talus, la machinerie attend la reprise des opérations.

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Au centre de l’image, les bases d’un autre pilier, au nord du boulevard Gouin, tout juste au bord de la rivière des Prairies.

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Un peu plus au nord, un pont temporaire, qui permet à l’équipe de se rendre sur le site des autres piliers en rivière, tout près de l’île Boutin.

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Une grue, installée pour planter des poutres, sur le site de l’un des piliers en rivière.

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Les photos suivantes furent prises du côté de Laval.  Depuis le boulevard Lévesque, on voit cet autre pont temporaire, qui permet d’atteindre le site, en rivière, de l’un des deux piliers principaux, qui supporteront les haubans du pont.

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Voici le site du pilier principal en rive, à Laval.  Je présume que les caissons blancs, au sommet des deux piliers, servent à couper le vent, et à aider les travailleurs, dans leurs opérations.  On le voit à peine, mais derrière la grue inclinée, il y a un sapin, au sommet du caisson du pilier de droite.  Quelqu’un pourrait bien me dire qu’est-ce qu’un sapin fait là?

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Toujours depuis le boulevard Lévesque, à Laval, on voit maintenant le site du pilier principal en rivière.

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La barrière, qui ferme l’accès au chantier, dans la ligne naturelle du boulevard Lévesque.  Non, ça ira.  Je n’irai pas plus loin.

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Ici, on voit la montée Masson (route 125), au niveau de l’intersection des bretelles de l’A-25 nord.  La bretelle d’entrée est barrée depuis plusieurs mois, maintenant.  À l’avant-plan, le capot de la blogue-mobile.

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Deux viaducs, sous lesquels passeront la circulation qui se dirigera de l’A-440 est vers l’A-25 sud, pour le premier, et de l’A-25 nord vers l’A-440 ouest, pour le deuxième, un peu plus loin.  Ces deux bretelles sont les mêmes que celles qui traversent le « monstre ».  Quoi?  Vous ne vous souvenez pas du monstre?  Alors jetez-y un coup d’oeil par ici.

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Cette fois, un tunnel, au beau milieu de nulle part!  En fait, il passera sous la chaussée de l’A-25 nord, et permettra au usagers de celle-ci de se rendre sur l’A-440 ouest.  La bretelle passera par ce tunnel, puis par le monstre, et finalement sous le deuxième viaduc que vous avez vu, sur la photo précédente.  Au bas de la photo, on peut voir la glace latérale de la blogue-mobile, que je n’avais pas suffisamment abaissée.

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Nous voilà sur le dessus – ou sur le dos – du monstre.  Nous voyons l’intersection de la montée Masson et du rang du Bas-Saint-François.  À la droite de l’intersection, il n’y a qu’un banc de neige, pour l’instant, mais ce sera le début de la voie réservée aux autobus en site propre.

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Toujours sur la montée Masson, cette fois, nous voyons les piliers qui soutiendront le viaduc de l’A-25 nord.  Les feux de circulation permettront l’accès à la future bretelle d’entrée de l’A-25 nord.

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Nous voyons ici la future bretelle d’entrée de l’A-25 nord, en direction de Terrebonne.

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Terminons avec une image, captée depuis l’actuelle A-25 sud, à la hauteur du kilomètre 17,5, qui montre le profil de chaussée de la future A-25 nord.

Les accès à ce chantier sont étroitement surveillés.  Il fallait s’y attendre, compte tenu de toutes les attaques des écologistes fondamentalistes, contre ce projet, allant même jusqu’à un procès pour rendre tout le projet illégal, que les écolos ont perdu, au demeurant.  Aussi, il faut prendre des photos à distance, et montrer patte blanche, quand quelqu’un, à bord d’un véhicule identifié, ou portant un uniforme, vient à votre rencontre, ce qui s’est toujours bien passé jusqu’à maintenant.  Par contre, il y a des limites à montrer patte blanche, comme dans le cas de cette rencontre avec une bonne femme qui se prenait pour Steve McGarrett, dans Hawaii 5-0.

Quoi, vous voulez que je vous raconte maintenant?  Allons-y, alors.

Je voulais faire un petit clip vidéo, avec comme sujet un feu de traverse pour piétons, dont le chronomètre a été installé à l’envers, genre sens dessus dessous.  C’est à l’intersection du boulevard L.-H.-Lafontaine, et de la rue Arthur-Léveillé.  Pour me permettre de tourner le clip, je dois donc traverser le boulevard L.-H.-Lafontaine, et celui-ci longe le chantier de l’A-25.  Je laisse donc la blogue-mobile sur l’ancienne emprise du boulevard, près de la rue Arthur-Léveillé, puis je m’apprête à traverser le boulevard lorsque une voiture, identifiée au Bureau canadien d’investigation, tourne l’intersection, la conductrice me faisant signe de ne pas traverser le boulevard, et de retourner vers la blogue-mobile.  Bon joueur, j’obtempère.  Une fois revenu à mon véhicule, la dame baisse la vitre de sa voiture, et la conversation s’engage.

– Monsieur, vous n’avez pas le droit de stationner ici.

– Je n’ai pas le droit, ah bon…

– Et vous n’avez pas le droit de traverser la rue à cet endroit.

– Ah, non?  Mais alors pourquoi il y a des traverses de piétons?

– Il n’y a pas de traverses de piétons, il n’y a rien de l’autre côté.

– Et le truc, avec la main, et le chiffre zéro (en lui montrant les feux de traverse de piétons, de l’autre côté du boulevard), c’est pour les extra-terrestres?  Chez moi, ça s’appelle une traverse de piétons, ça, madame.

– Qu’est-ce que vous voulez faire, de l’autre côté?

– Prendre une photo (en lui montrant mon appareil).

– Vous n’avez pas le droit de prendre des photos.

Je commence à perdre patience.

– Maintenant, on n’a pas le droit de prendre des photos?

– Il n’y a rien, c’est juste blanc, partout, de l’autre côté.

– Je veux aller de l’autre côté pour prendre une photo de ce côté-ci (ce qui était la plus stricte vérité, d’ailleurs.  D’accord, c’était un clip vidéo, mais bon…).

– Ah, c’est pour prendre une photo de ce côté… ben allez-y, monsieur…

Je n’avais pas terminé de traverser le boulevard qu’elle avait déjà quitté.  Je crois qu’elle avait suffisamment eu l’air d’une conne pour la journée.  Elle n’a même pas insisté sur le stationnement de la blogue-mobile!  Quant au clip, il dure 55 secondes, et une fois le tournage terminé, en une seule prise, je suis remonté dans la blogue-mobile, pour revenir à la maison.

Lors d’un passage précédent, sur ce chantier, j’ai rencontré un autre agent du bureau canadien d’investigation, un chic type.  Après lui avoir expliqué que je ne voulais que prendre des photos, et que c’était pour un blogue, il m’avait dit que c’était OK, mais que je devais rester hors du chantier, ce que je fis.  Mais celle-là, elle devait être frustrée parce qu’elle a probablement raté son examen d’admission à l’école de police.  Alors elle voulait démontrer qu’elle était aussi chiante qu’un vrai flic.  Parce qu’il y a des flics chiants, à ce qu’on dit.  Je n’ai jamais vérifié, mais bon, je ne vais pas me mettre à contrarier tout le monde, quand même.  Une chose est sûre, par contre; cette dame se prenait pour ce qu’elle n’est pas.  Et elle a eu l’air d’une belle tarte!  Ben bon pour elle!

A-25: 2- Rue Arthur-Léveillé, et boulevard Maurice-Duplessis

Le chantier de l’A-25, entre Montréal et Laval, avance bien.  On peut constater, sur le terrain, que l’on est passé aux choses sérieuses.  Voici un deuxième extrait de la dernière pile de photos, qui illustre les intersections de l’actuel boulevard Louis-Hippolyte-Lafontaine, avec le boulevard Maurice-Duplessis, mais d’abord, avec la rue Arthur-Léveillé.

Pour prendre cette pose, de l’intersection de l’actuel boulevard L.-H.-Lafontaine et de la rue Arthur-Léveillé, qui donne vers un vieux parc industriel de Rivière-des-Prairies, j’ai les deux pieds sur l’ancien boulevard L.-H.-Lafontaine.  Eh oui, cette intersection a été légèrement déplacée vers l’ouest, afin de compléter le viaduc du CN.

On peut constater, ici, que le boulevard temporaire passe dans l’ouverture, sous le viaduc, où sera complétée la chaussée de l’A-25 sud.  Dans l’autre ouverture, à droite, on voit les poutres de soutènement du viaduc temporaire du CN.

Même endroit, mais moins de zoom.  Les piquets, à droite, indiquent les endroits où il faudra retirer le sol, afin de permettre le passage de la voie de desserte vers le sud.

En me retournant de 180 degrés, je peux vous montrer que le chantier de l’A-25 progresse.

En non, vous n’avez pas la berlue.  Dans une opération qui a probablement dû être effectuée tard, un vendredi après-midi, veille d’un week-end de trois jours, le chronomètre, qui indique le nombre de secondes restantes pour traverser la rue, a bel et bien été installé à l’envers!

La base d’opérations du chantier du viaduc du CN, qui a été déménagée, suite à l’avancement des travaux.  Elle est maintenant située sur l’ancienne emprise du boulevard L.-H.-Lafontaine.

Voici l’intersection des boulevards L.-H.-Lafontaine et Maurice-Duplessis.  Je suis à l’endroit où sera construit le viaduc du boulevard M.-Duplessis, au-dessus de l’A-25, et je vise vers l’est.

Pendant la construction du viaduc M.-Duplessis, la circulation se fera sur ce chemin temporaire, juste au sud du chantier.

La tranchée, dans laquelle sera construite l’A-25, est déjà bien excavée.  Vous la voyez, ici, depuis le boulevard M.-Duplessis,…

…puis, cette fois, depuis le boulevard L.-H.-Lafontaine, au nord du boulevard M.-Duplessis.  On voit bien les traces des divers dynamitages, qui ont été effectués, pour atteindre cette profondeur.

L’intersection des deux boulevards, cette fois vue depuis le boulevard L.-H.-Lafontaine, en visant vers le sud.

Ce panneau avise les gens de la procédure suivie lors des dynamitages.

Les prochains billets montreront l’évolution du chantier, au niveau des boulevards Perras et Gouin, à Montréal, ainsi qu’à la hauteur du boulevard Lévesque, à Laval.  Je devrais les mettre en ligne très bientôt.