L’automne dernier, dans la presse locale de Bécancour, sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent, en face de Trois-Rivières, il fut question de réaménager l’intersection de l’autoroute 55 et du boulevard des Acadiens. Cette intersection est le théâtre, depuis son aménagement, de plusieurs accidents de la route, dont certains furent malheureusement mortels. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il reste une section de l’A-55, construite en super-2 entre l’A-30 et l’A-20, qui malgré le fort achalandage, n’est dotée que d’intersections à niveau, et ce sur une distance de près de 10 kilomètres. Les routes qui croisent l’autoroute Transquébécoise sont le boulevard des Acadiens, les chemins Thibodeau, Forest et Prince, tous à Bécancour, ainsi que la route 226, à Saint-Célestin. Nous verrons ici toutes ces intersections.
Je dois mentionner que pour les photos de ce billet, j’ai eu droit à la collaboration de Sam, qui commente souvent les divers billets publiés dans ce blogue. Cette fois, c’est lui qui s’est installé derrière l’appareil-photo, et qui nous montre ses points de vue intéressants, croqués le long de l’A-55, entre l’échangeur A-55/A-30, et la route 226, à Saint-Célestin. Voici donc, du nord vers le sud, les images que Sam nous a rapportées.
Ici, nous sommes au bout de la rue Arsenault, qui longe l’A-55. C’est sur cette rue que devrait, en principe, se raccorder la nouvelle bretelle de sortie vers le boulevard des Acadiens, dans le secteur Saint-Grégoire, de la ville de Bécancour. Pour l’instant, nous regardons vers le nord,…
…et cette fois, vers le sud, depuis le même point de vue. Nous pouvons constater qu’il y a suffisamment d’espace, à la gauche de cette rue, pour réaliser la seconde chaussée de l’autoroute Transquébécoise.
Cette photo, qui fut publiée dans l’hebdomadaire local Le Courrier Sud, montre l’A-55, en direction sud, à la hauteur de l’intersection du boulevard des Acadiens. Site de plusieurs accidents, parfois mortels, cette intersection sera éventuellement transformée en échangeur autoroutier; selon ce que rapportait le maire de Bécancour, Maurice Richard, lorsqu’il fut interrogé par la journaliste de cet hebdomadaire, en novembre 2008, il s’agirait d’un projet à moyen terme.
Un autre regard sur l’A-55, en direction sud. On voit bien qu’il y a, entre la chaussée actuelle, à gauche, et les commerces, à droite, suffisamment d’espace pour la construction d’une deuxième chaussée.
Nous sommes à l’intersection de l’A-55 et du chemin Thibodeau, un peu au sud du boulevard des Acadiens.
En regardant vers le nord, depuis le chemin Thibodeau, on se rend compte que l’emprise de la seconde chaussée sert de sentier de véhicules hors-route.
On peut également repérer ce corridor en regardant vers le sud, depuis le même point d’observation, près de l’intersection de l’A-55 et du chemin Thibodeau.
Voici l’intersection du chemin Forest et de l’A-55, toujours dans le secteur Saint-Grégoire de la ville de Bécancour. Nous regardons vers l’est. Le chemin Forest mène vers le secteur Précieux-Sang, de cette même ville, et vers la Première nation Wôlinak.
Le sentier de véhicules hors-route vient aussi traverser le chemin Forest. Nous regardons vers le nord, ici,…
…et là, vers le sud, toujours à la hauteur du chemin Forest.
Nous jetons maintenant un coup d’oeil vers l’est, le long du chemin Prince, au niveau de son intersection avec l’autoroute 55.
Nous regardons à nouveau vers l’est, cette fois à l’intersection de l’A-55, et de la route 226. Derrière le photographe, à moins d’un kilomètre, se trouve le village de Saint-Célestin.
On peut distinguer, ici, l’importante surface de terrain acquise par le MTQ, à l’époque, pour l’aménagement des bretelles d’un échangeur. Vous ne voyez pas? Suivez les poteaux électriques.
C’est la même chose pour ce côté-ci, soit à l’ouest de la route 226; le poteau électrique indique la limite de l’emprise acquise par le MTQ. Évidemment, sur des photos prises au niveau du sol, ce n’est pas très évident à voir. Alors j’ai pris la liberté d’ajouter, aux superbes photos de Sam,…
…cette vue aérienne, disponible via le logiciel Google Earth. J’ai souligné, au haut de la photo, la rangée de poteaux électriques, qui n’est pas facile à voir, sur le terrain, alors que l’on voit beaucoup mieux la ligne de démarcation, à gauche, du terrain acheté par le MTQ, dans le but d’y aménager un échangeur de bonnes dimensions.
Souhaitons qu’un jour, on finisse par construire un échangeur plus sécuritaire, à tout le moins à cette intersection, ainsi qu’à celle du boulevard des Acadiens. À défaut d’un échangeur spécifique pour les desservir, les chemins Thibodeau, Forest et Prince seraient accessibles par l’un ou l’autre des échangeurs mentionnés, et par le boulevard Port-Royal, qui longe, à plus ou moins un kilomètre à l’ouest, l’A-55.
Pour les nostalgiques, saviez-vous que le boulevard Port-Royal était, à l’époque des anciens numéros, la route 13? J’y reviendrai, dans un autre billet.















D’abord, sur l’autoroute 30, à la hauteur de Contrecoeur et de Saint-Roch-de-Richelieu, on va procéder à une réfection complète de la surface de roulement, qui est composée de dalles de béton. On sait que dans les années 1970 et 1980, plusieurs routes, mais surtout des autoroutes, en région, furent construites de dalles de béton, et les résultats, a savoir le confort de roulement, fut souvent désastreux, à long, mais aussi à moyen et à court terme, contrairement aux chaussées de béton actuellement construites, dans les grands centres urbains, qui sont beaucoup plus résistantes. Dans le cas qui nous concerne, l’entrepreneur devra réparer les dalles de béton, et recouvrir le tout d’une couche d’enrobé bitumineux. Oui, oui, de l’asphalte. Un truc qui m’a étonné, c’est que dans l’appel d’offres, on parle de « pose d’enrobés (au pluriel) bitumineux avec un véhicule de transfert ». Je présume qu’il s’agit d’un genre de camion comme celui que l’on voit sur
Quant à l’autre appel d’offres qui a attiré mon attention, il s’agit de la réfection de l’autoroute 40, en direction ouest, entre le pont Charles-de Gaulle, et le boulevard Henri-Bourassa, à la pointe nord-est de l’île de Montréal. Cette section de l’A-40 fut la première à être refaite, à la fin des années 1990, et fut refaite en asphalte, alors que la même section, en direction est, fut refaite l’année suivante, mais en béton. La section visée par cet appel d’offres est franchement due pour une réfection, des ornières s’étant creusées sur les voies de circulation, et en particulier dans la voie du centre. Par contre, il n’y avait que le devis, sur la liste de consultation, et une erreur de lien amenait vers la page de commande des abonnements, ce qui fait que je ne peux pas vous dire, ici et maintenant, s’il s’agira d’une réfection en asphalte, ou en béton. Pour ma part, je préfère grandement les chaussées de béton, qui résistent beaucoup plus à l’orniérage que les chaussées d’asphalte, et ce même si la surface de roulement est plus bruyante, compte tenu du type de pneus qui équipent le véhicule que l’on conduit.