A-50: Pourquoi pas un mur New Jersey, en attendant la « vraie » autoroute?

Nous le savons tous, et le reportage de Martin Gauthier, de la SRC Ottawa-Gatineau, réalisé en décembre dernier, nous l’a démontré, la nouvelle section en super-2 de l’autoroute 50, en Outaouais, ouverte en novembre 2008, n’est pas sécuritaire.  Enfin, pas plus que ne l’est la première section en super-2 de l’A-50, entre Mirabel et Lachute.  Sur l’une comme sur l’autre, on compte les morts à chaque année.  À l’est des grands chantiers, on expérimente la bande rugueuse médiane, avec plus ou moins de succès, sur environ 43 kilomètres.  Pendant que nous sommes dans les expériences, pourquoi ne pas essayer un mur de type New Jersey?

Ici, une courte section de mur New Jersey protège les piétons qui utilisent le trottoir central.

On voit ici un exemple de deux installations distinctes de murs de type New Jersey.  Au premier plan, une installation permanente, à laquelle une clôture grillagée et des lampadaires furent ajoutés, et plus loin, un mur temporaire du même type, placé là pendant des travaux de rénovation du pont.

Section de bout d’un mur de type New Jersey.

Les sections du mur sont emboîtées l’une dans l’autre, lors de l’installation.

Deux rails métalliques, dont les formes se complètent, sont coulés dans le béton des sections de mur, afin de permettre de les emboîter.

Les deux rails métalliques, plus en détail.  Leur forme complémentaire font que le mur demeure uni, même sous la force d’un impact.

Ce mur de béton, construit en section emboîtables, pourrait très bien faire le travail, sur l’A-50, en attendant que la “vraie” autoroute, à savoir la seconde chaussée, soit terminée.  Contrairement à la bande rugueuse, qui n’offre qu’une séparation virtuelle, à peine plus sécuritaire qu’une ligne peinte sur la chaussée, le Jersey, comme on l’appelle communément, séparerait physiquement les voies de la route, empêchant ainsi les collisions frontales, qui représentent les impacts les plus meurtriers.  De plus, jumelé avec le panorama impressionnant de la vallée de la rivière Gatineau, un tel aménagement donnera à l’autoroute un air de ressemblance avec la « Styles Bridges Highway », cette section de l’Interstate 93, qui traverse le parc Franconia Notch, dans le New Hampshire.

Évidemment, on viendra nous dire qu’un tel mur, sur des kilomètres de long, coûtera cher, et que le gouvernement n’a pas d’argent.  Toutefois, si l’on compare le coût d’un mur de type New Jersey à celui de l’indemnisation de nombreux blessés graves, annuellement, par la SAAQ, le mur devient, à toutes fins pratiques, un investissement rentable.  Et comme une telle installation permettra de réduire considérablement le nombre de morts sur l’A-50, un tel ouvrage pourra même devenir “électoralement payant”, pour le ministre qui prendra la décision d’aller de l’avant.

Bref, voici, encore une fois, un peu de matière à réflexion, pour les bonzes du MTQ.

Développement urbain: Un psychiatre s’en mêle!

Habituellement, quand il est question de développement urbain, on retrouve, parmi les gens qui prennent part au débat, des urbanistes, dont la science est de plus en plus respectée, des politiciens, qui veulent faire avancer les choses (ou accumuler des votes, ou retourner l’ascenseur à leurs ti-z-amis, ou plusieurs de ces réponses, c’est selon), et de plus en plus, les gens de la place, ceux et celles qui vivent dans le secteur à développer, et qui apportent leur point de vue, plus sentimental que scientifique, à l’affaire.  Mais voilà que maintenant, dans le dossier d’un édifice à bureaux, sur le boulevard Saint-Laurent, à côté du Monument national, un autre intervenant vient s’ajouter au débat, et pas le moindre; un psychiatre!

Bon, d’abord, ne tirons pas de conclusions trop rapidement; le docteur Jean-Dominique Leccia, psychiatre de sa profession, habite le boulevard Saint-Laurent, dans ce qui devient de plus en plus le Quartier des spectacles, depuis trois ans, ce qui en fait, en quelque sorte, un résident de la place, lui aussi.  Sauf que si j’insiste sur sa profession, c’est que ses commentaires, recueillis par Reine Côté, de l’agence QMI, sont directement appuyés par le fait qu’il soit psychiatre.  En fait, il s’oppose à la construction de la tour à bureaux de 12 étages, proposée par la Société de développement Angus (SDA).  Parmi les citations que l’on retrouve dans l’article, reproduit sur le site Canoë, le docteur Leccia estime que “Ce projet va à l’encontre du rythme biologique du quartier. Il va non seulement dénaturer le boulevard Saint-Laurent mais l’asphyxier. Saint-Laurent est un quartier qui vit le jour et surtout la nuit. Une tour à bureaux, c’est l’immobilisation du mouvement.”  Est-ce à dire que le Quartier des spectacles entend vouloir dormir plus tard, le matin, et que l’activité reliée à une tour à bureaux va en empêcher les résidents du quartier?  Plus loin, il avance qu’il faut repenser le projet. Construire un immeuble résidentiel ou encore un hôtel constituerait une solution de remplacement plus acceptable, toujours selon l’article.  Je ne vois pas la différence entre 12 étages de bureaux, et 12 étages d’appartements, ou de chambres d’hôtel; un building, ça reste un building, et son mouvement demeure plutôt immobile.  Non?

Mais sa meilleure parole, c’est celle-ci; “Les personnes qu’on ramasse aux urgences actuellement sont aussi le fait de catastrophes urbanistiques qui opèrent des exclusions, qui coupent les racines et déstabilisent considérablement les gens.”  Si le fait, selon moi, de construire un édifice de 12 étages déstabilisait les gens à ce point, des études auraient été conduites, et il ne se construirait plus d’édifices en hauteur, et ce quelque soit l’endroit dans le monde.  Or, une telle étude, si ça existait, on l’aurait, comme disait la pub.  Je crois seulement que les gens de la place ne veulent pas d’un édifice en hauteur, qui dépasse trop des autres, et qui risque de déranger leurs petites habitudes.  Or, si je me fie au logiciel Google Earth, le Monument national, à côté duquel la SDA veut construire son édifice, se trouve à l’ombre de l’édifice qui abrite le siège social d’Hydro-Québec.  Vous savez, l’édifice avec un gros Q, que l’on a éteint, lors de la crise du verglas, pour ne pas trop déplaire à ceux qui devaient composer avec une panne de courant.  Le building d’Hydro, que je sache, a beaucoup plus que 12 étages, et la construction, tout près, d’une tour à bureaux moins haute que la tour d’Hydro-Québec ne détruira pas vraiment le quartier.  Et de toute façon, s’il fallait ne rien développer, de peur de déstabiliser les gens, nous habiterions tous dans des rez-de-chaussée, et voyagerions encore dans des voitures à chevaux.  Le progrès dérange, nous le savons tous, mais tout développement passe par le progrès.

Bref, certains s’opposent à la construction de cet édifice, comme d’autres s’opposent à celle de l’autoroute 25, entre Montréal et Laval, et d’autres encore sont contre la reconstruction de l’échangeur Turcot.  Quoi que l’on fasse, il y aura toujours des mécontents, et s’il faut tout arrêter parce qu’un locataire va perdre sa vue imprenable sur la ruelle, ou qu’un propriétaire risque de voir la valeur de son immeuble changer, on ne fera jamais rien.  Bon, je ne dis pas qu’il faille tout raser sans rien demander à personne – le “faubourg à’mélasse” en est un cas patent, mais je crois qu’il y a toujours un juste milieu, entre deux extrêmes.  Et que c’est dans des consultations qu’il faut discuter de cela, pas dans les médias.

Affaire Villanueva: Pourquoi ne pas annuler l’enquête publique du coroner?

Le site web Canoë, reprenant une nouvelle de LCN, mentionnait que l’un des principaux témoins de l’enquête publique du coroner sur l’affaire Villanueva, Jonathan Senatus, a plaidé coupable, récemment, à des accusations de possession d’armes prohibées, et de mauvais entreposage d’une arme à feu.  L’entrefilet ouvrait en disant que l’enquête publique du coroner, qui débutera le 25 mai, au Palais de justice de Montréal, s’annonce définitivement plus difficile.  Je ne comprends pas en quel sens; en effet, si Senatus est condamné à une peine de prison, en fonction des crimes pour lesquels il s’est déclaré coupable, les autorités n’auront pas de difficulté à le trouver, lorsque viendra son tour à témoigner.  Peut-être serait-ce dans le sens de sa volubilité, par contre; étant déjà coupable de crimes à caractère violent, peut-être deviendra-t-il « muet comme une carpe », devant le coroner ad hoc, le juge Robert Sansfaçon.

De toute façon, je me dis que plus le temps passe, plus toutes les conditions qui rendaient souhaitable une enquête publique du coroner s’amenuisent, une à une.  De plus en plus de personnes, et de groupes, qui désiraient participer à cette enquête publique, disent maintenant vouloir la boycotter.  Au moment de publier l’article, la Ligue des droits et libertés, et la Ligue des Noirs du Québec, avaient déjà annoncé leur intention de boycotter l’enquête, réclamant plutôt une commission d’enquête qui aborderait des questions comme le profilage racial, et la lutte aux gangs de rue.  À mes yeux, l’une n’empêche pas l’autre; ces deux organismes pourraient participer à l’enquête du coroner, qui tentera de faire la lumière sur l’affaire Villanueva en particulier, et ce tout en demandant leur commission d’enquête, qui fouillera sur le profilage racial et la lutte aux gangs de rue de façon plus globale.  Ce serait là une preuve d’ouverture et de collaboration.  Mais nous assistons plutôt à ce que je pourrais appeler du « profilage judiciaire », en ce sens que si ces deux organismes n’obtiennent pas tout ce qu’ils veulent, ils ne participeront pas.  Autrement dit, ils mettent à profit ce qu’ils disent vouloir combattre, ce qui réduit considérablement leur crédibilité.

Devant cela, ainsi que devant le fait que d’autres organisations veulent aussi boycotter l’enquête publique du coroner, je me demande pourquoi ne pas tout simplement annuler cette enquête?  Si ça continue, les policiers et le coroner ad hoc seront fin seuls, à vouloir en savoir plus long sur l’affaire Villanueva en tant que telle.  J’ai plutôt l’impression que certaines personnes voudraient tout simplement voir les deux policiers impliqués se faire envoyer en prison, et rien d’autre.  Mais ces personnes devront comprendre que lorsqu’il n’y a pas matière à porter des accusations contre des personnes, celles-ci ne sont pas accusées, et il n’y a pas de procès.  C’est comme ça que ça se passe, ici.  À l’heure actuelle, les enquêtes effectuées ne permettent pas de porter d’accusations contre les deux policiers impliqués dans l’affaire, et l’enquête publique du coroner fut instituée pour être bien certain que rien n’a été oublié.  Mais si tout le monde veut la boycotter, alors pourquoi la tenir?  On a qu’à fermer le dossier, c’est tout.

A-40: Qu’est-ce qu’on attend pour compléter les voies de desserte, dans le West-Island?

Ce matin, selon ce que nous apprend ce reportage de LCN, diffusé sur le site Canoë, les usagers de la route en provenance de l’ouest de l’île de Montréal, ainsi que du secteur de Vaudreuil-Dorion, ont eu à subir un bouchon de plusieurs kilomètres, suite à un accident survenu à la hauteur de Kirkland, sur l’autoroute 40.  Il s’agissait d’une collision entre un poids lourd et une voiture, laquelle n’a pas fait de blessés, sauf que le conducteur de la voiture est demeuré coincé dans son véhicule pendant un bon bout de temps.

Or, dans ce secteur, il n’y a pas de voies de desserte, le long de l’A-40, en direction est.  Le fait d’avoir pu diriger la circulation sur celles-ci aurait permis de réduire considérablement le délai d’attente, que les automobilistes ont dû souffrir, ce matin.  Mais les voies de desserte n’ont jamais été construites.

Encore une fois, c’est le retard accumulé dans le développement du réseau autoroutier du grand Montréal, qui s’est fait sentir.

A-40: Épisode 1 – Le côté sombre de l’autoroute Métropolitaine

Tous les utilisateurs de l’autoroute Métropolitaine (A-40), à Montréal, la prennent pour acquis depuis près de 50 ans. La seconde autoroute québécoise construite, après l’autoroute des Laurentides, supporte, bon an mal an, un nombre impressionnant de véhicules, ce qui la classe parmi les routes les plus sollicitées en Amérique du Nord. Nous la voyons tous du dessus, mais le 15 mars dernier, alors qu’il tombait une neige mouillée, je suis allé la voir d’en-dessous. Voici ce que j’en ai vu.

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Ici, à l’angle du boulevard Métropolitain, direction ouest, et du boulevard Provencher, à Saint-Léonard, tout près de l’endroit où les voies de service de l’autoroute deviennent le boulevard Crémazie. L’effritement du béton sur le pilier est évident, quoique j’aie eu à l’encercler, sur la photo.

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Cette fois, il est on ne peut plus évident. Certaines parties des terrains situés sous les sections surélevées de l’autoroute sont louées à des entreprises. La première, allant du début de la première section surélevée, un peu à l’est du boulevard Provencher, jusqu’au boulevard Pie-IX, est louée par John Scotti Automobiles, et est constamment surveillée par des chiens de garde.

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Ici, près du boulevard Pie-IX, une partie d’un rapiéçage récent n’a visiblement pas tenu le coup.

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L’effritement du béton des piliers de soutènement de la Métropolitaine est très fréquent.

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Encerclé en jaune, sur cette image, quelque chose semble sortir de ce joint. Est-ce du bois, ou du carton? À moins que ce ne soit autre chose. À première vue, cela peut sembler inquiétant.

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Un autre joint, ici. Cette fois, c’est le béton qui est effrité, au niveau du joint.

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C’est le plafond, ici, qui montre des signes de faiblesse. En passant, je précise que je me déplace d’est en ouest, pour prendre les photos, et que je suis entré sous la structure juste à l’ouest du boulevard Pie-IX.

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Sur cette pose, le béton du plafond a réagi bizarrement à l’usure du temps, comme si la structure de l’autoroute s’était affalée sur le pilier.

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Une autre tige d’armature à nu, cette fois au point de rencontre d’un pilier et du plafond.

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Un bout de grillage, comme on en voit de plus en plus sous les structures, à travers le Québec, dont le but est d’empêcher des fragments de béton de se retrouver dans votre pare-brise. Nous sommes au-dessus de la 22e Avenue.

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Cet effritement du béton, qui dévoile lui aussi des tiges d’armature, a été marqué deux fois pour réparation. On voit des jets de peinture orange, et bleue.

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Cette vue en profondeur montre bien que les pires dommages au recouvrement du plafond se retrouvent toujours au centre, là où sont situées les prises d’égoût pluvial.

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L’effritement du béton dévoile les tiges d’armature de deux piliers doubles. Ces piliers doubles se situent au niveau des joints de dilatation, tout le long de la structure.

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Ici, nous voyons l’effritement du béton à l’intérieur du joint d’un pilier double.

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Encore des tiges d’armature à nu.

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Cette vue nous montre bien l’état des lieux, sous la Métropolitaine. Les rapiéçages, les bouts de grillages, et même les fuites d’eau s’y succèdent, le tout au beau milieu des boîtes et des conduits électriques.

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Une autre illustration de l’état de délabrement de l’autoroute 40, à Montréal.

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L’effritement du béton, cette fois sur la bretelle menant du boulevard Crémazie vers la Métropolitaine, en direction ouest. Le tout se trouve au-dessus de la 19e Avenue.

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Sur le panneau, installé par la Société Parc-Auto du Québec (SPAQ), un organisme gouvernemental devenu privé en 1992, qui gère plus de 39,000 places de stationnement, dont ceux situés sous la Métropolitaine, on peut lire « Pour abonnement mensuel, appelez au (514) 288-6525 ». Compte tenu de l’état de ce pilier double, par contre, j’avoue que j’y penserais à deux fois avant de mettre mon véhicule sous l’autoroute.

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Gros plan du pilier où se trouve le panneau de la photo précédente, à la hauteur de la 19e Avenue.

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Autre vue du plafond, où les dommages sont évidents. À noter, la boîte de jonction électrique, qui n’a plus de couvercle, qui voisine la longue fissure, toute humide, au centre du plafond.

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Nous voyons ici le point de raccord de la bretelle d’entrée, du boulevard Crémazie vers l’A-40 ouest, d’où provient un important écoulement d’eau, encerclé en jaune, et la formation de glace au sol, cette fois encerclée en noir. Évidemment, le béton du pilier est effrité. Le tout, au-dessus de l’avenue Léonard-de-Vinci.

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Cette poutre est supposée maintenir l’autoroute, au niveau de l’avenue Léonard-de-Vinci. Devrait-on lui faire confiance encore longtemps?

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Autre bout de grillage, cette fois au-dessus de la 16e Avenue.

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Un autre pilier montrant des tiges d’armature à nu, à la hauteur du kilomètre 75,6 de l’autoroute Métropolitaine. Les voitures que l’on voit sont sur la 15e Avenue.

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Encerclés ici, des stalactites (je sais, nous ne sommes pas dans une caverne, mais bon, vous comprenez ce que je veux dire) de couleurs bizarres.

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Voici une affiche qui en dit long sur l’état de décrépitude de l’autoroute Métropolitaine. En fait, quelqu’un pourrait me dire c’est quoi, du « lait de béton »? On peut traire les autoroutes surélevées, maintenant?

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Au fond de cette fissure, il semble que ce soit un morceau de bois, qui a probablement dû servir de forme à un rapiéçage de béton de la surface.

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Cette fois, c’est le raccordement de la bretelle de sortie de l’A-40 ouest vers le boulevard Saint-Michel. L’écoulement d’eau y est moins important, quoique présent, comme le montre le stalactite, mais les dommages au béton sont plutôt impressionnants.

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D’autres dommages au béton de la bretelle de la sortie Saint-Michel, venant de l’A-40 ouest. C’est au-dessus de l’avenue Musset.

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D’autres tiges d’armature à nu, malgré les rapiéçages. Toujours au même endroit.

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Ici, les clients du Cherry Pub ne sont pas trop nerveux. Il s’agit du point de raccordement au sol de la bretelle du boulevard Saint-Michel vers la Métropolitaine, en direction est.

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Encore du béton effrité, et des tiges d’armature à nu, cette fois accompagnés d’une fissure qui fait presque toute la hauteur du pilier.

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Un autre joint de dilatation dont le béton s’est effrité.

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Une section inutilisée, sous la Métropolitaine, au milieu du « rond-point » du boulevard Saint-Michel. Malgré que les piliers semblent moins effrités, le centre de la structure surélevée souffre des mêmes dommages que ce que l’on vu jusqu’à maintenant.

Ces photos ne couvrent que la section la plus à l’est de la structure surélevée de l’autoroute Métropolitaine, et ce sur moins d’un kilomètre et demi. Il y a donc suffisamment de matière à photos pour les semaines à venir. D’ailleurs, compte tenu bien sûr de mon emploi du temps, et des caprices de Dame Nature, je tenterai de prendre d’autres poses de la vieillissante autoroute Métropolitaine. Le but de ces photos n’est pas de faire peur aux gens, mais plutôt de faire réagir les autorités aux problèmes causés par le manque d’entretien flagrant de cette voie rapide surélevée. Malgré les dommages qui semblent importants, la structure devrait pouvoir tenir le coup pour quelques années encore.

Dans les faits, le plan de match du MTQ, en 2000, lors de la présentation de la maquette du projet de la rue Notre-Dame, à l’époque du ministre péquiste Guy Chevrette, était de terminer la nouvelle voie rapide pour 2005, afin qu’elle puisse servir d’alternative lors de la reconstruction de la Métropolitaine, qui devait commencer vers 2006. Nous savons tous que les plans ont considérablement changé depuis. Nous sommes en 2008, et l’alternative à la Métropolitaine a fait l’objet d’une cinquième annonce en six ans, l’été dernier. En fait, rien d’autre que du verbiage n’a été fait dans tout ce dossier. Ce n’est donc pas demain la veille du jour où l’on verra une rénovation complète de l’autoroute Métropolitaine.