Lettre ouverte de Richard Desjardins: Bof…

Avez-vous lu la lettre ouverte de Richard Desjardins, à la page 34 du Journal de Montréal de ce matin?  Je viens de le faire, et en toute franchise, les propos de cet artiste de l’Abitibi ne m’ont pas jeté par terre.  Par contre, certains passages ont attiré mon attention.

Je dois avouer bien humblement que Desjardins est le premier personnage public, dans cette campagne électorale, à ramener sur le tapis la fameuse Loi sur la clarté, que Stéphane Dion, alors ministre responsable de l’unité canadienne, sous Jean Chrétien, a fait adopter suite au référendum de 1995, dont les résultats serrés ont effarouché tout l’establishment libéral, ainsi que la majorité des fédéralistes.  Il est vrai que plusieurs québécois ont encore cette loi de travers dans la gorge, et entendent bien lui en faire payer le prix.

Un autre passage m’a, quant à lui, fait bien rire.  Desjardins dit que « Ceux qui sont tannés d’entendre parler «social, environnemental, culturel» et qui se sentaient un peu coincés dans cette gang de sciences humaines pas d’maths, eh bien, ils vont se défouler. »  Je présume qu’il parle de ceux que je tenterais de décrire comme étant la majorité silencieuse, ceux qui commencent à en avoir assez des demandes de la go-gauche socialisante, qui coûtent plutôt cher, compte tenu de ce qu’elles rapportent.  Desjardins tenterait-il de leur remettre « le nez dans leur caca », avec ce qu’il écrit par la suite, entre parenthèses, à savoir que « En fait, tout a commencé avec la publication du fameux code de vie d’Hérouxville qui interdit la lapidation des femmes adultères mais ne semble pas proscrire l’inceste. Ni les coupes à blanc, ni les mégaporcheries. »  Peut-être que ce code de vie a déclenché bien des choses, mais j’ai l’impression que le rapprochement que fait Desjardins, entre les gens qui ont autre chose à penser que les artistes, et l’absurdité du code de vie d’Hérouxville, est un couteau à deux tranchants; si d’un côté il dénonce le fait qu’une certaine droite, sans foi ni loi (quoi que c’est plutôt le contraire est normalement associé à la droite), est ressortie de toute l’affaire des accommodements raisonnables, de l’autre côté, il risque de laisser croire que la majorité silencieuse ne comprend rien à rien (comme si les gens n’étaient pas capables de comprendre le sens réel du code de vie d’Hérouxville), ce qui donnerait, comme résultat, que toute cette partie de la population pourrait se sentir insultée par un tel rapprochement.  Cette insulte pourrait même se confirmer davantage pour les plus croyants, parmi cette majorité silencieuse, compte tenu de l’attaque que Desjardins fait envers le clergé, dans le paragraphe qui suit, dans sa lettre.

Le chanteur tente ensuite une image choc en disant que « la droite décomplexée, ça sort la strap. »  Il donne ensuite des exemples.  « Ça met en prison pour la vie des kids de quatorze ans qui ont perdu la tête à un moment donné. »  Peut-être que si c’était ses propres parents, qui étaient lâchement assassinés par ledit kid de quatorze ans, il voudrait peut-être le voir en prison à vie, lui aussi.  « Ça laisse un ressortissant juvénile canadien se faire juger en cour martiale américaine à Guantanamo. »  Faudrait-il d’abord spécifier de quoi le ressortissant juvénile canadien est accusé, au juste; peut-être que la cour martiale américaine à Guantanamo est le meilleur endroit pour le juger, selon les gestes qu’on lui reproche.  La question, c’est que dans plusieurs pays, dont le Canada, la justice a fait preuve de largesse envers de nombreux individus, au point que plusieurs proches de victimes disent que la justice est plus clémente pour les accusés que pour leurs victimes.  C’est ben beau, de laisser une chance à un accusé, afin qu’il puisse refaire sa vie dans le droit chemin, mais avec le temps, beaucoup de repris de justice ont profité de ces largesses, et il faut donc donner un coup de barre dans l’autre sens, afin de ramener un peu plus de fermeté, dans la justice.

Évidemment, on se doutait bien que Desjardins allait revenir sur l’affaire des « Artisses », puisqu’il en fait lui-même partie.  Comme tous les autres, il « oublie » de mentionner que les 45 millions$ coupés font partie d’un budget beaucoup plus vaste, qui varie entre 2,1 et 3,2 milliards$, selon les sources.  On pourrait peut-être lui rappeler que les 20% des artistes qui font plus de 20,000$ par année (compte tenu que 80% d’entre-eux font moins de 20,000$, il faut donc croire que l’autre 20% fait plus, et même beaucoup plus, pour certains) pourraient peut-être contribuer davantage, que ce soit en temps, en argent, ou autrement, à la formation des artistes de la relève, au sein des écoles de formation « qui passent à la trappe », comme le dit Desjardins lui-même.  Il tente un autre rapprochement, cette fois avec l’achat d’hélicoptères militaires, laissant croire que ces hélicos ne servent qu’en temps de guerre.  Lors de sauvetages maritimes, par exemple, les hélicoptères actuels de l’armée canadienne ne sont plus vraiment fiables, et un jour ou l’autre, il faut bien les remplacer.  Tout comme Desjardins doit bien remplacer sa voiture, de temps en temps.

Si l’armée canadienne a comme mission d’aller rétablir la démocratie, en Afghanistan, c’est parce que les afghans en ont fait la demande, et que le Canada est membre de l’ONU, et de l’OTAN, donc qu’il doit faire sa part, là-bas.  Si nous ne sommes pas au Soudan, au Zimbabwe, en Arabie Saoudite, en Birmanie, en Chine ou en Russie, c’est probablement parce que ces pays n’en ont pas fait la demande.

Ensuite, Desjardins entremêle l’économie, les jobs, l’environnement, et le contrôle étranger d’entreprises canadiennes, dans un genre de labyrinthe à travers lequel une chatte y perdrait ses petits.  C’est quoi, le rapport, entre la pollution causée par l’extraction massive du pétrole bitumineux de l’Alberta, et le contrôle étranger d’une fonderie de cuivre de son coin de pays?  Pourrait-il comprendre que sans ces intérêts étrangers, les entreprises en question seraient peut-être fermées, aujourd’hui?  Pourrait-il admettre que sans des contrôles fermes des dépenses gouvernementales, on pourrait dire, comme lui-même l’a fait dans l’un de ses propres spectacles, qu’à cause de la récession économique actuelle, la lumière, au bout de tunnel, est fermée jusqu’à nouvel ordre?

C’est facile de dire, à propos de Harper, « Bloquons lui la route et construisons la nôtre. Malgré le PQ, complètement perdu dans son suicide. »  Mais justement.  Ta route, Desjardins, elle consiste en quoi?  Si tu as une meilleure idée de ce qu’il faut faire, pourquoi tu ne mets pas ta face sur des pancartes, à Rouyn-Noranda, dans l’espace laissé vacant par les libéraux?  Pourquoi ne fais-tu pas le saut en politique?  Avec tous les contacts que tu as su tisser, au fil des ans, tu aurais certainement de quoi faire une organisation du tonnerre, non?  Si tu crois que le chemin des conservateurs n’est pas le bon, dans quoi veux-tu embarquer le peuple québécois?  Dans le bloc?  Ça fait 18 ans que ça dure, et depuis l’arrivée des conservateurs, le Québec commence à peine à reprendre sa respiration, au niveau économique.  La situation actuelle a besoin d’un coup de barre vers la droite, afin de revenir sur la bonne voie.  Et ce n’est définitivement pas Richard Desjardins qui va le donner.

Alors, si le chanteur de l’Abitibi veut barrer le chemin à Harper, lundi soir à 17 heures, au Forestel, à Val-d’Or, il ne doit pas compter sur moi.  Pas parce que je refuse de faire les 6 heures et 4 minutes, et les 525 kilomètres, qui séparent ma résidence du lieu dit, selon Google Maps; j’habiterais en-face que je n’irais pas plus.

A-50, vers Thurso: Ça ne sera pas très long!

Je vous l’avais dit, que j’étais allé voir d’autres travaux, après mon escapade, alors que j’étais toujours en vacances.  Je suis allé pousser une pointe en Outaouais, pour voir où en étaient les travaux du tronçon Ange-Gardien/Thurso.  Ça ne sera pas très long que tout le monde pourra rouler dessus, selon moi.  Voyez par vous-mêmes!

Voici la sortie 187, en direction est, qui sera, pour quelques temps, le nouveau terminus de l’A-50, depuis Gatineau.

Je suis sous le viaduc de la route 317, à Lochaber, au nord de Thurso, et je vise un rocher, qui sera détruit lors de la construction de la deuxième chaussée.  Quand cela aura lieu?  Aucune idée!  Voici une première pose,…

…puis une deuxième, pour laquelle je me suis tourné vers la gauche,…

…puis encore un peu plus, pour en voir l’extrémité, qui descend vers la rivière Blanche.

Parlant de la rivière Blanche, nous voyons ici le pont, qui la franchit.  Au loin, le viaduc de la montée Parent, toujours à Lochaber.

La supersignalisation est installée, et comme ce fut le cas pour les panneaux de l’Ange-Gardien, les espaces, entre les lettres, sont mesurés un peu bizarrement.

C’était un dimanche, et il n’y avait pas de travaux.  Toute la machinerie était donc à l’arrêt.  Près du viaduc de la montée Parent.

Un peu plus loin, le panneau qui annonce la sortie, dans un kilomètre.

J’avais pris une pose semblable, lors de mon dernier passage, vous vous souvenez?  C’est la montée Ranger, depuis le viaduc de l’A-50.

Vous pouvez vous donner une idée de grandeur des lieux, avec cette image.  Derrière la blogue-mobile, c’est ce qui dépasse du massif rocheux.  N’oubliez pas qu’il y a une autre route, sous le viaduc.

Vous souvenez-vous de cette photo?  Elle date du 25 mai, et montre l’état des lieux, à l’est de la montée Laurin.

Et voilà le même endroit, en date du 31 août dernier.  C’est dire, ce qui peut se produire, en trois mois et des poussières.

En continuant vers l’est, au-delà de la montée Laurin, la vue est plutôt impressionnante.

Le site web du MTQ parle toujours d’une ouverture en 2008, pour ce tronçon, et à voir l’avancement des travaux, ça ne saurait pas tarder, tout comme c’est également la cas pour le tronçon entre Lachute et Grenville-sur-la-Rouge.  Je m’attends à une ouverture vers novembre, pour ces deux tronçons.  D’ailleurs, on pouvait lire, aujourd’hui, dans le Journal de Montréal, un petit article de la Presse canadienne, qui disait que des bandes rugueuses seraient effectuées sur la ligne médiane de tout le tronçon de 43 kilomètres de l’A-50, dont les 15 kilomètres du nouveau tronçon entre Lachute et Grenville-sur-la-Rouge.

Le tout sera fait dans le cadre d’un projet-pilote, dans le but de savoir si une telle innovation, déjà utilisée ailleurs en Amérique du Nord, sauvera des vies aussi chez nous.  Nous savons que les routes de la région des Laurentides, dont l’A-50, sont particulièrement dangereuses, en ce qui concerne les dépassements en zone interdite.

Bon, maintenant que vous savez que c’est en Outaouais, que je suis allé, lors de ma dernière sortie, avec la blogue-mobile, je vous laisse deviner quel autre chantier j’ai visité, pour la toute permière fois.  Vous verrez les photos de cet autre chantier bientôt.

QC-175: Entre Laterrière et la route 169

Les dernières photos que j’ai prises, lors de mon escapade, furent plutôt intéressantes, surtout lorsque je parviens à rouler sur un chantier presque terminé.  Et c’est arrivé (eh oui, encore!) sur la route 175, quelque part entre le secteur Laterrière, de la ville de Saguenay, et l’intersection de la route 169, dans la Réserve faunique des Laurentides.  Les photos furent prises vers le sud, sauf avis contraire.

Aux environs du kilomètre 227, à l’entrée nord de la réserve faunique.

Près du kilomètre 219, où une bretelle qui permet de passer de deux chaussées à une seule (que l’on appellera désormais un « deux-dans-un ») existe toujours.

Le deux-dans-un du kilomètre 213 est encore plus frais, mais désormais inutilisé.  La photo fut prise en regardant vers le nord.

Au kilomètre 209, toutefois, il faudra vraiment passer de deux chaussées à une seule.  À moins que…

…eh ben ouais, nous en avons la preuve, maintenant; Richard3 a développé une dépendance à l’asphalte nouvellement appliquée!  Ici, on s’affaire à quelques travaux de finition, entre les deux chaussées.  Nous sommes aux environs du kilomètre 206.

Environ un kilomètre plus loin, ce sont des installateurs de signalisation, qui sont en plein travail.

La base d’opérations de l’un des entrepreneurs de ce méga-chantier, à la hauteur du chemin d’accès au Camp Cyriac.

Nous sommes entre les kilomètres 201 et 200, sur la nouvelle chaussée, et l’on voit très bien l’ancienne, à gauche, où l’on circulait encore dans les deux directions, lors de mon passage.

Un peu au sud du pont de la rivière Gilbert, des travailleurs complètent ce qui semble être un autre deux-dans-un, qui servira lors de l’ouverture de ce nouveau tronçon, qui ne saurait tarder, à voir l’avancement des travaux.

Voilà une raison de plus d’avoir procédé à l’achat d’un nouvel appareil-photo.  Celle-ci fut prise avec le zoom au maximum, c’est à dire en 4,0x, mais comme il s’agit d’un zoom numérique, et non optique, ça donne des résultats merdiques, comme on peut le voir ici.  Ce sont les mêmes travaux que sur la pose précédente, mais vus vers le nord, cette fois.  Et la voiture blanche, stationnée en travers, c’est une auto-patrouille de la SQ.

Au kilomètre 190, l’emprise de la nouvelle chaussée est déboisée,…

…alors qu’un kilomètre plus loin, le dynamitage, et le terrassement, sont déjà entamés.

Près du kilomètre 188, j’ai pris le temps de m’arrêter, puis de descendre de la blogue-mobile, afin de prendre cette photo vers le sud,…

…ainsi que celle-ci, vers le nord, où l’on voit le secteur déboisé, mais pas encore dynamité.

Ici, au kilomètre 184, on gruge littéralement la montagne.  Les énormes camions transportent la pierre, fraîchement dynamitée, vers un site de concassage, afin de continuer le terrassement de la nouvelle chaussée.

Ici, la nouvelle chaussée n’est plus à droite, mais plutôt à gauche.  Nous sommes au kilomètre 182,5.

Voici un beau pont tout neuf, qui traverse une rivière, probablement la petite rivière Pikauba.  C’est au kilomètre 178.

Cette fois encore, le soleil me rattrape.  On le voit plus difficilement, à cause de l’ombre, mais il y a une ouverture dans la forêt, près du kilomètre 172.  Comme je regarde vers le sud, cela indique que la nouvelle chaussée est de retour à droite.

Et voici l’intersection des routes 175 et 169.  Je présume qu’il sera modifié, compte tenu de la construction de la nouvelle chaussée.

Évidemment, j’ai dû me dépêcher, pour prendre les photos, parce que le soleil me rattrapait, et que l’ombre de cette fin de journée faisait que les images ne sortaient pas bien.  Par contre, je devrai retourner dans la réserve, avant les premières neiges, afin de prendre certains détails de ce secteur, ainsi que tout le secteur au sud de l’Étape, où d’autres travaux, reliés à ce même méga-chantier, sont présentement en cours.

Un autre problème qui survient, lorsque l’on veut prendre des photos de chantiers de construction sur une route ouverte à la circulation, c’est que l’on ne peut pas toujours prendre les sites les plus spectaculaires, puisqu’il est impossible de s’y arrêter sans nuire à la circulation, déjà perturbée par les travaux eux-mêmes.  Par contre, les images que vous voyez ici vous donnent quand même une idée de grandeur de ce chantier, auquel participe aussi le gouvernement fédéral.

Ceci fait le tour des photos que j’ai prises lors de mon escapade de vacances.  J’espère que celles-ci vous ont plu.  Dans les jours qui viennent, vous pourrez voir d’autres images prises pendant mes vacances, mais lors d’une autre sortie de la blogue-mobile.  J’espère aussi, prochainement, pouvoir mettre à l’épreuve mon tout nouvel appareil-photo, qui me permettra de prendre de bien meilleures photos à distance.

A-20: Bientôt à Mont-Joli!

Nous sommes en période de travaux routiers, au Québec.  Pendant que le gouvernement de notre société distincte (que dis-je, de notre nation!) parle d’un effort sans précédent, je suis plutôt du genre à tempérer, et à parler de rattrapage forcé; le Québec est tellement en retard, autant dans le développement de son réseau routier que dans son entretien, que l’on pourrait presque tenir un fil de presse actif, avec les fermetures, et les restrictions de charge, appliquées aux infrastructures.

Mais bon, la série a beau s’appeler « Les merdes du MTQ », les fonctionnaires doivent aussi avouer que j’illustre également les bons coups.  En voici justement un; le prolongement de l’A-20 vers Mont-Joli.  Je vous montre d’abord sa fin actuelle, à l’intersection de la route 298, à Sainte-Luce.

Le promontoire sud du viaduc de la route 298, à Sainte-Luce, avec l’intersection de la bretelle de sortie de l’A-20 est.

Au lieu d’installer le panneau entier, et de camoufler la partie du bas, les installateurs de celui-ci en ont tout simplement retiré la partie du bas.

Vu depuis le viaduc de la route 298, l’entrée vers l’A-20 ouest fait l’objet d’un détour bizarre, dont la seule raison, à ce que j’en ai vu, est de créer une aire de contrôle, à l’usage des « petits bonhommes verts ».  Non, il ne s’agit pas des candidats du parti pro-environnementaliste, ni d’un contingent d’extra-terrestres, et non plus de militants de Greenpeace.  Ce sobriquet désigne plutôt des contrôleurs routiers de la Société de l’assurance-automobile du Québec (SAAQ), qui veillent à l’application de la loi 430, qui régit l’utilisation des camions lourds, le temps de travail des chauffeurs, etc.  En fait, ce surnom est relié à la couleur des uniformes des contrôleurs routiers.

Toujours depuis le viaduc de Sainte-Luce, on regarde cette fois l’A-20 est, qui file vers Mont-Joli, et sur laquelle on en est rendus aux travaux d’asphaltage.  Même que j’ai roulé dessus, mais n’allez le dire à personne!

Pour la partie « horreur » de ce billet, je n’avais rien sous les yeux, puisqu’il s’agit d’une construction relativement nouvelle.  J’ai donc dû me résigner à photographier cette araignée, en plein travail de tricot, suspendue à l’un des panneaux de petite signalisation.

Cette fois-ci, le soleil « ne roulait pas de mon bord », ce qui a donné un contrejour terrible.  Il s’agit d’un autre demi-panneau, désignant la route 298 est, vers le secteur Luceville de la municipalité de Sainte-Luce.

Je suis sur le viaduc de la route Carrier, toujours à Sainte-Luce, et je regarde l’A-20 ouest,…

…puis je me retourne, pour vous montrer l’A-20 est.

Je suis maintenant à l’extrémité ouest de l’une des nouvelles voies de desserte, à moins de 2 kilomètres de la route Jacques-Cartier (route 132), à Mont-Joli.  Les travaux d’asphaltage étaient rendus à cet endroit, lors de mon passage.

Il y a des travaux d’envergure, à la hauteur de Mont-Joli, pour l’arrivée de l’A-20.  Ici, nous sommes au nord de l’avenue Perreault Ouest,…

…alors que nous voyons un carrefour giratoire, tout juste en face.  Il se situe dans un prolongement, à l’ouest du boulevard Gaboury, du boulevard Jacques-Cartier, et devrait raccorder les bretelles d’accès à l’A-20 à ces boulevards, ainsi qu’à l’avenue Perreault Ouest.

Ici, un camion déverse son contenu sur un terrain, le long du prolongement, vers l’ouest, du boulevard Jacques-Cartier.

Je suis légèrement au nord de l’accès à l’aéroport de Mont-Joli, et à voir cette image, on dirait bien qu’on s’apprête à construire une nouvelle route 132, à cet endroit.

Je suis curieux de voir l’aménagement final de l’A-20, suite à ces travaux, afin de savoir si un autre prolongement sera possible.  Il manque encore environ 80 kilomètres d’autoroute, entre Saint-Georges de-Cacouna et Le Bic, qui devront être complétés, avant que l’on puisse dire que le Bas-du-Fleuve soit vraiment relié au réseau autoroutier du Québec.  Et encore, il ne s’agit que d’une super-2!  D’ailleurs, nous savons tous que les super-2 sont des solutions temporaires, et très peu sécuritaires.

Alors espérons que la suite des choses nous apporte enfin une vraie autoroute vers le Bas-du-Fleuve.

MISE À JOUR – 21 JANVIER 2009

Selon ce communiqué du MTQ, émis le 2 décembre 2008, l’A-20, entre Sainte-Luce et Mont-Joli, y compris le nouveau carrefour giratoire, sur la route 132, est ouvert à la circulation depuis 10h00, ce matin-là.  Cela confirme un commentaire de Sam, qui m’avisait que cette section était ouverte.

A-85/QC-185: Saint-Louis-du-Ha! Ha! (3- Le nord du village)

Voici la dernière étape des images illustrant la série de chantiers de la future autoroute 85, à Saint-Louis-du-Ha! Ha!.  Nous jetons un regard, cette fois, sur les activités situées au nord du village.

Vous voyez ici les bretelles, d’entrée et de sortie, de ce qui sera l’échangeur de l’A-85 nord, qui desservira le village de Saint-Louis-du-Ha! Ha!  Elles se raccordent au prolongement de la rue Marquis.

Voici une suite d’images, prises du sud vers le nord, qui montrent que…

…si les bretelles sont, à toutes fins pratiques, complétées,…

…les deux chaussées commencent à peine à prendre forme,…

…et qu’il reste encore beaucoup de travail à accomplir.

Pour les trois photos suivantes, je me suis déplacé près de ce qui était le motel Francoeur, au nord du village.  Ici, on voit le chantier vers le sud,…

…alors qu’ici, nous sommes directement en face de l’ancien motel, où il ne semble plus y avoir d’activité.

Toujours depuis le même endroit, quand on regarde un peu plus au nord, on constate que les travaux de terrassement n’en sont qu’à leurs premiers balbutiements.

Dernière photo de chantier, vers le nord, depuis la côte, là où l’actuelle route 185 se séparait en deux chaussées distinctes, un peu au nord de l’intersection de la rue Commerciale.

Voilà, c’est terminé en ce qui concerne le duo A-85/QC-185.  Si l’on se fie au site web du MTQ, les travaux que l’on a vus, dans l’ensemble des quatre billets, ont débuté en 2006.  Aucune date de fin des travaux n’est mentionnée, ce qui laisse croire que l’ouverture ne se fera pas avant la fin de 2009, peut-être même en 2010.

Il reste deux autres tronçons à compléter, si l’on veut obtenir une véritable autoroute depuis l’A-20 jusqu’à la frontière du Nouveau-Brunswick.  Celui situé au nord du site de la dernière photo est d’une longueur de quelques 40 kilomètres, et s’étend jusqu’à Saint-Antonin.  Le MTQ est dans l’attente de l’avis de recevabilité du Ministère du développement durable, de l’environnement et des parcs (MDDEP), suite au dépôt, en août 2007, de l’étude environnementale.  Quant à celui qui va de Cabano à la frontière, il sera composé de trois chantiers distincts (de Cabano à Notre-Dame-du-Lac, sur 6 km, de Notre-Dame-du-Lac à Dégelis, sur 14 km, et de Dégelis à la frontière, sur 13 km), totalisant 33 kilomètres, et entrecoupés par les aménagements déjà accomplis par le MTQ, soit à Notre-Dame-du-Lac, sur 1,8 km, en 2002, et à Dégelis, sur 1,2 km, en 2004.  Dans ce dossier, toujours selon le site web du MTQ, la préparation des plans et devis a débuté en mai 2008, une fois que le BAPE ait rendu public son rapport, ce qui fut fait le 24 avril 2007.

Ne reste plus qu’à espérer que la suite des choses se fasse avec diligence, si l’on veut rouler, un jour, sur une autoroute sécuritaire, entre Rivière-du-Loup et Edmundston.  Encore une fois, le Québec sera le chaînon manquant, dans ce dossier, puisque la portion néobrunswicoise de la route Transcanadienne (NB-2) est désormais complétée sur deux chaussées distinctes depuis la fin de 2007.