A-50: Un reportage très intéressant

Les téléspectateurs de la grande région de l’Outaouais, qui ont visionné le Téléjournal de 18h00, édition Ottawa-Gatineau, de la Société Radio-Canada, ont pu y voir un reportage* de Martin Gauthier, qui parlait de la sécurité de l’autoroute 50 qui, comme on le sait, est ouverte entre Gatineau (Buckingham) et Lochaber, au nord de Thurso, depuis un an.

Selon les statistiques du MTQ, ce nouveau tronçon de l’A-50, construit en super-2, fut le théâtre de 3 accidents mortels, depuis son ouverture, alors que 4 accidents mortels se sont produits en 5 ans sur la route 148, dans le même secteur.  Le reporter a rencontré plusieurs personnes, afin de bien étoffer son ouvrage.  Nommons le ministre délégué aux transports, Norman MacMillan, le directeur du Service de prévention des incendies de Lachute, Pierre Morand, la directrice du Département de génie de la construction de l’École de technologie supérieure (ÉTS) de l’Université du Québec, Michèle St-Jacques, le député fédéral d’Argenteuil-Papineau-Mirabel, le bloquiste Mario Laframboise, le chef du Service des incendies de Lochaber, Mario Mongeon, ainsi que le survivant d’un accident mortel, sur l’A-50,… Louis-Philippe Lafleur.   Eh oui, le même Louis-Philippe Lafleur qui est venu commenter certains billets, ici, sur les dangers de ce que l’on appelle désormais « l’autoroute de la mort ».

Personnellement, j’ai trouvé ce reportage très intéressant.  Martin Gauthier a tenté – et plutôt bien réussi – d’amener deux visions du dossier de l’A-50 à s’affronter, à savoir d’un côté, le désarroi d’une victime, qui doit refaire complètement sa vie, et de l’autre, l’intransigeance d’un ministre, qui se replie sur le fait que le débat a eu lieu, et qu’il n’est définitivement pas intéressé de le recommencer maintenant.  Bref, le côté humain contre le côté politique.  À voir la réaction du ministre MacMillan, la construction de la seconde chaussée ne semble pas pour demain; il dit vouloir attendre que l’A-50 soit ouverte en entier avant d’envisager la question.  Justement, parmi les commentaires envoyés par les visiteurs du site de la SRC, l’un d’eux traite du fait que l’on se base sur les données de circulation actuelles, au lieu de figurer ce qu’elles seraient dans l’avenir.

En fait, quand on regarde ce qui se passe ailleurs, avec l’Atlas des transports, du MTQ, on y retrouve des statistiques étonnantes; dans la Réserve faunique des Laurentides, par exemple, la route 175 avait un débit de circulation journalier moyen annuel (DJMA) de 3300 véhicules, en 2006, et pourtant, on s’apprête à compléter la reconstruction de la route 175 sur deux chaussées séparées.  Nous sommes passablement loin des 10,000 véhicules par jour requis pour construire une autoroute digne du nom.  Évidemment, on nous dira que la route 175 connaissait – et connaît encore – une problématique de sécurité bien particulière; je veux bien le croire, mais n’est-ce pas là l’une des principales raisons pour laquelle il faut construire l’A-50 sur deux chaussées séparées, la sécurité?

Malheureusement pour les citoyens des régions des Basses-Laurentides, et de l’Outaouais, ainsi que pour les utilisateurs du réseau routier de ces régions, il semble que malgré le superbe reportage de Martin Gauthier, la classe politique semble s’être débarrassé d’une patate chaude en permettant la construction de la première chaussée de l’A-50, et que quiconque voudra que celle-ci devienne une « vraie » autoroute se fera dire que l’on a tenu promesse, et que maintenant, on a « pu une cenne ».

* Le lien conduit à un article, à la fin duquel on retrouve un lien vers le reportage.  On peut également laisser un commentaire.

Transport en commun: À Montréal-Est, c’est la STM! Sinon,…

Dans le passé, j’avais osé faire des liens entre les syndicats et la mafia, en ce qui concerne certaines de leurs façons de faire, entre autres dans ce billet, où il est question des chauffeurs de la Société de transport de Montréal (STM).  Eh bien, force est de constater que nous n’avions pas encore tout vu; je viens de constater, une fois de plus, que la « méthode forte » est toujours en force (c’est le cas de le dire!), et les passagers d’une navette, à Montréal-Est, l’ont appris à leurs dépens.

C’est que la ville de Montréal-Est, face au service déficient de la STM, contre lequel plusieurs citoyens se sont plaints, et ce depuis un bon bout de temps, a décidé de mettre en place un service de navette, gratuit, entre la ville et la station de métro Honoré-Beaugrand.  Pour ce faire, Montréal-Est a donc fourni gratuitement son autobus, qui sert principalement lors de sorties organisées, et un chauffeur, aux citoyens qui demandaient l’aide de la ville.  Une première tentative avait été mise en place l’automne dernier, mais la STM s’y était opposée, et la ville de Montréal-Est avait fait marche arrière.  Devant les plaintes constantes des citoyens, qui doivent se contenter de regarder passer des autobus déjà remplis à capacité, la ville a donc effectué une nouvelle tentative cette année.  Or, le 7 octobre dernier, alors que l’autobus de la ville (plusieurs villes, ou arrondissements, possèdent aussi un ou des autobus, dont Anjou) circulait en direction de la station de métro, il a subi un « assaut », pour reprendre les termes du directeur général de Montréal-Est, Louis Lemay.  On a forcé le véhicule à s’arrêter, et tous les passagers en ont été expulsés.  Le chauffeur a été bousculé, et menacé de représailles, puis l’autobus a finalement été vandalisé, de façon à ce qu’il ne puisse plus reprendre la route.  Les vandales, une trentaine d’hommes et de femmes, ont dégonflé les pneus du véhicule, ont apposé des autocollants du SCFP (Syndicat canadien de la fonction publique, centrale qui représente les chauffeurs de la STM) dans le pare-brise, et interdit que l’autobus reprenne la route.  Je me demande de quel droit des vandales peuvent émettre une interdiction, mais c’est ce que rapporte l’article de Serge Labrosse, du Journal de Montréal, article repris par le site Canoë.  Évidemment, le directeur général de Montréal-Est ne mâche pas ses mots, et déclare que « Ces gens-là ont mis la sécurité de nos citoyens en danger« .  De son côté, le président du syndicat des chauffeurs d’autobus de la STM, local 1983 du SCFP, Claude Benoît, a commencé par tout nier, puis a finalement lâché le morceau, lorsque Labrosse lui a parlé d’une journaliste de l’hebdomadaire L’Avenir de l’Est, avec qui il aurait jasé.

Ces événements prouvent, aussi clairement que le nez au milieu du visage, que plus un syndicat est fort (lire: riche en argent et en pouvoir), plus il s’impose, que ce soit face à la partie patronale, comme dans une négociation de convention collective, entre autres, ou même, tel qu’on le constate dans le présent cas, face à des citoyens payeurs de taxes, et à une administration municipale avec laquelle il n’a rien à faire.  Remarquez bien que cette fois, la STM allait dans le même sens que le syndicat de ses chauffeurs, mais en prenant des moyens différents; elle a mis en demeure la ville de Montréal-Est de mettre fin à son service de navette, alléguant que « tout transport en commun dans l’agglomération de Montréal lui est exclusif et que Montréal-Est n’a pas le permis requis« , tout en demandant, parallèlement, à la Commission des Transports du Québec (CTQ), de forcer l’interruption de ce service.  Or, un porte-parole de la CTQ, Guy Mailhot, a informé le Journal de Montréal que la commission n’interviendra pas dans cette affaire.  Il a mentionné que « Ce genre de transport ne requiert pas de permis et l’opération (de la navette) ne relève pas de la Commission« .

Nous sommes donc à même de constater les conséquences d’un monopole syndicalo-étatique sur la société dans laquelle il opère; des citoyens qui se regroupent, appuyés par leur ville, pour s’offrir une alternative au service pourri de la STM se font menacer de poursuites, et se font attaquer en plein jour.  Quelle sera la prochaine étape; interdire le covoiturage?  Voilà une preuve de plus que les organismes publics, et les syndicats, qui opèrent en monopole, ne veulent rien savoir de la concurrence, ni même, à la limite, de la complémentarité; les gens qui transitaient par la navette allaient prendre le métro, et payaient leur droit de passage, ce qui n’enlevait donc absolument rien à la STM!  Ceux qui croient que les terroristes parlent l’arabe, et plantent des avions dans des gratte-ciel peuvent maintenant voir la vérité en face; il en existe aussi des québécois de souche, qui vident et vandalisent des autobus en plein jour!

A-30: (5) Le chemin Saint-François-Xavier et l’échangeur A-30/A-15

Nous avons parcouru une bonne partie de la distance qui sépare la limite du territoire de Kahnawake et l’A-15.  Nous arrivons aux derniers kilomètres de la future section de l’A-30, distance tellement courte que l’on pourrait, à la limite, écrire l’expression au singulier.

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Depuis la chaussée de l’A-30 ouest, on voit que les bases du viaduc du chemin Saint-François-Xavier prennent forme.  Au loin, le viaduc de la montée de la Saline, et du chemin Saint-Ignace.

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En se tournant vers la gauche, nous voyons la chaussée de l’A-30 est, dont la préparation est commencée, en vue d’un bétonnage à venir.

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Tournons-nous davantage vers la gauche, et nous verrons les chaussées de l’A-30, qui se rendent désormais jusqu’aux viaducs de l’A-15, puisque le litige concernant les terrains de la compagnie Goodfellow est réglé.  Nous voyons aussi, au loin, les bretelles de l’échangeur A-30/A-15.

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D’un peu plus près, nous voyons bien la bretelle qui mène de l’A-30 est vers les deux directions de l’A-15, et en particulier le viaduc qui mène à l’A-15 nord.  Si nous allons y jeter un coup d’oeil, nous pourrons voir, d’en-haut,…

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…l’A-15 sud, avec les installations de la cimenterie Lafarge, droit devant, et la pesée routière, à gauche, qui sera probablement démantelée, maintenant que le MTQ est venue à bout de faire fonctionner son bijou de 20 millions$, à Saint-Bernard-de-Lacolle, ainsi que…

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…l’A-15 nord, et les viaducs de l’A-30 qui, à voir l’espace entre les culées et la pile centrale, permet de croire que l’on réalisera des collecteurs (ou voies de service), compte tenu que les bretelles des échangeurs A-15/A-30, et A-15/A-930 (si vous ne le saviez pas déjà, vous venez d’apprendre que le bout entre l’actuelle sortie vers le boulevard Jean-Leman et la rue Principale, à Delson, sera l’A-930) seront passablement rapprochées, et qu’en plus, en direction nord, des bretelles donneront accès au nouveau développement commercial Carrefour Candiac, qui longe l’actuelle bretelle A-15 nord/A-30 est.

Le nouveau tronçon de l’A-30 devrait se terminer ici, lors de son ouverture, en 2010.  La boucle sera complètement bouclée lors de la construction du tronçon Jean-Leman, qui lui, laissera passer ses premiers véhicules deux ans plus tard, soit quelque part en 2012.  C’est également en 2012 que l’on prévoit ouvrir l’autre tronçon de l’A-30, celui construit en partenariat public-privé (PPP) entre l’échangeur A-30/QC-132/QC-138, à Châteauguay, et l’échangeur A-20/A-540, à Vaudreuil-Dorion.  Si l’échangeur de Châteauguay sera un simple carrefour de type « diamond », avec collecteurs, le nouvel échangeur A-20/A-30/A-540 sera beaucoup plus impressionnant.

Des ratés dans le privé: Ça fait longtemps qu’il y en a dans le public!

La chaîne LCN a publié un reportage selon lequel le gouvernement aurait manqué son coup, avec sa réingénierie de l’état.

On y dit que le gouvernement, de par une décision de Monique Jérôme-Forget, a mis fin aux activités du Centre de signalisation, une petite division de MTQ qui fabriquait tous les panneaux, petits et grands, utilisés sur les routes du Québec, et ce malgré que le centre faisait des profits.  Le contrat de fabrication des panneaux fut octroyé à la firme Spectralite.  Or, selon un document du MTQ, dont TVA a obtenu copie (de la façon dont ils utilisent ce terme, c’est à croire qu’ils l’ont volé!), il est question de retards de livraison, entre autres pour des raisons d’accroissement du volume des commandes, et de difficultés d’approvisionnement en pellicule.  Évidemment, le reportage mentionne aussi que l’opposition va faire ses gorges chaudes, de cette trouvaille; sans exiger du gouvernement de revenir en arrière, l’opposition fera savoir à la bande à Jean Charest d’y penser à deux fois, avant de « tout donner au privé ».

Pour ma part, comme je travaille sur la route, je vous dirai que les oeuvres du Centre de signalisation, et particulièrement dans le cas de panneaux de supersignalisation, ont un air tout à fait « amateur », quand on les compare à celles de Spectralite.  Sur les panneaux produits par la firme privée, comme celui que l’on voit à gauche, en cliquant ici, les proportions sont respectées, tout y est équilibré, bref, ils sont très lisibles.  Sur ceux du Centre de signalisation du MTQ, il arrive souvent que les lettres d’un même mot soient espacées différemment, comme on peut le voir en cliquant ici.  Ainsi, pour moi, le professionnalisme de Spectralite pardonne bien quelques retards de livraison, surtout si ceux-ci dépendent occasionnellement de difficultés d’approvisionnement en matières premières.  Il faut également considérer que l’accroissement du volume des commandes est probablement la faute… du MTQ lui-même, compte tenu de la hausse du nombre de chantiers routiers, partout au Québec.  Est-ce à dire que le MTQ se nuit à lui-même?  Quoi qu’il en soit, c’est une situation que Spectralite verra sûrement à régler, car dans le cas contraire, le contrat pourrait bien lui filer entre les doigts, lors du prochain renouvellement.

Autre point; si les monopoles publics n’avaient jamais de retards de livraison, dans leur fourniture de services aux contribuables, on pourrait comprendre que cet état de fait puisse les irriter.  Mais quand on pense à toutes les listes d’attente, dans le réseau de la santé, à toutes ces infrastrcutures, qui risquent de nous tomber sur la tête, et aux écoles dont le toit coule comme un panier, force est de constater que les monopoles sont si souvent en retard, dans leurs fournitures de services, que les responsables de ces services – et les activistes de la go-gauche – font de l’aveuglement volontaire, à cet égard, et tentent de nous faire croire que c’est « business as usual ».  Pourtant, il est clair que lorsqu’il y a une liste d’attente, en santé, c’est que les services sont en retard.  Et comme c’est le parti québécois qui fut l’instigateur du fameux « virage ambulatoire », dont on ressent toujours les effets, douze ans plus tard, l’opposition n’a aucune leçon à donner sur la gestion des retards de livraison.

Téléphonie: Vous vous y retrouvez, dans les nouveaux codes régionaux, vous?

Un article de l’agence QMI, repris par le site Canoë, vient nous rappeler ce que plusieurs savaient déjà, à savoir que le territoire desservi par l’indicatif 450, soit la banlieue de Montréal, aura un deuxième indicatif régional à compter du 21 août 2010, soit le 579.  Ajouté à l’autre nouvel indicatif pour Montréal, le 438, la situation pourrait devenir assez mélangeante pour certaines personnes.  Alors je vais tenter d’illustrer simplement toute l’affaire.

Mentionnons, tout d’abord, qu’un indicatif régional sert à acheminer, grâce aux systèmes automatisés, un appel téléphonique vers une région donnée.  Avant, c’était simple; chaque région avait un seul indicatif régional, et tous les numéros de téléphone de cette région avaient le même.  En 1947, année de l’avènement des indicatifs régionaux, il y avait 86 indicatifs en tout, à travers les USA, le Canada, et les Antilles.  Sauf qu’au fil des ans, avec l’augmentation de la population, et la construction de nouveaux secteurs résidentiels, il a fallu plus de numéros de téléphone.  Si l’on ajoute l’avènement des nouvelles technologies (téléphones à plusieurs lignes, téléavertisseurs, téléphones cellulaires, télécopieurs, modems d’ordinateur, etc.), ce sont plein de nouveaux appareils qui demandent, à leur tour, beaucoup de numéros de téléphone.  Or, ce qui devait arriver arriva; comme chaque indicatif régional peut permettre environ sept millions de numéros (en théorie, c’est dix millions, mais dans les faits, des numéros comme 000-0000 ne seront jamais attribués, pour des raisons techniques), nous en sommes arrivés à un point où il n’y aura, bientôt, plus de numéros disponibles.

S’il arrivait, à l’occasion, que l’on ajoute un nouvel indicatif, au fur et à mesure que la modernisation des systèmes téléphoniques se poursuivait, la vague de multiplication des indicatifs, que l’on connait aujourd’hui, a commencé dans les années 1980, dans les régions très populeuses des USA.  D’ailleurs, dans la ville de New York, l’indicatif 917 ne desservait, lors de son instauration, que des téléphones cellulaires, et des téléavertisseurs.  À l’époque, règle générale, on scindait le territoire en deux parties, l’une conservant l’indicatif existant, alors que l’autre, habituellement la moins populeuse des deux, adoptait le nouvel indicatif régional.  Chez nous, c’est au milieu des années 1990 que l’on a fait face à cette situation, dans la région de Montréal.  Ce fut donc le 13 juin 1998 que fut lancé le nouvel indicatif 450, autour de l’île de Montréal, alors que celle-ci (ainsi que quelques îles, dont l’île Bizard, l’île Perrôt et l’île des Soeurs, entre autres) conservaient l’indicatif 514.

Sauf que l’expérience a démontré que l’adaptation à un nouvel indicatif régional, d’un seul coup, s’avérait passablement compliqué.  Dans le cas de l’avènement du 450, une période de transition de sept mois a bien aidé la plupart des utilisateurs du téléphone, mais malgré cela, le changement n’a pas été facile pour tout le monde.  Après des constats semblables dans les autres régions où furent institués de nouveaux indicatifs régionaux, il fut décidé, par les fournisseurs de services téléphoniques du Canada, qu’à l’avenir, au lieu de scinder les territoires, comme cela se fait encore à l’occasion, chez nos voisins du Sud, on allait plutôt ajouter un nouvel indicatif régional dans tout le territoire.  De cette façon, aucun des abonnés actuels n’a à faire de changement, et ce ne sont que les nouveaux abonnés qui se retrouvent avec le nouvel indicatif.

C’est comme ça que l’on risque de se retrouver, au fil du temps, avec deux indicatifs régionaux dans un même territoire.  C’est d’ailleurs le cas pour Montréal, puisque l’avènement du 450 ne fut pas suffisant pour donner à Montréal un réservoir suffisant de numéros de téléphone supplémentaires, à long terme.  Aussi, depuis novembre 2006, en plus du 514, le code régional 438 est en vigueur sur tout le territoire.  Ainsi, si vous habitez à Montréal, vous pouvez avoir un numéro dans le 514, alors que votre voisin sera peut-être dans le 438.  Puis en juin 2008, ce fut au tour de l’indicatif régional 418, qui dessert l’est de la province, y compris la ville de Québec, de se voir ajouter un second indicatif, le 581.

Après une décision récente, pour la région d’Ottawa, et de la pointe est de l’Ontario qui, à compter de mai 2010, verra le nouvel indicatif régional 343 venir prêter main forte à l’indicatif 613 actuel, qui arrivera bientôt à capacité, l’Alliance des télécommunicateurs, qui regroupe Bell, Vidéotron, Rogers, Telus, ainsi que l’ensemble des compagnies qui fournissent des services téléphoniques dans les territoires du 450 et du 613, a annoncé aujourd’hui que la banlieue de Montréal, le territoire actuellement desservi par l’indicatif 450, se verra attribuer, elle aussi, un nouvel indicatif régional, à compter de 21 août 2010.  Ainsi, le 579 viendra s’ajouter au 450, de façon à fournir des millions de numéros de téléphone supplémentaires aux abonnés de la région.  Règle générale, les compagnies commenceront par attribuer tous les numéros restants dans l’indicatif actuel avant d’attribuer des numéros appartenant au nouvel indicatif.

Ainsi donc, au Québec, il n’y aura plus que le territoire de l’indicatif 819 qui sera à indicatif unique, les autres territoires ayant tous, après le 21 août 2010, deux indicatifs régionaux.  Pour aider les personnes plus visuelles, vous pouvez voir une carte montrant les territoires couverts par les indicatifs régionaux, dans tout le Canada, en cliquant sur ce lien.