A-5: (1) Ça commence à prendre forme!

MarcFP85 l’a bien mentionné, en commentaire, dans mon dernier photo-billet, quand je demandais de deviner quel autre chantier j’ai visité en Outaouais.  Il s’agit bien de l’autoroute 5.

Ça faisait un bon bout de temps que je l’avais en tête, celui-là.  Eh bien voilà, cette fois, c’est fait!  J’ai pris plusieurs photos, tant et si bien que je devrai les montrer en deux billets distincts.  Il n’y a pas de thèmes vraiment particuliers, au niveau des photos, alors j’ai séparé le paquet à peu près en deux.  Voici donc la première moitié de la pile.

Voici la fin actuelle de l’A-5, à la hauteur de Chelsea.  Les nombreuses balises vous dirigent vers la sortie 21, qui mène à l’intersection de la route 105, et du chemin de la Rivière.

Et voilà ce que l’on voit, quand on entre derrière les balises.  Un chantier qui prend forme.

Depuis le même endroit, je me suis tourné de quelques 90 degrés vers la droite, pour prendre cette fenêtre, dans le roc,…

…puis d’un autre 90 degrés à droite, pour vous montrer un dernier amoncellement de roc à faire éclater, à côté duquel la blogue-mobile a l’air bien petite.

Je me suis approché de l’une des pièces de résistance de ce chantier, à savoir le viaduc de l’A-5 nord, qui surplombe le chemin de la Rivière.

Le soleil a beau être éblouissant, sur la blancheur du béton, mais on peut quand même constater que la marche est trop haute, et que la blogue-mobile ne peut pas grimper là.

Une photo du viaduc de l’A-5 sud, prise depuis celui de l’A-5 nord, toujours au-dessus du chemin de la Rivière.

Au-delà du viaduc du chemin de la Rivière, la chaussée de l’A-5 nord a l’air beaucoup plus avancée.

Quand on prend le chemin Pine, situé un peu au nord du chemin de la Rivière, on doit passer sous l’A-5.  Le passage sous la chaussée nord fait penser à un petit tunnel,…

…alors que celui sous la chaussée sud, ben… c’est pas mal semblable, en fait.

C’est à cet endroit que le plus gros des travaux se termine, un peu au sud du chemin Cross Loop.  Ici, on voit une potence de lampadaire, au beau milieu des deux chaussées.

Ici, deux foreuses, au repos.  Elles servent à percer les trous dans lesquels on met la dynamite, pour exploser les parois rocheuses.

À cet endroit, on bouffe la montagne, petit à petit, pour faire place à la chaussée sud de l’A-5.

Entre la potence de lampadaire, que l’on a vu de plus près sur une pose précédente, et la blogue-mobile, on fait une petit bout de chaussée qui servira d’intersection entre l’A-5 et la route 105, que l’on voit en arrière-plan, juste devant les arbres.

Le bout de chaussée viendra recouvrir ce ponceau, et se rendra jusqu’au niveau de la route 105,…

…où il rejoindra cette bouche d’égout pluvial, présentement toute seule parmi les longues herbes.

Il reste encore une douzaine de photos, que je mettrai dans un second billet.  Comme je l’ai déjà mentionné, j’essaie de ne pas mettre trop de photos dans un même billet, question de donner une chance à ceux et celles qui ont des ordinateurs moins puissants.  Ce second billet suivra, dans les prochains jours.

Lettre ouverte de Richard Desjardins: Bof…

Avez-vous lu la lettre ouverte de Richard Desjardins, à la page 34 du Journal de Montréal de ce matin?  Je viens de le faire, et en toute franchise, les propos de cet artiste de l’Abitibi ne m’ont pas jeté par terre.  Par contre, certains passages ont attiré mon attention.

Je dois avouer bien humblement que Desjardins est le premier personnage public, dans cette campagne électorale, à ramener sur le tapis la fameuse Loi sur la clarté, que Stéphane Dion, alors ministre responsable de l’unité canadienne, sous Jean Chrétien, a fait adopter suite au référendum de 1995, dont les résultats serrés ont effarouché tout l’establishment libéral, ainsi que la majorité des fédéralistes.  Il est vrai que plusieurs québécois ont encore cette loi de travers dans la gorge, et entendent bien lui en faire payer le prix.

Un autre passage m’a, quant à lui, fait bien rire.  Desjardins dit que « Ceux qui sont tannés d’entendre parler «social, environnemental, culturel» et qui se sentaient un peu coincés dans cette gang de sciences humaines pas d’maths, eh bien, ils vont se défouler. »  Je présume qu’il parle de ceux que je tenterais de décrire comme étant la majorité silencieuse, ceux qui commencent à en avoir assez des demandes de la go-gauche socialisante, qui coûtent plutôt cher, compte tenu de ce qu’elles rapportent.  Desjardins tenterait-il de leur remettre « le nez dans leur caca », avec ce qu’il écrit par la suite, entre parenthèses, à savoir que « En fait, tout a commencé avec la publication du fameux code de vie d’Hérouxville qui interdit la lapidation des femmes adultères mais ne semble pas proscrire l’inceste. Ni les coupes à blanc, ni les mégaporcheries. »  Peut-être que ce code de vie a déclenché bien des choses, mais j’ai l’impression que le rapprochement que fait Desjardins, entre les gens qui ont autre chose à penser que les artistes, et l’absurdité du code de vie d’Hérouxville, est un couteau à deux tranchants; si d’un côté il dénonce le fait qu’une certaine droite, sans foi ni loi (quoi que c’est plutôt le contraire est normalement associé à la droite), est ressortie de toute l’affaire des accommodements raisonnables, de l’autre côté, il risque de laisser croire que la majorité silencieuse ne comprend rien à rien (comme si les gens n’étaient pas capables de comprendre le sens réel du code de vie d’Hérouxville), ce qui donnerait, comme résultat, que toute cette partie de la population pourrait se sentir insultée par un tel rapprochement.  Cette insulte pourrait même se confirmer davantage pour les plus croyants, parmi cette majorité silencieuse, compte tenu de l’attaque que Desjardins fait envers le clergé, dans le paragraphe qui suit, dans sa lettre.

Le chanteur tente ensuite une image choc en disant que « la droite décomplexée, ça sort la strap. »  Il donne ensuite des exemples.  « Ça met en prison pour la vie des kids de quatorze ans qui ont perdu la tête à un moment donné. »  Peut-être que si c’était ses propres parents, qui étaient lâchement assassinés par ledit kid de quatorze ans, il voudrait peut-être le voir en prison à vie, lui aussi.  « Ça laisse un ressortissant juvénile canadien se faire juger en cour martiale américaine à Guantanamo. »  Faudrait-il d’abord spécifier de quoi le ressortissant juvénile canadien est accusé, au juste; peut-être que la cour martiale américaine à Guantanamo est le meilleur endroit pour le juger, selon les gestes qu’on lui reproche.  La question, c’est que dans plusieurs pays, dont le Canada, la justice a fait preuve de largesse envers de nombreux individus, au point que plusieurs proches de victimes disent que la justice est plus clémente pour les accusés que pour leurs victimes.  C’est ben beau, de laisser une chance à un accusé, afin qu’il puisse refaire sa vie dans le droit chemin, mais avec le temps, beaucoup de repris de justice ont profité de ces largesses, et il faut donc donner un coup de barre dans l’autre sens, afin de ramener un peu plus de fermeté, dans la justice.

Évidemment, on se doutait bien que Desjardins allait revenir sur l’affaire des « Artisses », puisqu’il en fait lui-même partie.  Comme tous les autres, il « oublie » de mentionner que les 45 millions$ coupés font partie d’un budget beaucoup plus vaste, qui varie entre 2,1 et 3,2 milliards$, selon les sources.  On pourrait peut-être lui rappeler que les 20% des artistes qui font plus de 20,000$ par année (compte tenu que 80% d’entre-eux font moins de 20,000$, il faut donc croire que l’autre 20% fait plus, et même beaucoup plus, pour certains) pourraient peut-être contribuer davantage, que ce soit en temps, en argent, ou autrement, à la formation des artistes de la relève, au sein des écoles de formation « qui passent à la trappe », comme le dit Desjardins lui-même.  Il tente un autre rapprochement, cette fois avec l’achat d’hélicoptères militaires, laissant croire que ces hélicos ne servent qu’en temps de guerre.  Lors de sauvetages maritimes, par exemple, les hélicoptères actuels de l’armée canadienne ne sont plus vraiment fiables, et un jour ou l’autre, il faut bien les remplacer.  Tout comme Desjardins doit bien remplacer sa voiture, de temps en temps.

Si l’armée canadienne a comme mission d’aller rétablir la démocratie, en Afghanistan, c’est parce que les afghans en ont fait la demande, et que le Canada est membre de l’ONU, et de l’OTAN, donc qu’il doit faire sa part, là-bas.  Si nous ne sommes pas au Soudan, au Zimbabwe, en Arabie Saoudite, en Birmanie, en Chine ou en Russie, c’est probablement parce que ces pays n’en ont pas fait la demande.

Ensuite, Desjardins entremêle l’économie, les jobs, l’environnement, et le contrôle étranger d’entreprises canadiennes, dans un genre de labyrinthe à travers lequel une chatte y perdrait ses petits.  C’est quoi, le rapport, entre la pollution causée par l’extraction massive du pétrole bitumineux de l’Alberta, et le contrôle étranger d’une fonderie de cuivre de son coin de pays?  Pourrait-il comprendre que sans ces intérêts étrangers, les entreprises en question seraient peut-être fermées, aujourd’hui?  Pourrait-il admettre que sans des contrôles fermes des dépenses gouvernementales, on pourrait dire, comme lui-même l’a fait dans l’un de ses propres spectacles, qu’à cause de la récession économique actuelle, la lumière, au bout de tunnel, est fermée jusqu’à nouvel ordre?

C’est facile de dire, à propos de Harper, « Bloquons lui la route et construisons la nôtre. Malgré le PQ, complètement perdu dans son suicide. »  Mais justement.  Ta route, Desjardins, elle consiste en quoi?  Si tu as une meilleure idée de ce qu’il faut faire, pourquoi tu ne mets pas ta face sur des pancartes, à Rouyn-Noranda, dans l’espace laissé vacant par les libéraux?  Pourquoi ne fais-tu pas le saut en politique?  Avec tous les contacts que tu as su tisser, au fil des ans, tu aurais certainement de quoi faire une organisation du tonnerre, non?  Si tu crois que le chemin des conservateurs n’est pas le bon, dans quoi veux-tu embarquer le peuple québécois?  Dans le bloc?  Ça fait 18 ans que ça dure, et depuis l’arrivée des conservateurs, le Québec commence à peine à reprendre sa respiration, au niveau économique.  La situation actuelle a besoin d’un coup de barre vers la droite, afin de revenir sur la bonne voie.  Et ce n’est définitivement pas Richard Desjardins qui va le donner.

Alors, si le chanteur de l’Abitibi veut barrer le chemin à Harper, lundi soir à 17 heures, au Forestel, à Val-d’Or, il ne doit pas compter sur moi.  Pas parce que je refuse de faire les 6 heures et 4 minutes, et les 525 kilomètres, qui séparent ma résidence du lieu dit, selon Google Maps; j’habiterais en-face que je n’irais pas plus.

Les coupes aux arts: Une pelletée de sable dans le désert!

C’est drôle, que l’on entende les artistes (il paraît que Claude Poirier les a déjà surnommé « les tartisses ») déchirer leur chemise dans les médias, et ailleurs, au sujet des coupes budgétaires, récemment effectuées par le gouvernement Harper, et plus particulièrement par la ministre responsable, Josée Verner.  Mais j’en ai appris une bonne, aujourd’hui.

J’ai appris cette chose en lisant cet article, tiré de la publication web « Le Québécois Libre », cet après-midi, en arrivant du boulot.  Et cette chose, les artistes se garderont bien de vous en parler, mais moi, je vais vous le donner en mille.  Et la chose en question, c’est ceci.

Les coupes budgétaires, dont se plaint toute la colonie artistique, et à cause desquelles Gilles Vigneault a traité Stephen Harper de dictateur, en plus d’insulter toute la population québécoise qui a osé voter pour les conservateurs, en 2006, se situent entre 45 et 50 millions de dollars.  Comparé à rien du tout, c’est énorme, mais quand on compare cette somme au budget global que le gouvernement fédéral consacre aux arts et à la culture, ce n’est qu’une pelletée de sable dans le désert!  Tenez-vous bien, le budget global, annuel, accordé aux arts et à la culture, par le gouvernement du Canada, est de… 3,2 milliards de dollars!  De plus, les programmes coupés le furent parce qu’ils coûtaient trop cher en frais d’administration, comparativement à ce qu’ils versaient aux artistes.

À la lumière de ces informations, qui sont ceux qui ont le plus manipulé la vérité, d’après vous?  Les membres du gouvernement conservateur, ou les « tartisses »?

En deux mots, moi aussi, je suis bien content que ces « bienheureux » aient été coupés.  Qu’ils arrêtent de brailler sur leur pauvre sort, et qu’ils trouvent du financement ailleurs qu’auprès de nos gouvernements, afin de continuer à se payer des bagnoles de luxe, et des condos dans le sud.  Bref, pendant que vous attendez pour la chirurgie que vous devez subir depuis des années, dites-vouz que les « pauvres » artistes recueillent 3,2 milliards$ en subventions, annuellement, et ce du gouvernement fédéral seulement.  C’est à part les budgets provinciaux.  Pensez-y, la prochaine fois!

A-51/A-55: Un échangeur métamorphosé en passe à chevreuils!

Un commentaire de Stéphane Dumas, un lecteur – et commentateur – régulier du blogue de Richard3, traitait de l’échangeur A-51/A-55, juste au sud de Richmond.  De mon côté, j’ai toujours cru que la meilleure ligne pour l’A-55, si elle avait été construite en entier, aurait été de rejoindre l’A-51 à la hauteur de Windsor, un peu plus au sud.  Les derniers arguments de Stéphane, à savoir des viaducs existants, et la courbe inhabituelle du chemin Keenan, qui longe l’autoroute, dans le canton de Melbourne, ont éveillé ma curiosité.  Je me suis donc rendu, sur un coup de tête, au lieu dit, pour fins de constatations.  C’est donc sous la pluie que j’ai dû me rendre à l’évidence; je devrai jeter ma théorie de Windsor aux poubelles!

Voici d’abord une vue du logiciel Google Earth, qui montre la courbe inhabituelle du chemin Keenan, ainsi qu’une partie dégagée, au nord-est de l’A-55.  Je n’ai pas pu prendre de photo, compte tenu de la distance requise pour avoir une vue d’ensemble, ainsi que de l’heure tardive, mais un court corridor est effectivement dégagé (lire dynamité), et les arbres qui s’y trouvent sont moins nombreux, et beaucoup plus jeunes que ceux situés de chaque côté du corridor.

C’est difficile à voir, de cet angle, mais la ligne blanche, qui délimite l’accotement de l’A-55, en direction sud, tourne légèrement vers la gauche, alors que le parapet du pont, et le garde-fou métallique, continuent en ligne droite.

Ici, on voit mieux l’accotement plus large, et l’asphalte, étendu de façon à donner naissance à une bretelle vers la droite, puis qui reprend la largeur d’un accotement normal.  C’est probablement à cet endroit qu’aurait été installé le panneau indiquant la fin de l’A-51.

Sur cette vue, prise en direction nord, on peut remarquer que le pont de la nouvelle chaussée est beaucoup plus court que celui de la première chaussée.  Je sais, il pleuvait, et on voit mal.  Attendez un peu.

Il s’agit de la même photo, mais sur celle-ci, j’ai fait des marques qui montrent la longueur des deux viaducs.  C’est beaucoup plus évident, n’est-ce pas?  Maintenant, allons voir cela d’en-dessous.

Voici, vu d’en-bas, le nouveau viaduc, qui a les dimensions d’une passe à chevreuils,…

…alors que le viaduc original est suffisamment large pour laisser passer beaucoup, beaucoup de chevreuils.  En fait, il a toute la largeur nécessaire pour faire un superbe échangeur.

J’ai remonté le sentier, à l’ouest de l’autoroute, pour tenter de prendre une pose des deux ponts.  C’est partiellement réussi; on voit l’empierrement du nouveau viaduc, par dessous l’ancien.  Encore chanceux, la photo n’est pas trop brouillée; je me faisais littéralement dévorer par les moustiques, à ce moment-là.

À voir les nombreuses pistes, sous l’ancien viaduc, c’est certain qu’il y passe des chevreuils, entre autres animaux.  C’est aussi à cet endroit que j’ai vécu le second épisode de la série « J’avais de belles chaussures ».  Je vous garantis que je vais m’acheter des « bottes à vaches » dans un proche avenir.

Je suis sous l’ancien viaduc (en fait, je devrais plutôt dire le viaduc de la première chaussée, puisque les deux sont toujours fonctionnels), et j’ai pris cette photo, puis les deux suivantes, pour illustrer, « d’un angle différent », comme le disait si bien Gilles Tremblay, lors des belles années de la Soirée du hockey, à Radio-Canada, la différence de longueur des deux viaducs.  Je suis près du pilier sud de ce viaduc,…

…je me tourne d’une trentaine de degrés vers la droite, pour prendre le terrassement de la nouvelle chaussée, sur laquelle passe des véhicules,…

…puis à nouveau d’une trentaine de degrés, pour enfin prendre l’extrémité nord du viaduc de la nouvelle chaussée.

C’est la même vue qu’au début du billet, toujours signée Google Earth, mais cette fois, j’y ai ajouté la disposition des lieux si l’A-55 avait été construite selon les plans originaux.  En bleu, c’est le chemin Keenan actuel, avec sa courbe.  En rouge, c’est l’A-55 actuelle, et en blanc, l’A-55 selon ce qu’elle aurait dû être.  L’A-51 aurait alors été la partie en orange, située au nord-ouest de l’échangeur.  Malheureusement, même si les municipalités, situées le long du tracé original de l’A-55, en demandaient vigoureusement la construction, ça ne passerait pas comme une lettre à la poste,…

…parce que la Société de conservation du corridor naturel de la rivière au Saumon (SCCNRS) a décrété que tout le territoire situé entre le chemin Keenan et la rivière Saint-François, y compris l’espace sous les viaducs, était désormais une aire naturelle, protégée et gérée pour la conservation.  Même le sentier cyclable y est fermé!  Vous imaginez la guerre, qui se tiendrait en ces lieux, si l’on tentait de ressusciter le projet de l’A-55?

La question que je me pose, c’est qu’une fois que les chevreuils sont passés sous l’A-55, ils vont où?  Ils sont encerclés par le chemin Keenan.  Je présume qu’ils doivent le traverser, et que c’est beaucoup moins grave que s’ils traversaient l’autoroute, parce que ce chemin est somme toute peu utilisé.  Il n’en demeure pas moins que ma curiosité est allumée, maintenant.  Je devrai faire des recherches, auprès des municipalités de la région, afin de savoir si d’autres travaux ont été faits, en vue de construire l’A-55, entre Melbourne et Saint-Albert-de-Warwick.  Je pense particulièrement au boulevard du Conseil, à Asbestos, dont l’extrémité sud pointe presque directement les viaducs que vous venez de voir.

Je sens que je vais déterrer quelques squelettes, avec cette affaire…