A-25: Lentement, mais sûrement…

À Montréal, et à Laval, même si l’hiver fait rage, les travaux du prolongement de l’autoroute 25 se poursuivent, lentement, mais sûrement.

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Ici, c’est l’intersection temporaire des boulevards Perras et Louis-Hippolyte-Lafontaine.  Le détour a été pratiqué pour libérer l’espace de l’intersection, afin de construire le viaduc qui surplombera l’autoroute.  Je suis à l’est, et je regarde vers l’ouest.

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Voici les bureaux de chantier de Kiewit-Parsons, le partenaire privé du MTQ, pour le projet de l’A-25. Ils sont situés en bordure du boulevard Perras, à l’ouest du chantier.  Sur le panneau vert, adossé à la première roulotte, on peut lire que l’équipe est rentrée à la maison, sans avoir subi d’accident, et ce depuis 206 jours.  À droite, derrière la clôture, la bagnole de la gardienne de sécurité, en service, cet après-midi là, une espèce de bonne femme qui croyait avoir tous les pouvoirs, et qui pensait avoir affaire au dernier des imbéciles.  Je vous raconterai la discussion, qui eut lieu après la prise des photos, un de ces jours.

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Une autre vue de l’intersection des boulevards Perras, et L.-H.-Lafontaine, cette fois depuis l’accès au chantier.

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À la hauteur du boulevard Gouin, cette fois.  Les responsables ne veulent même pas que les gens observent, à cet endroit.  En fait, ils ont prévu un autre site, plus sécuritaire, de l’autre côté du chantier, où l’on a un meilleur point de vue.  J’ai quand même pu prendre cette pose, qui illustre le coffrage de l’un des piliers du pont à haubans.

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En face de l’autre, un second pilier, dont le coffrage a été retiré.

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Nous sommes de l’autre côté du chantier, toujours sur le boulevard Gouin.  La grue, au centre de l’image, est au beau milieu du boulevard.

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Au sud du boulevard Gouin, en haut du talus, la machinerie attend la reprise des opérations.

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Au centre de l’image, les bases d’un autre pilier, au nord du boulevard Gouin, tout juste au bord de la rivière des Prairies.

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Un peu plus au nord, un pont temporaire, qui permet à l’équipe de se rendre sur le site des autres piliers en rivière, tout près de l’île Boutin.

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Une grue, installée pour planter des poutres, sur le site de l’un des piliers en rivière.

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Les photos suivantes furent prises du côté de Laval.  Depuis le boulevard Lévesque, on voit cet autre pont temporaire, qui permet d’atteindre le site, en rivière, de l’un des deux piliers principaux, qui supporteront les haubans du pont.

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Voici le site du pilier principal en rive, à Laval.  Je présume que les caissons blancs, au sommet des deux piliers, servent à couper le vent, et à aider les travailleurs, dans leurs opérations.  On le voit à peine, mais derrière la grue inclinée, il y a un sapin, au sommet du caisson du pilier de droite.  Quelqu’un pourrait bien me dire qu’est-ce qu’un sapin fait là?

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Toujours depuis le boulevard Lévesque, à Laval, on voit maintenant le site du pilier principal en rivière.

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La barrière, qui ferme l’accès au chantier, dans la ligne naturelle du boulevard Lévesque.  Non, ça ira.  Je n’irai pas plus loin.

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Ici, on voit la montée Masson (route 125), au niveau de l’intersection des bretelles de l’A-25 nord.  La bretelle d’entrée est barrée depuis plusieurs mois, maintenant.  À l’avant-plan, le capot de la blogue-mobile.

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Deux viaducs, sous lesquels passeront la circulation qui se dirigera de l’A-440 est vers l’A-25 sud, pour le premier, et de l’A-25 nord vers l’A-440 ouest, pour le deuxième, un peu plus loin.  Ces deux bretelles sont les mêmes que celles qui traversent le « monstre ».  Quoi?  Vous ne vous souvenez pas du monstre?  Alors jetez-y un coup d’oeil par ici.

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Cette fois, un tunnel, au beau milieu de nulle part!  En fait, il passera sous la chaussée de l’A-25 nord, et permettra au usagers de celle-ci de se rendre sur l’A-440 ouest.  La bretelle passera par ce tunnel, puis par le monstre, et finalement sous le deuxième viaduc que vous avez vu, sur la photo précédente.  Au bas de la photo, on peut voir la glace latérale de la blogue-mobile, que je n’avais pas suffisamment abaissée.

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Nous voilà sur le dessus – ou sur le dos – du monstre.  Nous voyons l’intersection de la montée Masson et du rang du Bas-Saint-François.  À la droite de l’intersection, il n’y a qu’un banc de neige, pour l’instant, mais ce sera le début de la voie réservée aux autobus en site propre.

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Toujours sur la montée Masson, cette fois, nous voyons les piliers qui soutiendront le viaduc de l’A-25 nord.  Les feux de circulation permettront l’accès à la future bretelle d’entrée de l’A-25 nord.

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Nous voyons ici la future bretelle d’entrée de l’A-25 nord, en direction de Terrebonne.

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Terminons avec une image, captée depuis l’actuelle A-25 sud, à la hauteur du kilomètre 17,5, qui montre le profil de chaussée de la future A-25 nord.

Les accès à ce chantier sont étroitement surveillés.  Il fallait s’y attendre, compte tenu de toutes les attaques des écologistes fondamentalistes, contre ce projet, allant même jusqu’à un procès pour rendre tout le projet illégal, que les écolos ont perdu, au demeurant.  Aussi, il faut prendre des photos à distance, et montrer patte blanche, quand quelqu’un, à bord d’un véhicule identifié, ou portant un uniforme, vient à votre rencontre, ce qui s’est toujours bien passé jusqu’à maintenant.  Par contre, il y a des limites à montrer patte blanche, comme dans le cas de cette rencontre avec une bonne femme qui se prenait pour Steve McGarrett, dans Hawaii 5-0.

Quoi, vous voulez que je vous raconte maintenant?  Allons-y, alors.

Je voulais faire un petit clip vidéo, avec comme sujet un feu de traverse pour piétons, dont le chronomètre a été installé à l’envers, genre sens dessus dessous.  C’est à l’intersection du boulevard L.-H.-Lafontaine, et de la rue Arthur-Léveillé.  Pour me permettre de tourner le clip, je dois donc traverser le boulevard L.-H.-Lafontaine, et celui-ci longe le chantier de l’A-25.  Je laisse donc la blogue-mobile sur l’ancienne emprise du boulevard, près de la rue Arthur-Léveillé, puis je m’apprête à traverser le boulevard lorsque une voiture, identifiée au Bureau canadien d’investigation, tourne l’intersection, la conductrice me faisant signe de ne pas traverser le boulevard, et de retourner vers la blogue-mobile.  Bon joueur, j’obtempère.  Une fois revenu à mon véhicule, la dame baisse la vitre de sa voiture, et la conversation s’engage.

– Monsieur, vous n’avez pas le droit de stationner ici.

– Je n’ai pas le droit, ah bon…

– Et vous n’avez pas le droit de traverser la rue à cet endroit.

– Ah, non?  Mais alors pourquoi il y a des traverses de piétons?

– Il n’y a pas de traverses de piétons, il n’y a rien de l’autre côté.

– Et le truc, avec la main, et le chiffre zéro (en lui montrant les feux de traverse de piétons, de l’autre côté du boulevard), c’est pour les extra-terrestres?  Chez moi, ça s’appelle une traverse de piétons, ça, madame.

– Qu’est-ce que vous voulez faire, de l’autre côté?

– Prendre une photo (en lui montrant mon appareil).

– Vous n’avez pas le droit de prendre des photos.

Je commence à perdre patience.

– Maintenant, on n’a pas le droit de prendre des photos?

– Il n’y a rien, c’est juste blanc, partout, de l’autre côté.

– Je veux aller de l’autre côté pour prendre une photo de ce côté-ci (ce qui était la plus stricte vérité, d’ailleurs.  D’accord, c’était un clip vidéo, mais bon…).

– Ah, c’est pour prendre une photo de ce côté… ben allez-y, monsieur…

Je n’avais pas terminé de traverser le boulevard qu’elle avait déjà quitté.  Je crois qu’elle avait suffisamment eu l’air d’une conne pour la journée.  Elle n’a même pas insisté sur le stationnement de la blogue-mobile!  Quant au clip, il dure 55 secondes, et une fois le tournage terminé, en une seule prise, je suis remonté dans la blogue-mobile, pour revenir à la maison.

Lors d’un passage précédent, sur ce chantier, j’ai rencontré un autre agent du bureau canadien d’investigation, un chic type.  Après lui avoir expliqué que je ne voulais que prendre des photos, et que c’était pour un blogue, il m’avait dit que c’était OK, mais que je devais rester hors du chantier, ce que je fis.  Mais celle-là, elle devait être frustrée parce qu’elle a probablement raté son examen d’admission à l’école de police.  Alors elle voulait démontrer qu’elle était aussi chiante qu’un vrai flic.  Parce qu’il y a des flics chiants, à ce qu’on dit.  Je n’ai jamais vérifié, mais bon, je ne vais pas me mettre à contrarier tout le monde, quand même.  Une chose est sûre, par contre; cette dame se prenait pour ce qu’elle n’est pas.  Et elle a eu l’air d’une belle tarte!  Ben bon pour elle!

A-50: Ils n’avaient pas tous été donnés, ces contrats?

Quelle ne fut pas ma surprise, ce matin, alors que je fouinais sur le site web du Système électronique d’appels d’offres (SÉAO), de voir non pas un, mais deux appels d’offres pour la construction de l’autoroute 50.

L’un de ces appels d’offres, pour un pont, au-dessus de la rivière Petite-Nation, rivière qui sert de limites aux municipalités de Plaisance, et de Lochaber, m’a moins surpris, puisque parfois, un pont de bonnes dimensions, sur une nouvelle route, comme c’est le cas pour celui-là, fait partie d’un contrat à part.  Par contre, l’autre, celui pour la construction d’une douzaine de kilomètres d’autoroute – de super-2, en fait, entre la montée Boucher et le chemin Falloon, à Grenville-sur-la-Rouge, secteur Pointe-au-Chêne, m’a davantage étonné.  Je ne me souviens pas quel ministre, ou député, l’affirmait, mais il me semble que tous les contrats avaient déjà été accordés, pour la construction de la première phase de cette autoroute.  Il faut maintenant croire que ce n’était définitivement pas le cas.

De toute façon, nous n’en sommes pas à une surprise près, dans l’affaire de l’A-50.  On devait ouvrir, à l’origine, de Grenville à Montebello cette année, puis de Montebello à Thurso en 2010.  C’est d’ailleurs ce qu’indique toujours la page du site web du MTQ, qui traite du prolongement de l’A-50.  Puis on s’est mis à parler de 2010 pour le tronçon reliant Grenville à Fassett, et de 2012, pour le reste.  Mais si, au début de 2009, nous en sommes toujours à publier des appels d’offres, est-ce qu’on finira par la finir, cette autoroute?  Surtout que cet appel concerne une section qui devait être ouverte à la circulation plus tard, cette année.  Et là, on ne parle même pas du dernier gouvernement péquiste, qui promettait, au début de 2003, que l’on roulerait de Gatineau à Montréal, via l’A-50, et ce, pas plus tard qu’en 2007!

Bref, nous sommes témoins, encore une fois, d’une belle démonstration de la « philosophie d’entreprise » du MTQ, dans toute sa splendeur.

Jean-Marie De Koninck: Trop, c’est comme pas assez!

Nous avons tous entendu parler de l’accident, survenu sur la route 137, à Saint-Hyacinthe, dans la nuit de dimanche à lundi, qui impliquait quatre jeunes garçons, dont l’un a perdu la vie.  Ce matin, le Journal de Montréal, sous la plume de David Santerre, publie un article, repris par le site web Canoë, dans lequel le conducteur de la Honda Civic, âgé de 17 ans, aurait confié à un automobiliste, venu prêter main-forte à Rosaire Martin, ancien maire de Saint-Hyacinthe, et présent sur les lieux, avoir pris de l’alcool, un peu plus tôt, dans la soirée.

Est-ce par souci de transparence, pour l’enquête policière, ou encore dans le but de vendre de la copie, que le JdeM a tenu bon de mettre cet entrefilet dans ses pages?  Je veux bien croire que si le jeune a avoué avoir pris de la bière, ça pourrait aider les policiers, mais à ce que je sache, ceux-ci vont probablement demander eux-mêmes, au conducteur de la voiture, la quantité d’alcool qu’il a consommé, afin de voir si cela concorde avec les tests qu’ils auront sous la main, compte tenu que ceux-ci ont ordonné une prise d’échantillon sanguin.  À moins que ce soit l’ancien maire de Saint-Hyacinthe, qui voulait voir son nom sur les pages du Journal de Montréal.  Bref, on pourrait en discuter longuement.

Le bout qui me fait avoir une poussée d’urticaire, dans cette histoire, c’est que le JdeM soit allé chercher l’avis de Jean-Marie De Koninck, le président de la Table québécoise de la sécurité routière, et fondateur de l’Opération nez rouge, pour qu’il puisse ajouter son fion, et ainsi tenter d’ajouter de la crédibilité à ce court article, qui se termine par ces propos:

« Mais peu importe si le jeune conducteur était en état d’ébriété ou non, un autre phénomène est presque aussi dangereux que l’alcool au volant chez les jeunes, selon le président de la Table québécoise de la sécurité routière et fondateur d’Opération Nez Rouge, Jean-Marie De Koninck.

Selon lui, alcool ou pas, en groupe, les jeunes ont tendance à se «monter la tête et à perdre la tête» au moment de prendre le volant. »

Je me demande s’il s’agit-il là d’une nouvelle tentative de relancer l’éternel débat sur l’âge minimal pour l’obtention d’un permis de conduire.  Soyons clairs là-dessus; je veux bien croire que les jeunes de moins de 25 ans sont impliqués, dans une plus grande proportion que les autres, dans des accidents de la route.  Par contre, retirer le permis de conduire à ces jeunes, pour éviter qu’ils soient impliqués dans des accidents, reviendrait à interdire la télévision, dans le but d’enrayer la violence à la télé; ça ne fera que déplacer le problème!  Quand un individu met la main sur quelque chose qu’il convoite depuis longtemps, c’est tout à fait normal qu’il traverse une étape que l’on pourrait qualifier de « plus excitante » qu’à l’habitude, et ce, qu’il ait 16, 25 ou 40 ans!  Souvenons nous des quatre nouveaux policiers, fraîchement gradués de l’École nationale de police, de Nicolet, qui furent tués dans un accident de la route, à Trois-Rivières, en 1994, alors que le cinquième occupant de la voiture, seul survivant et conducteur de celle-ci, fut condamné à la prison; ces hommes, qui étaient tous en état d’ébriété, étaient-ils trop jeunes pour devenir policiers?  Pourtant, le plus jeune des cinq occupants de la voiture avait 25 ans, à l’époque, et le conducteur, Marc St-Germain, en avait 26!  De plus, pour ceux qui vivent en-dehors des grands centres, et Saint-Hyacinthe en est un excellent exemple, les déplacements, pour le travail, les études, les loisirs, etc., nécessitent l’utilisation d’un véhicule, parce que la desserte en transport en commun est moins efficace que dans des agglomérations comme Montréal ou Québec.  Alors imaginez tous les emplois – souvent ceux que personne d’autre ne veulent occuper – que ces jeunes devraient refuser, parce qu’ils ne peuvent pas se déplacer, afin de faire plaisir à quelques « bien-pensants » qui auraient fait interdire la conduite aux moins de 25 ans.

Jean-Marie De Koninck a fondé l’Opération nez rouge, et là-dessus, je lui dis « Chapeau! »  Ce système d’accompagnement a fait ses preuves, et probablement sauvé de nombreuses vies.  Par contre, à force de trop mettre son nez partout, cet individu remarquable risque de devenir un « fatiguant de service », un autre qui n’aura pas compris qu’à force de trop vouloir, on vient à obtenir le contraire de ce que l’on recherche; il finira par perdre toute forme de crédibilité, et quiconque verra son nom, dans le journal, ou son visage, à la télé, finira par dire « Ah, non, pas encore lui! », et son message, bien que se voulant positif, passera « dans le beurre ».  Bref, Jean-Marie De Koninck devra apprendre, lui aussi, que trop, c’est comme pas assez.

Élections provinciales: Ne jugeons pas que sur les apparences

Bon, je vais vous faire un aveu.  Ce n’est pas parce que l’on opère un blogue que l’on est à l’abri de la tentation de juger au premier coup d’oeil.  Moi aussi, j’ai cette tendance malheureuse à porter un jugement à priori, qui s’avèrera erroné, après quelques conversations.

Aussi, pour les prochaines élections, qui s’en viennent très rapidement, permettez-moi de me prêter à ce petit jeu qui, tenons-nous le pour dit, ne demeurera qu’un jeu.  Je vous montrerai des photos* de candidats, ou plutôt de candidates, et je vous ferai part de mes premières impressions.  Évidemment, compte tenu que je suis un homme, je suis davantage attiré par des photos de femmes.  Quoi de plus normal, après tout.

Je ne peux pas décrire un type précis de femme qui m’attire au premier regard.  Par contre, certaines ont 31 MARIE-FRANCE DAOUST_Hquelque chose d’attirant.  Prenons celle-ci, par exemple. Cette candidate du parti libéral n’est sûrement pas un mannequin, mais elle a un je-ne-sais-quoi qui impressionne.  Est-ce son regard, avec ses yeux tout petits, ou encore cet air, qui laisse l’impression qu’elle ne laisse pas entrer n’importe qui, dans son entourage?  N’empêche que quand j’ai vu le visage de Marie-France Daoust, sur ses pancartes, dans la circonscription de Deux-Montagnes, il y a une petite voix, à l’intérieur de moi, qui a dit « Wow! »

Bien entendu, le fait que je travaille sur la route me permet de voir des dizaines de pancartes de candidats différents.

4 LISE THERIAULT_HUne autre photo intéressante, celle de la députée sortante d’Anjou, Lise Thériault.  Je peux vous en parler un peu, d’abord parce que c’est ma députée, mais surtout parce que je l’ai rencontrée en personne, lors du scrutin de 2007, alors que je travaillais dans un bureau de vote, et qu’elle est venue saluer le personnel électoral.  Elle a l’air bien, comme ça, sur sa photo, mais en personne, c’est une grande femme, très ravissante.  Elle fait très bonne impression, ce qui est bien, pour une femme d’affaires.  Parce qu’avant d’être députée, madame Thériault était femme d’affaires.

En consultant les divers sites des partis politiques principaux, vous pourrez voir les photos de tous les candidats en lice; vous pourrez les regarder, et juger par vous-même.70 ISABELLE MERCILLE_H2_HR

D’autres candidates m’impressionnent également, que ce soit par leur jeunesse, ou encore par un petit quelque chose, sur l’image, que ce soit le sourire, le regard, ou l’apparence générale.  Par exemple, regardons ce que dégage Isabelle Mercille, candidate dans la circonscription de Marie-Victorin, toujours au parti libéral.  Je ne sais pas pour vous, mais à mes yeux, elle dégage quelque chose de rassurant, qui donne envie de s’approcher, de lui faire confiance.  Mais en même temps, j’ai l’impression que si je me trouvais seul, en sa compagnie, je serais plutôt mal à l’aise; je bafouillerais plus que je parlerais, je crois.  C’en est une autre, qui a provoqué un « Wow! », en moi, lorsque j’ai vu sa pancarte.

83 YOLANDE JAMES_HUne autre, qui m’a fait agréablement réagir, c’est la députée sortante de la circonscription de Nelligan, dans le West-Island, et j’ai nommé Yolande James.  Bon, c’est vrai qu’elle a la jeunesse pour elle, mais sur cette photo, n’eut été de son rouge à lèvres un peu trop proéminent, avouez que madame James donne l’impression d’avoir beaucoup de classe.

Évidemment, certains diront – avec raison – que les photos des candidats, sur les pancartes, ne sont pas totalement originales, et ont été retouchées, pour ne pas dire photoshoppées.  Par contre, si la grande majorité des photos de candidates du parti libéral ont été améliorées (même Charlotte L’Écuyer a presque l’air sexy!), ce ne fut pas le cas pour toutes.100 NATHALIE RIVARD H_HIRES

Je prendrai l’exemple de la candidate du parti libéral dans Rosemont, Nathalie Rivard.  Je ne sais pas s’il lui est arrivé un malheur, entre la campagne de 2007 et la présente, ou encore si le photoshoppeur est son ex, et qu’il a voulu se venger, mais je trouve qu’on l’a vraiment maganée, la pauvre.  Elle a pourtant provoqué, en moi, un énorme « Wow! », sur ses pancartes de la dernière campagne.  Mais là, je ne sais pas.  Elle n’est pas laide, loin de là, mais j’ai l’impression que « le gars des vues » ne l’a pas arrangée.

Du côté des péquistes, il y a, là aussi, de jeunes et jolies candidates, et d’autres, un peu moins jeunes, mais très ravissantes, quand même.  Par contre, c’est dans ce parti que se arton69mariemalavoytrouve celle que j’appellerais « mon éteignoir ».  Pas qu’elle soit laide, elle non plus, mais elle me fait penser à une cousine de ma mère, qui, à chaque fois qu’elle débarquait à la maison, me « tombait dans la face » à propos de tout et de n’importe quoi, ce qui n’arrangeait rien.  Et cette candidate, qui me fait penser à la cousine de ma mère, c’est Marie Malavoy.  Juste à la voir, elle me « purge », comme disait feu mon frère.  C’est peut-être une femme formidable, en personne, mais juste au niveau de l’image, il n’y a rien à faire!  Désolé, madame Malavoy.  Vous n’y êtes pour rien.

Comme je le disais, il y a aussi de très belles candidates, au parti québécois.  Je pense, par exemple, à la arton158veroniquehivoncandidate dans la circonscription de Joliette, Véronique Hivon.  Quel regard vif!  Elle semble avoir une personnalité attachante, oui, mais ses yeux… wow!  Je suis certain que, quand elle fait du porte à porte, et qu’elle regarde un électeur dans les yeux, en lui serrant la main, et en lui disant « Alors, je peux compter sur vous, le 8 décembre prochain? », le vote du monsieur est assuré à 95%.  À moins que sa conjointe regarde la scène, du coin de l’oeil; une fois la porte refermée, et notre type seul avec sa femme, il regardera probablement par terre, quand sa tendre moitié lui dira « Ouais, me semblait que tu votais pour l’ADQ, cette fois-ci? »  Le pauvre gars aura tout un cas de conscience, lorsqu’il sera tout seul dans l’isoloir.  Je parle de l’isoloir du bureau de vote, bande de pervers!  Faut tout leur expliquer…

arton120mireillemercier-royUne autre candidate péquiste, qui a un air pas commun, c’est celle de la circonscription de Beauce-Nord, Mireille Mercier-Roy.  Je lui trouve un air espiègle, un je-ne-sais-quoi,…  Elle a le genre, comment dire, que son chum ne doit pas s’ennuyer, avec elle.  Je ne sais pas comment la décrire, je cherche mes mots.  Peut-être devrais-je dire qu’elle a l’air passionné?  En tous cas, elle n’est pas banale.  Personnellement, c’est un autre cas de « Wow! »

Je terminerai, du côté du parti québécois, avec la candidate dans la circonscription de Jean-Lesage, et j’ai nommé Hélène Guillemette.  Au centre de cette chevelure abondante, on voit un visage plutôt déterminé.  Elle semble fière dearton154heleneguillemette son coup, comme si elle disait « Ouais, ça y est, j’ai réussi! ».  Une jolie jeune dame, qui ne semble pas avoir atteint la trentaine, encore.  Mais même si Hélène a une très belle gueule, elle aura bien besoin de toute sa détermination, surtout si l’ADQ est encore un parti fort dans la région de la vieille capitale.

Parlant de l’action démocratique du Québec, si l’on regarde au sein de cette formation, il y a moins de femmes, parmi les candidats, et les photos, sur le site, sont de moins grandes dimensions, ce qui ne les met pas autant en valeur que les autres candidates.  Nous pouvons quand même jeter un oeil sur quelques candidates, ou députées sortantes.

1a6f853d9alindalapointeCommençons avec la députée sortante de la circonscription de Groulx, dans la couronne nord de Montréal, Linda Lapointe.  Linda est une femme d’affaires bien connue, qui oeuvrait dans le domaine de l’alimentation, avant de devenir députée.  Je n’ai aucun doute que quand elle donne une poignée de main à quelqu’un, elle doit regarder la personne dans les yeux, et la poignée de main est sûrement franche, bien sentie.

698f55c709karinesimardUne autre, qui a un regard intense, et qui tente à nouveau sa chance, pour l’ADQ, est Karine Simard, qui va croiser le fer contre Marie Malavoy, entre autres, dans Taillon, sur la rive-sud de Montréal.  Karine semble tout à fait charmante.  Mère de trois enfants, elle a l’air toute jeune, encore.

Alors, voilà pour mon petit jeu.  Cela peut sembler plutôt léger, de juger des candidats à travers leur apparence, mais souvenons-nous qu’il ne s’agit que d’un jeu; chaque candidat, et chaque candidate, se doit d’avoir une bonne connaissance des dossiers locaux, et nationaux, ainsi que du programme de son parti, si l’on veut que cette personne fasse un excellent travail de député.  Autrement dit, une fois dans l’isoloir, il faut penser plus loin que la belle gueule, et tenter de juger surtout les compétences.

Si d’autres candidates vous impressionnent, n’hésitez pas à me le faire savoir, afin que je trouve leur photo, et que je l’ajoute, dans ce billet.  Quant à vous, mesdames, qui voudriez voir de beaux messieurs, allez-y, vous aussi!  Faites-moi part de vos coups de coeur, et je monterai une partie de ce billet selon vos meilleurs choix.

* Il est à noter que les photos proviennent des sites web des partis politiques, et n’appartiennent pas au Blogue de Richard3.  Si l’utilisation faite de ces photos, en ce blogue, est interdite, par les propriétaires légitimes des photos, je les retirerai à leur demande.

Voiture électrique: Est-ce encore des blagues?

Sur le site web Canoë, ce soir, je suis tombé sur un article, en provenance de la Presse canadienne, et titré « La voiture électrique rechargeable s’en vient vite« .  L’article cite le président et chef de la direction d’Hydro-Québec, Thierry Vandal, qui s’adressaient aux participants du 4e sommet Québec-New York, qui se tenait à Montréal, ce lundi.

La conférence du PDG d’Hydro-Québec portait, on s’en doute bien, sur les projets hydro-électriques qu’il a dans ses cartons, pour les années à venir.  Mais il n’a pu résister à l’envie de parler de la voiture électrique, et surtout de son principal atout, la batterie.  Vandal dit qu’il a une grande confiance en la batterie à base de phosphate de fer et de lithium, dont H-Q détient les brevets exclusifs pour l’Europe, et l’Amérique du Nord.

J’espère, toutefois, que si l’on parle de voiture électrique, il s’agira vraiment… d’une voiture.

Le dévoilement de la ZENN (Zero Emission No Noise), construite à Saint-Jérôme, et interdite au Québec, du moins jusqu’à l’avènement d’un projet pilote du MTQ, en branle depuis l’été dernier, avait provoqué beaucoup de verbiage, surtout de la part des écolos.  Sauf qu’à mes yeux, la ZENN, tout comme l’autre truc bizarre, le Nemo, un genre de petit camion, assemblé à Sainte-Thérèse, ne sont pas des voitures, mais rien d’autre que des voiturettes de terrain de golf, que l’on a revêtu d’une carrosserie en plastique, parce que ces véhicules ne sont probablement pas assez puissants pour déplacer des carrosseries en métal.  Ce n’est pas pour rien que ces véhicules ne sont permis que sur les voies où la limite de vitesse est de 50 km/h.

Quand on me parlera d’un véhicule qui peut faire la distance Montréal-Québec, sur l’A-20, sans restriction, et qui sera rechargé en aussi peu de temps qu’il n’en faut pour faire, avec une vraie voiture, un plein d’essence, à ce moment-là seulement, je commencerai à m’y intéresser plus sérieusement.

Le plus drôle de l’histoire, c’est que si Thierry Vandal expose son enthousiasme, devant les plus récentes découvertes, dans ce domaine, il semble oublier qu’il y a une quinzaine d’années, environ, le groupe de traction Couture, du nom de son principal chercheur, faisait des expériences sur une voiture quasi-électrique (parce qu’une génératrice, montée sur un petit moteur à essence, rechargeait les batteries pendant qu’elle roulait), dont la carrosserie était rien d’autre qu’une Chrysler Intrepid de première génération.  Un peu, beaucoup plus spacieux qu’une ZENN, n’est-ce pas?

Or, tout cela a disparu; le prototype, les travaux et les résultats de recherche, les brevets que détenait H-Q, etc., volatilisés!  Même le professeur Pierre Couture ne veut plus rien savoir de personne!  Que s’est-il vraiment passé, dans ce laboratoire?  À moins que ce soit dans le building d’H-Q, que certaines décisions se seraient prises.  Est-ce que les espoirs, exprimés par Thierry Vandal, aujourd’hui, seront voués à connaître le même sort?

Bref, avant de trop pavoiser, j’aimerais voir les preuves, s’il vous plaît.