A-15: Les voilà enfin, ces photos!

Voilà, c’est ce qui arrive quand on fait 56 tâches de front; tout prend du retard.  À preuve, les prochaines photos ont été prises… le 29 juin dernier!  Presque un mois s’est écoulé, depuis!  Bon, d’accord, les travaux de ces divers chantiers ne sont probablement pas encore terminés, mais ils ont certainement fait beaucoup de progrès.  Les voici donc, ces photos des chantiers de l’A-15 (autoroute des Laurentides), entre Saint-Jérôme et Blainville.

Voici la vue qui s’offrait de l’A-15, en direction nord, à la hauteur du viaduc du boulevard du Grand Héron, à Saint-Jérôme.  Il faut dire que des chantiers comme celui-ci sont beaucoup moins accessibles, compte tenu de la circulation automobile, qui y est maintenue.  Je dois donc, à ce moment-là, me contenter de poses prises à partir des viaducs.

Depuis le boulevard du Grand Héron, encore une fois, il s’agit maintenant de la vue en direction sud, de ce même chantier, soit celui de la reconstruction complète, en béton, de la chaussée en direction nord.  Celle en direction sud fut reconstruite l’an dernier.

Encore le même chantier, mais cette fois depuis le viaduc de la côte Saint-Pierre, à Mirabel.  Nous regardons en direction nord, avec, au loin, la sortie vers l’A-50.

En direction sud, cette fois, toujours depuis le viaduc de la côte Saint-Pierre.

Maintenant, nous allons voir le chantier du nouvel échangeur, à la hauteur du chemin Notre-Dame, qui donnera accès au méga-complexe Lac Mirabel.

Je suis sur le chemin Notre-Dame, et voici ce qui sera probablement l’un des accès principaux vers le complexe.

Le chemin Notre-Dame, cette fois, à l’ouest de l’A-15.  On vot d’ailleurs le tout nouveau viaduc, au loin.  L’intersection de la photo précédenta est à ma gauche.

Cette image vous donnera une idée du terrassement qu’il reste à combler, sur le chemin Notre-Dame.  La couche finale d’asphalte devrait, en principe, arriver à égalité avec la grille, que l’on voit, au-dessus du réceptacle d’égout pluvial.

Ici, c’est l’approche du viaduc Notre-Dame, mais à l’est de l’A-15.

Sur cette photo, j’ai dû modifier quelques caractéristiques, car sinon, vous n’auriez rien vu; le soleil allait se coucher bientôt, le temps était nuageux, et le fait d’être pratiquement en pleine forêt n’aidaient vraiment pas, au niveau de l’éclairage.  Il s’agit du chemin Notre-Dame, qui sera probablement élargi, compte tenu du nouvel échangeur qui y sera aménagé.

Voici un avant-goût de la bretelle de sortie de l’A-15 nord, vers le chemin Notre-Dame.  Nous sommes toujours à Mirabel.

Avec la longueur du déboisement, ainsi que du chemin en construction, j’ai l’impression que la bretelle d’entrée vers l’A-15 nord sera quelque part, le long de ce qui semble être une nouvelle rue.

Déplaçons-nous encore une fois vers le sud, pour arriver à la hauteur du boulevard de la Seigneurie, à Blainville, pour des travaux de modification à l’échangeur existant.

La bretelle de sortie actuelle, en provenance de l’A-15 nord, est rétrécie, vers la gauche, de façon à laisser de la place pour le chantier.  C’est du développement, à l’ouest de l’A-15, qui amène à cette modification de l’échangeur.

La coupe des arbres, en premier plan, nous donne une idée de l’alignement de la nouvelle bretelle de sortie.  Les arbres que l’on voit au second plan seront abattus, eux aussi, pour faire place à la bretelle d’entrée vers l’A-15 nord.  Entre ces deux petits îlots boisés, on trouve le boulevard de la Seigneurie, en tranchée.  Les nouvelles bretelles seront aussi encastrées, pour aller rejoindre le boulevard, au moyen d’une intersection avec feux de circulation.

Les pluies abondantes de juin ont laissé leurs traces sur le chantier.  Le réceptacle d’égout montre la hauteur – ou devrais-je dire la profondeur – de la future bretelle de la sortie 25 de l’A-15 nord.

Bon, maintenant que ça commence à débloquer, je devrais pouvoir publier d’autres billets à photos.  La chasse aux images se poursuit ces jours-ci, mais j’ai encore en réserve les premières images de la blogue-mobile, qui prend du mieux de jour en jour, ainsi que de nouvelles photos, prises ce dimanche (20 juillet), sous la pluie et parmi les moustiques, d’un échangeur autoroutier qui s’est métamorphosé en « passe à chevreuils ».

Je profite de l’occasion pour souhaiter d’excellentes vacances à tous ceux et celles qui profiteront des traditionnelles « deux dernières de juillet » typiquement québécoises, aussi connues sous le vocable de « vacances de la construction ».  De mon côté, le travail se poursuit, pendant cette période, quoique de façon un peu plus relaxe.  Je prendrai une semaine de vacances du 24 au 30 août, soit juste avant la fête du travail.  Je tenterai de profiter de cette période pour faire une réserve de photos de chantiers, et de sites routiers, plus intéressants les uns que les autres, afin d’agrémenter plusieurs billets, l’automne prochain.

A-55: Celle qui fut autrefois l’A-51

Je vous ai montré, il y a de cela plusieurs mois, des photos de l’A-55, entre l’entrée nord du pont Laviolette, à Trois-Rivières, et l’A-20, à Sainte-Eulalie. Nous savons tous que l’A-55 est en multiplex avec l’A-20 sur environ 37 kilomètres, soit de ce point jusqu’à la hauteur de la ville de Drummondville. C’est à l’ouest de cette ville que reprend l’A-55, vers le sud-est, en direction de la ville de Sherbrooke.

Dans un passé lointain, c’est à dire environ une trentaine d’années, une partie de ce tronçon de l’A-55 s’est déjà nommé A-51. La désertion de tous les chantiers autoroutiers, au profit du transport en commun, entreprise par le gouvernement péquiste de René Lévesque, a donc signé un arrêt de mort à l’A-51, ainsi qu’au tracé original que devait suivre l’A-55. Une partie de celui-ci, de l’A-20 jusqu’au village de Saint-Albert-de-Warwick, fut d’ailleurs recyclé en A-955. Mais aujourd’hui, je vais m’attarder sur le tronçon qui relie Drummondville à Sherbrooke.

Quand on roule sur l’A-20, en direction ouest, on arrive à ce point, juste à la sortie vers l’A-55 sud.

Les trois photos suivantes furent prises en mouvement, et les images peuvent sembler déformées. C’est normal.

L’échangeur A-20/A-55 sud n’est pas complet; à preuve, le viaduc, qui passe au-dessus de l’A-20, n’a qu’une seule voie par direction, ce qui est plutôt rare, pour un échangeur autoroutier.

Je me dirige lentement vers la « séparation » des chaussées. On sait que l’autoroute fut construite en super-2, entre 1971 et 1980 pour l’ensemble de la première chaussée, puis elle fut doublée au fur et à mesure des budgets, et des pressions politiques.

Si l’on regarde dans l’autre sens, on voit bien que les haut-mâts, pour l’éclairage, qui sont normalement au centre, entre les deux chaussées, sont à droite de la chaussée. C’est pas vraiment normal, pour une autoroute.

Ici, nous sommes en plein vis-à-vis de la chaussée nord, qui vient s’aligner le long du muret, pour l’échangeur.

Regardant à nouveau en direction nord (je suis en train de vous étourdir, avouez!), on voit bien le passage de l’autre chaussée, là où les arbres sont abattus.

Le kilomètre 126, en direction nord, là où va bientôt commencer ce que j’appelle « l’entonnoir », c’est à dire l’endroit où l’on perd une voie, passant de deux à une seule.

Cette photo montre une vue sur presque deux kilomètres. Prise du viaduc de la rue Saint-Pierre (sortie 125), c’est la finale de l’autoroute, en direction nord.

Comme le disait Edward Rémy, à l’époque où il faisait les actualités artistiques, à Télé-Métropole (ça ne me rajeunit pas!), « c’est officiel, c’est confirmé », l’A-55, à cet endroit, s’appelle « Autoroute Joseph-Armand-Bombardier ». Photo prise en direction sud, dans la courbe vers la sortie 122 (boulevard Jean-de-Brébeuf).

La chaussée sud de l’ancienne A-51 fut la première des deux à être ouverte; elle fut donc celle où la circulation se faisait à contresens. À preuve, cette petite tache jaune, sous la ligne blanche actuelle.

Voici un autre vestige de l’ancienne A-51, devenue A-55, quelque part dans les années 1970. À l’époque de la super-2, on avait construit les viaducs, mais on n’avait fait que des mini-bretelles, afin d’accéder à l’autoroute, ou d’en sortir. On voit ici une ligne restante de la mini-bretelle qui menait à la route Ployart (sortie 103). De nos jours, cette route, comme toutes les autres routes desservies, d’ailleurs, l’est par un échangeur plus moderne, et plus sécuritaire.

Depuis le kilomètre 97, on voit la sortie de la halte routière qui mène au moulin à laine d’Ulverton. Comme on peut le voir, cette sortie ne comporte aucune indication. Pourtant, en direction nord, la sortie 98 est bien indiquée; elle mène à la route Mooney, qui va vers le village d’Ulverton.

À l’époque de la super-2, quand on roulait vers le nord, on pouvait accéder à la halte routière du moulin à laine d’Ulverton par une intersection à niveau. Maintenant que l’on peut sortir au chemin Mooney, l’intersection a été démantelée, et le petit bout de chemin menant à la halte fût fermé.

Dernière sortie avant d’atteindre les limites territoriales de la nouvelle ville de Sherbrooke, la sortie 71 mène vers la jolie ville de Windsor, ville avec laquelle a fusionné la municipalité de Saint-Grégoire-de-Greenlay, dont le nom fut enlevé du panneau.

Malgré ce que certains prétendent, je persiste à croire que le point de raccordement prévu de l’A-55 et de l’ancienne A-51 se trouve à Windsor, et non pas à Richmond. Ce qui me permet de croire à cette théorie est l’emplacement, et l’orientation, du boulevard du Conseil, à Asbestos. Vous allez me demander « c’est quoi, le rapport? » Et je vais vous l’expliquer.

D’abord, le boulevard du Conseil date de 1977, soit plus ou moins un an après la prise du pouvoir par le gouvernement péquiste. Ce boulevard est composé de deux chaussées distinctes, et constitue une voie de contournement de la ville. De plus, il ne comporte aucun point d’accès, mis à part les intersections des rues qui le croisent. Il est donc possible de croire que ce soit une partie de l’A-55 originale, mais comme le nouveau gouvernement a fait cesser les travaux de l’autoroute, la ville a probablement dû demander au MTQ de lui remettre l’emprise, afin d’en faire un boulevard. Il faudra enquêter afin d’avoir le fin mot de l’histoire.

Ensuite, si vous regardez une carte montrant le relief de la région située entre Asbestos, Richmond, et Windsor, comme celle disponible sur Google Maps, par exemple, vous vous rendrez compte que le relief entre Asbestos et Windsor est beaucoup moins accentué que celui entre Asbestos et Richmond. De plus, le passage par Windsor représente une ligne plus directe pour relier Asbestos et Sherbrooke. Mais tout cela demeure également de la théorie, parce que le gouvernement actuel n’a aucun projet, dans ses cartons, pour remettre en circuit le tracé original de l’A-55.

Bon, voyons voir ce qui me reste de photos. J’ai en réserve celles des divers chantiers de l’A-15, dans la région des basses Laurentides, ainsi que, tenez-vous bien, les premières images de la blogue-mobile!

C’est donc à suivre…

A-20, à Rimouski: Vive les super-2!

Vers 13h00, hier, un carambolage est survenu sur la section en super-2 de l’A-20, à Rimouski, faisant un décès, en plus de blesser neuf autres personnes.  C’est ce que rapporte le Journal de Montréal de ce samedi matin, en page 17.  La nouvelle était déjà sur le site Canoë, hier soir, en provenance de LCN, puis ce matin, gracieuseté du Journal de Québec.  Chacune des versions y va de ses propres détails, mais pour faire court, disons que des travaux d’asphaltage sont en cours, entre le viaduc de la rue de Lausanne, et celui de la route 232.  La circulation ne se fait alors que sur une seule voie, en alternance, construction en super-2 oblige.  C’est alors qu’un camion-remorque serait venu emboutir la file de véhicules, qui attendait son tour pour passer, file composée d’un camion lourd et de plusieurs voitures.

Voilà donc un autre fait marquant en faveur des autoroutes en super-2.  Avec seulement deux voies, sur une seule chaussée, veux, veux pas, on ne peut pas faire des miracles.  Mais au lieu de dévier la circulation, dans la direction la moins fréquentée, par les routes 232, et 132, afin de contourner le chantier, et laisser l’unique voie disponible en mouvement, on a préféré fonctionner comme sur un vulgaire chemin de campagne, où il passe trois véhicules à l’heure.  L’enquête dira ce que faisait le conducteur du camion-remorque qui est venu faucher les véhicules en attente, mais il est d’ores et déjà clair, dans la tête de beaucoup de gens, que c’est encore « un de ces maudits camions dangereux, qui prennent la route pour eux tout seuls ».  Évidemment.  Ça saute aux yeux.  Pourtant, aucun ingénieur intelligent ne mettrait en place de la circulation en alternance sur une autoroute.  Qu’est-ce que ça fait là, de la circulation en alternance, sur une autoroute?

À moins qu’il ne passe que trois véhicules à l’heure, sur l’A-20, à Rimouski…

J’aimerais bien voir la ministre, Julie Boulet, aller dire aux membres de la famille de la victime de ce carambolage que les autoroutes en super-2 sont effectivement des routes sécuritaires, juste pour voir la réaction, dans leur visage.  Bien sûr, madame la ministre ne se prêtera pas à ce genre d’exercice.

Alors ceux qui croient que la future A-50, entre Gatineau et Lachute, sera une belle route sécuritaire, je vous propose de bien lire ces articles, ci-haut mentionnés, parce que vous risquez de voir, à la télé, ou d’entendre, à la radio, en attendant de lire, dans les journaux du lendemain, des nouvelles du même genre.  Et cela parce que des in-gné-gneurs se disent que l’on peut faire de la circulation en alternance sur une autoroute sécuritaire, construite en super-2.

Estacade du pont Champlain: Un projet plus simple, et probablement beaucoup moins dispendieux!

Depuis quelques années, les autorités municipales, et régionales, du grand Montréal tentent d’élaborer toutes sortes de projets avec l’estacade du pont Champlain, dont bien sûr celui de système léger sur rails (SLR). Mais pourquoi ne pas aller au plus simple?

Les besoins ne sont pourtant pas compliqués à définir. Il s’agit de faire en sorte de rendre permanente, dans les deux directions, l’actuelle voie réservée, aux heures de pointe, sur le pont Champlain. En fait, on n’a tout simplement qu’à faire passer les autobus ailleurs que sur le pont lui-même. Or, l’estacade est suffisamment large pour permettre trois voies de circulation plus ou moins normales. On pourrait en faire deux, une dans chaque direction, pour y faire circuler les autobus, et l’espace restant peut servir, pourquoi pas, à une piste cyclable. Il reste donc à franchir l’embûche majeure, c’est à dire la voie maritime. Voici comment.

Je sais, ce n’est pas très évident à voir, mais j’ai tenté de tout mettre sur la même image, obtenue à partir du logiciel Google Earth. En rouge, la route à construire au sol, en jaune, les sections surélevées (de type « causeway », ou de simples ponts ordinaires), et en bleu pâle,… un pont-levis. Eh ben oui, un simple pont-levis, comme il s’en fabrique depuis des dizaines d’années, et qui coûterait beaucoup moins cher qu’un tunnel sous la voie maritime. De plus, avec les technologies modernes, un tel pont pourrait se soulever – et redescendre – en quelques secondes seulement. Bon, d’accord, disons une minute. Il suffirait de former les chauffeurs d’autobus pour le mode de fonctionnement du pont-levis, et le tour est joué.

Ainsi, les autobus quitteraient l’estacade pour prendre la nouvelle route, passeraient au-dessus du chemin d’accès de la voie maritime, et de l’actuelle piste cyclable, puis sur le pont-levis. Après le pont-levis, un autre pont relierait la route à la terre ferme, alors que quelques viaducs permettraient aux autobus de rejoindre l’actuelle route réservée, au centre de l’A-10.

Je crois qu’une telle solution serait beaucoup moins coûteuse qu’un SLR, et ce pour plusieurs raisons. D’abord, un SLR demande des trains, qui devront bien être laissés quelque part. Cela se traduit par la construction de cours de triage, de garages supplémentaires pour l’entretien, etc. En prenant les autobus, comme on le fait actuellement, on peut en moduler le nombre en fonction de l’heure du jour, et comme les véhicules pourront faire des aller-retours, pas besoin de cours de triage. Sans compter que l’opération du pont-levis, lors du passage d’un navire, n’immobilisera les autobus que pendant quelques minutes tout au plus, comparativement à un SLR qui lui, demandera définitivement un tunnel sous la voie maritime.

Comme quoi les solutions les plus pratiques n’ont pas nécessairement à être les plus dispendieuses.

A-10: Quelques travaux, et une belle réalisation

Lors de mon dernier passage dans la région de Sherbrooke, à la mi-juin, j’ai croqué quelques images de ce qui se passe dans le coin. On est à y réaliser des travaux à quelques échangeurs, mais d’abord, je voulais prendre quelques poses d’une construction que j’aime bien, et qui pourrait servir d’exemple pour d’autres axes routiers. Et j’ai nommé le multiplex de la route 112 et de l’A-10/A-55, entre Sherbrooke et Magog.

Nous sommes ici sur la route 112 ouest, en direction de Magog, depuis Sherbrooke, et la bretelle que l’on voit permet de prendre l’A-10 est/A-55 nord, pour retourner vers Sherbrooke ou Drummondville. Au loin, on voit le viaduc sous lequel passe la route 112, à la suite duquel…

…on retrouve l’accès, via la bretelle, à gauche, à l’A-10 ouest/A-55 sud, vers Montréal, ou la frontière américaine. Par la suite, la route 112 est parallèle à l’autoroute, sur une distance d’environ 5 kilomètres.

On retrouve, ici, un viaduc, sous lequel on peut changer de direction.

Cette fois, nous sommes à la fin des voies de service. La bretelle, à droite, mène vers l’A-10 ouest/A-55 sud, alors que si l’on garde les voies de gauche, on se retrouvera sur le boulevard Bourque, en direction d’Omerville, et de Magog.

J’imagine bien le développement futur de l’A-15, vers le nord, entre Sainte-Agathe-des-Monts et Mont-Tremblant, fait de cette façon, car il faudra bien que cette autoroute se réalise un jour. D’ailleurs, plusieurs indices permettent de croire que cela va se produire, d’ici les prochaines années. D’abord, la route 117 fut reconstruite, ces dernières années, à la hauteur de Mont-Tremblant (Saint-Jovite), avec des échangeurs étagés, auxquels on a accolé des numéros qui sont tout simplement la suite de ceux des sorties de l’A-15. Ensuite, le même genre d’amélioration a été effectuée à Saint-Faustin–Lac-Carré, soit un échangeur étagé, avec numéro de sortie correspondant. Je crois que le reste de la distance ne sera qu’une question de temps, et bien sûr, de budget.

Maintenant, allons plus à l’ouest, sur l’A-10, pour voir l’avancement de quelques chantiers.

Nous sommes ici sur ce qui était la route 112, à l’ouest de Magog. On est à reconfigurer complètement l’échangeur de la route 112, qui correspond à la sortie 115 de l’A-10. D’ailleurs, ce viaduc, sur lequel circulaient les véhicules en direction ouest, va disparaître,…

…tout comme celui-ci, en direction est, que l’on voit au loin, et sur lequel passait une voiture, au moment de la prise de la photo. C’est que ces deux viaducs font partie des 135 structures à dalle épaisse, qui furent inspectés d’urgence par le MTQ, à l’automne de 2007. Comme on voulait refaire tout l’échangeur, on a donc décidé de les raser au sol, ce qui sera fait dans les prochaines semaines, à moins que ça ne le soit déjà, au moment où vous lisez ces lignes.

On voit ici le chemin temporaire, qui mène à la route 141, vers le mont Orford, et la bretelle, à droite, qui conduit vers l’A-10 ouest. Par contre, je n’ai aucune idée de la nouvelle configuration de l’échangeur. Je mets donc cette image à titre d’illustration seulement.

À une quinzaine de kilomètres plus à l’ouest, nous pouvons voir les travaux de la sortie 100, à la hauteur de Saint-Étienne-de-Bolton, qui sera transformée, probablement à l’automne, en un échangeur complet. La sortie, en direction ouest, commence à prendre forme,…

…alors que l’entrée, en direction est, semble plus avancée, encore.

Bon, que me reste-t-il, parmi les choses à vous montrer? On commence à passer au travers, là. Il me reste l’A-55, entre Drummondville et Sherbrooke (oui, oui, l’ancienne A-51), et les travaux de l’A-15, entre Blainville et Saint-Jérôme. Mais ne craignez rien; je me mettrai à la chasse d’autres merdes du MTQ très bientôt!

Des nouvelles de la blogue-mobile

Ma nouvelle acquisition m’a fait chier faux-bond, vendredi dernier. Je voulais l’utiliser pour aller passer le week-end dans les Laurentides, mais une fois à Laval, sur l’A-15 nord, en plein bouchon de circulation, le moteur s’est mis à chauffer au-delà de la normale. De plus, je me suis retrouvé sans pédale d’embrayage, à cause d’une petite fuite dans le circuit d’embrayage, à moins que les 11 mois de remisage ont fait en sorte que de l’humidité se soit installée dans le liquide du circuit. J’ai donc dû rebrousser chemin, et mettre plusieurs heures pour ramener la bête à la maison, question de ne pas endommager le moteur.

J’ai remplacé le thermostat, hier (lundi), mais le problème est toujours présent. L’étape suivante sera donc le radiateur, puisque je n’ai détecté aucune fuite en provenance de la pompe à eau. Le fait qu’il s’agisse d’un deuxième véhicule, que je compte utiliser de façon occasionnelle seulement, me met beaucoup moins de pression que s’il s’agissait de mon seul véhicule. Aussi, mon unique frustration est que je suis arrivé dans le nord vers les 23h15, alors que je voulais arriver là-bas avant 19h00.