A-55: Celle qui fut autrefois l’A-51

Je vous ai montré, il y a de cela plusieurs mois, des photos de l’A-55, entre l’entrée nord du pont Laviolette, à Trois-Rivières, et l’A-20, à Sainte-Eulalie. Nous savons tous que l’A-55 est en multiplex avec l’A-20 sur environ 37 kilomètres, soit de ce point jusqu’à la hauteur de la ville de Drummondville. C’est à l’ouest de cette ville que reprend l’A-55, vers le sud-est, en direction de la ville de Sherbrooke.

Dans un passé lointain, c’est à dire environ une trentaine d’années, une partie de ce tronçon de l’A-55 s’est déjà nommé A-51. La désertion de tous les chantiers autoroutiers, au profit du transport en commun, entreprise par le gouvernement péquiste de René Lévesque, a donc signé un arrêt de mort à l’A-51, ainsi qu’au tracé original que devait suivre l’A-55. Une partie de celui-ci, de l’A-20 jusqu’au village de Saint-Albert-de-Warwick, fut d’ailleurs recyclé en A-955. Mais aujourd’hui, je vais m’attarder sur le tronçon qui relie Drummondville à Sherbrooke.

Quand on roule sur l’A-20, en direction ouest, on arrive à ce point, juste à la sortie vers l’A-55 sud.

Les trois photos suivantes furent prises en mouvement, et les images peuvent sembler déformées. C’est normal.

L’échangeur A-20/A-55 sud n’est pas complet; à preuve, le viaduc, qui passe au-dessus de l’A-20, n’a qu’une seule voie par direction, ce qui est plutôt rare, pour un échangeur autoroutier.

Je me dirige lentement vers la « séparation » des chaussées. On sait que l’autoroute fut construite en super-2, entre 1971 et 1980 pour l’ensemble de la première chaussée, puis elle fut doublée au fur et à mesure des budgets, et des pressions politiques.

Si l’on regarde dans l’autre sens, on voit bien que les haut-mâts, pour l’éclairage, qui sont normalement au centre, entre les deux chaussées, sont à droite de la chaussée. C’est pas vraiment normal, pour une autoroute.

Ici, nous sommes en plein vis-à-vis de la chaussée nord, qui vient s’aligner le long du muret, pour l’échangeur.

Regardant à nouveau en direction nord (je suis en train de vous étourdir, avouez!), on voit bien le passage de l’autre chaussée, là où les arbres sont abattus.

Le kilomètre 126, en direction nord, là où va bientôt commencer ce que j’appelle « l’entonnoir », c’est à dire l’endroit où l’on perd une voie, passant de deux à une seule.

Cette photo montre une vue sur presque deux kilomètres. Prise du viaduc de la rue Saint-Pierre (sortie 125), c’est la finale de l’autoroute, en direction nord.

Comme le disait Edward Rémy, à l’époque où il faisait les actualités artistiques, à Télé-Métropole (ça ne me rajeunit pas!), « c’est officiel, c’est confirmé », l’A-55, à cet endroit, s’appelle « Autoroute Joseph-Armand-Bombardier ». Photo prise en direction sud, dans la courbe vers la sortie 122 (boulevard Jean-de-Brébeuf).

La chaussée sud de l’ancienne A-51 fut la première des deux à être ouverte; elle fut donc celle où la circulation se faisait à contresens. À preuve, cette petite tache jaune, sous la ligne blanche actuelle.

Voici un autre vestige de l’ancienne A-51, devenue A-55, quelque part dans les années 1970. À l’époque de la super-2, on avait construit les viaducs, mais on n’avait fait que des mini-bretelles, afin d’accéder à l’autoroute, ou d’en sortir. On voit ici une ligne restante de la mini-bretelle qui menait à la route Ployart (sortie 103). De nos jours, cette route, comme toutes les autres routes desservies, d’ailleurs, l’est par un échangeur plus moderne, et plus sécuritaire.

Depuis le kilomètre 97, on voit la sortie de la halte routière qui mène au moulin à laine d’Ulverton. Comme on peut le voir, cette sortie ne comporte aucune indication. Pourtant, en direction nord, la sortie 98 est bien indiquée; elle mène à la route Mooney, qui va vers le village d’Ulverton.

À l’époque de la super-2, quand on roulait vers le nord, on pouvait accéder à la halte routière du moulin à laine d’Ulverton par une intersection à niveau. Maintenant que l’on peut sortir au chemin Mooney, l’intersection a été démantelée, et le petit bout de chemin menant à la halte fût fermé.

Dernière sortie avant d’atteindre les limites territoriales de la nouvelle ville de Sherbrooke, la sortie 71 mène vers la jolie ville de Windsor, ville avec laquelle a fusionné la municipalité de Saint-Grégoire-de-Greenlay, dont le nom fut enlevé du panneau.

Malgré ce que certains prétendent, je persiste à croire que le point de raccordement prévu de l’A-55 et de l’ancienne A-51 se trouve à Windsor, et non pas à Richmond. Ce qui me permet de croire à cette théorie est l’emplacement, et l’orientation, du boulevard du Conseil, à Asbestos. Vous allez me demander « c’est quoi, le rapport? » Et je vais vous l’expliquer.

D’abord, le boulevard du Conseil date de 1977, soit plus ou moins un an après la prise du pouvoir par le gouvernement péquiste. Ce boulevard est composé de deux chaussées distinctes, et constitue une voie de contournement de la ville. De plus, il ne comporte aucun point d’accès, mis à part les intersections des rues qui le croisent. Il est donc possible de croire que ce soit une partie de l’A-55 originale, mais comme le nouveau gouvernement a fait cesser les travaux de l’autoroute, la ville a probablement dû demander au MTQ de lui remettre l’emprise, afin d’en faire un boulevard. Il faudra enquêter afin d’avoir le fin mot de l’histoire.

Ensuite, si vous regardez une carte montrant le relief de la région située entre Asbestos, Richmond, et Windsor, comme celle disponible sur Google Maps, par exemple, vous vous rendrez compte que le relief entre Asbestos et Windsor est beaucoup moins accentué que celui entre Asbestos et Richmond. De plus, le passage par Windsor représente une ligne plus directe pour relier Asbestos et Sherbrooke. Mais tout cela demeure également de la théorie, parce que le gouvernement actuel n’a aucun projet, dans ses cartons, pour remettre en circuit le tracé original de l’A-55.

Bon, voyons voir ce qui me reste de photos. J’ai en réserve celles des divers chantiers de l’A-15, dans la région des basses Laurentides, ainsi que, tenez-vous bien, les premières images de la blogue-mobile!

C’est donc à suivre…

A-10: Quelques travaux, et une belle réalisation

Lors de mon dernier passage dans la région de Sherbrooke, à la mi-juin, j’ai croqué quelques images de ce qui se passe dans le coin. On est à y réaliser des travaux à quelques échangeurs, mais d’abord, je voulais prendre quelques poses d’une construction que j’aime bien, et qui pourrait servir d’exemple pour d’autres axes routiers. Et j’ai nommé le multiplex de la route 112 et de l’A-10/A-55, entre Sherbrooke et Magog.

Nous sommes ici sur la route 112 ouest, en direction de Magog, depuis Sherbrooke, et la bretelle que l’on voit permet de prendre l’A-10 est/A-55 nord, pour retourner vers Sherbrooke ou Drummondville. Au loin, on voit le viaduc sous lequel passe la route 112, à la suite duquel…

…on retrouve l’accès, via la bretelle, à gauche, à l’A-10 ouest/A-55 sud, vers Montréal, ou la frontière américaine. Par la suite, la route 112 est parallèle à l’autoroute, sur une distance d’environ 5 kilomètres.

On retrouve, ici, un viaduc, sous lequel on peut changer de direction.

Cette fois, nous sommes à la fin des voies de service. La bretelle, à droite, mène vers l’A-10 ouest/A-55 sud, alors que si l’on garde les voies de gauche, on se retrouvera sur le boulevard Bourque, en direction d’Omerville, et de Magog.

J’imagine bien le développement futur de l’A-15, vers le nord, entre Sainte-Agathe-des-Monts et Mont-Tremblant, fait de cette façon, car il faudra bien que cette autoroute se réalise un jour. D’ailleurs, plusieurs indices permettent de croire que cela va se produire, d’ici les prochaines années. D’abord, la route 117 fut reconstruite, ces dernières années, à la hauteur de Mont-Tremblant (Saint-Jovite), avec des échangeurs étagés, auxquels on a accolé des numéros qui sont tout simplement la suite de ceux des sorties de l’A-15. Ensuite, le même genre d’amélioration a été effectuée à Saint-Faustin–Lac-Carré, soit un échangeur étagé, avec numéro de sortie correspondant. Je crois que le reste de la distance ne sera qu’une question de temps, et bien sûr, de budget.

Maintenant, allons plus à l’ouest, sur l’A-10, pour voir l’avancement de quelques chantiers.

Nous sommes ici sur ce qui était la route 112, à l’ouest de Magog. On est à reconfigurer complètement l’échangeur de la route 112, qui correspond à la sortie 115 de l’A-10. D’ailleurs, ce viaduc, sur lequel circulaient les véhicules en direction ouest, va disparaître,…

…tout comme celui-ci, en direction est, que l’on voit au loin, et sur lequel passait une voiture, au moment de la prise de la photo. C’est que ces deux viaducs font partie des 135 structures à dalle épaisse, qui furent inspectés d’urgence par le MTQ, à l’automne de 2007. Comme on voulait refaire tout l’échangeur, on a donc décidé de les raser au sol, ce qui sera fait dans les prochaines semaines, à moins que ça ne le soit déjà, au moment où vous lisez ces lignes.

On voit ici le chemin temporaire, qui mène à la route 141, vers le mont Orford, et la bretelle, à droite, qui conduit vers l’A-10 ouest. Par contre, je n’ai aucune idée de la nouvelle configuration de l’échangeur. Je mets donc cette image à titre d’illustration seulement.

À une quinzaine de kilomètres plus à l’ouest, nous pouvons voir les travaux de la sortie 100, à la hauteur de Saint-Étienne-de-Bolton, qui sera transformée, probablement à l’automne, en un échangeur complet. La sortie, en direction ouest, commence à prendre forme,…

…alors que l’entrée, en direction est, semble plus avancée, encore.

Bon, que me reste-t-il, parmi les choses à vous montrer? On commence à passer au travers, là. Il me reste l’A-55, entre Drummondville et Sherbrooke (oui, oui, l’ancienne A-51), et les travaux de l’A-15, entre Blainville et Saint-Jérôme. Mais ne craignez rien; je me mettrai à la chasse d’autres merdes du MTQ très bientôt!

Des nouvelles de la blogue-mobile

Ma nouvelle acquisition m’a fait chier faux-bond, vendredi dernier. Je voulais l’utiliser pour aller passer le week-end dans les Laurentides, mais une fois à Laval, sur l’A-15 nord, en plein bouchon de circulation, le moteur s’est mis à chauffer au-delà de la normale. De plus, je me suis retrouvé sans pédale d’embrayage, à cause d’une petite fuite dans le circuit d’embrayage, à moins que les 11 mois de remisage ont fait en sorte que de l’humidité se soit installée dans le liquide du circuit. J’ai donc dû rebrousser chemin, et mettre plusieurs heures pour ramener la bête à la maison, question de ne pas endommager le moteur.

J’ai remplacé le thermostat, hier (lundi), mais le problème est toujours présent. L’étape suivante sera donc le radiateur, puisque je n’ai détecté aucune fuite en provenance de la pompe à eau. Le fait qu’il s’agisse d’un deuxième véhicule, que je compte utiliser de façon occasionnelle seulement, me met beaucoup moins de pression que s’il s’agissait de mon seul véhicule. Aussi, mon unique frustration est que je suis arrivé dans le nord vers les 23h15, alors que je voulais arriver là-bas avant 19h00.

Des réponses à vos questions!

Pour une première fois, je vais tenter de répondre de façon plus poussée à vos questions. Bien sûr, si vous avez des commentaires à formuler, ou des questions à poser, n’hésitez surtout pas. Qui sait? La réponse à votre question pourrait bien se retrouver dans un billet tout neuf! Mais avant de commencer,…

Voici un premier entrefilet, dans la chronique « Vos impôts sont bien investis ». Le MTQ investit 2,5 millions$ sur l’A-55, et ce pour imperméabiliser les fossés d’une autoroute ouverte il y a moins de deux ans! Je présume que le fait d’avoir des fossés imperméables ne figuraient pas sur les plans originaux de l’autoroute! Et d’abord, c’est quoi, des fossés imperméables? Ça n’est pas supposé recueillir de l’eau, des fossés?

Allons maintenant à vos questions.

C’est Sam, un des bons lecteurs de ce blogue, qui m’a écrit ce commentaire, il y a quelques temps.

« Bonjour Richard,je veux savoir lorsque tu es allé prendre des photos sur la 55 pour nous prouver que c’est une autoroute de tout genre,as-tu remarqué qu’il y a encore des panneaux numérotés «155» à des endroits? En tout cas, je sais qu’avant l’ouverture complète de l’autoroute 55 entre St-Célestin et la 20,la 155 existait encore. Mais là, il n’est plus là. Donc, la route numérotée «155» devrait être supprimée sur tous les panneaux de supersignalisation et ainsi des panneaux de ce numéro devraient être enlevés après des échangeurs.Mais entre St-Grégoire et l’autoroute 20, après des intersections et échangeurs, le MTQ a enlevé les panneaux numérotés «155». »

Évidemment, n’écoutant que mon sens du devoir (et mon budget aussi; vous savez, avec l’essence à 1,50$ le litre, et aucune forme de commandite,…), j’ai voulu en avoir le coeur net. J’en ai profité pour tenter de savoir aussi ce qu’il en était de la route 161, depuis l’ouverture de l’A-55 (en super-2, mais quand même), de Saint-Wenceslas jusqu’à l’A-20. Je me suis rendu compte que, selon l’endroit où l’on se trouve, c’est un peu n’importe quoi!

Voici ce que l’on voit quand on sort de l’A-20 ouest, à la hauteur de la route 161, tout juste au sud du village de Sainte-Eulalie. On constate donc que la route 161 commence désormais au niveau de l’A-20, et monte vers le sud. Quoique lorsque l’on roule sur la 161 nord, aucune indication ne nous signale la fin de la route 161.

Tout juste avant le pont Laviolette, sur l’A-55, à la hauteur de la bretelle vers la route 132, on voit que Sam avait raison, au sujet de la supersignalisation. Si les petits panneaux de la route 155 ont été retirés, sur la rive sud du fleuve, on devra un jour revoir les grands panneaux, afin de savoir qui dit vrai. Cela m’étonne que cela n’ait pas été effectué lors des rénovations du pont Laviolette, qui comprenaient les caméras de surveillance, les feux de voies,…

…ainsi que ces magnifiques barrières, contrôlées à distance, qui se referment si l’on décide de fermer le pont à la circulation.

Sur la petite signalisation, comme le disait Sam, aucune trace de la route 155, comme on le voit ici, à l’intersection de la bretelle d’entrée de l’A-55 sud, à la hauteur de la route 132, à Bécancour (Saint-Grégoire).

Sur la rive nord du fleuve, par contre, c’est une toute autre histoire, comme le démontre ce petit panneau (pas si petit, mais bon, il ne s’agit pas de supersignalisation) situé sur la rue Notre-Dame ouest, qui est aussi la route 138, à Trois-Rivières. Comme il date quand même de plusieurs années, on serait porté à croire qu’il n’est qu’un panneau oublié, comme cela arrive à l’occasion.

Sur la supersignalisation, toutefois, il n’y a aucune mention de la route 155. À remarquer, la piste cyclable qui passe sous le panneau! Ils sont fous, ces trifluviens!

Celui-là, par contre, il n’a pas été oublié! Nous sommes sur l’A-55 nord, entre l’entrée en provenance de la rue Notre-Dame ouest et la sortie vers l’A-40 est. À partir de ce point, les petits panneaux de la route 155 sont toujours bien présents,…

…comme le démontrent ces panneaux, vus à l’intersection du boulevard Saint-Michel, toujours à Trois-Rivières. Il est donc permis de croire, en attendant une confirmation officielle du MTQ, que la route 155, qui commence à Chambord, au Lac-Saint-Jean, se termine désormais au pont Laviolette.

Passons à un autre commentaire. Mais avant d’aller plus loin,…

…allons-y d’un deuxième entrefilet, dans la chronique « Vos impôts sont bien investis ». Je ne sais pas qui a commandé le lettrage, sur la façade de l’école Chavigny, à Trois-Rivières, mais force est de constater que le contraste est, comment dire, convaincant. Vous parvenez à lire quelque chose, vous? On ne voit rien de ce qui est écrit! C’est tellement évident…

…qu’on a dû ajouter une autre affiche, au-dessus de la porte d’entrée des élèves, avec le nom de l’école. De quoi donner le goût d’appuyer l’abolition des commissions scolaires. Dites-vous bien que ce sont ces décideurs qui gèrent votre argent si durement gagné!

De retour à notre programmation.

Un autre lecteur, Marc F. P., m’a fait parvenir un commentaire au sujet du tronçon oublié de l’A-30, à Bécancour. Le voici:

« La photo ou c’est que vous parliez des voies centrales qui devrai etre construite, et bien il était déja construite et ne les déblaye plus depui un certain temps…

et voila le lien pour la photo en question (version estivale)
http://cf.geocities.com/srquebec/photos/a30entete1.JPG

Marc F. P.

P.S.: cette autoroute aurait du etre construite depuis un certait temps de valleyfield à Gentilly »

Mon cher Marc, vous avez tout à fait raison; ces voies centrales sont déjà dans le paysage, et ce depuis de nombreuses années. D’ailleurs, on peut le constater sur les photos suivantes.

Voici la fin de l’A-30, en direction ouest. La bretelle, complètement à droite, mène à la route 132, à Bécancour (Saint-Grégoire). La chaussée en direction est porte plusieurs marquages,…

…et quand on y regarde de plus près, on constate que les peintres du MTQ se pratiquent même à peindre des flèches au gabarit! Encore un exemple d’argent bien investi!

Quand on regarde la même chaussée, mais en direction est, cette fois, elle prend presque des allures de piste d’atterrissage, tellement on y a mis de peinture.

Allez savoir pourquoi, on ne met pas de peinture sur la chaussée en direction ouest. Par contre, on constate que les joints du béton sont tous en train d’éclater, ce qui prouve que la technique de construction utilisée à l’époque n’est pas la meilleure pour la construction de routes en béton, d’autant plus que les dommages ne sont pas causés par la circulation lourde. D’ailleurs, il n’y a pas de circulation du tout, sur cette chaussée.

À surveiller bientôt: En Estrie, les travaux sur l’A-10, ainsi qu’une belle réalisation, complétée dans les années 1980. Également, on jettera un coup d’oeil sur l’A-55 sud, entre Drummondville et Sherbrooke, et je vous emmènerai sur un barrage d’Hydro-Québec. Alors c’est à suivre…

A-50: Prise 3 – De nouvelles ouvertures

Bon, il semble maintenant que la folie, au sujet de Julie Couillard, commence à montrer des signes d’essoufflement. Ce qui veut dire que l’on va retourner aux choses sérieuses, comme les divers chantiers de l’A-50, entre Gatineau et Lachute. Lors des deux derniers billets diffusés sur ce sujet, je montrais des endroits que j’ai déjà visités, et dont vous pouvez voir certaines photos sur des billets précédents, comme celui-ci, ou celui-là, ou encore cet autre, là. Cette fois, je vais vous montrer de nouvelles ouvertures dans le roc, ou à tout le moins, dans la forêt.

Ici, ce sont les premières traces de la construction de l’A-50, que l’on peut voir vers l’est, le long de la route 323, au nord de Montebello. Cette ouverture est probablement pour les bretelles d’entrée/de sortie, en direction ouest, et les photos suivantes montrent l’ouverture créée pour l’autoroute en tant que tel.

Ces photos ont été prises du nord…

…vers le sud, et ce à quelques dizaines de mètres de la première photo,…

…toujours en pointant vers l’est, illustrant le dégagement requis, plus grand que sur les autres chantiers. La raison en est simple. La route 323 fait le lien entre Montebello et… Mont-Tremblant. Comme on s’attend à beaucoup de fréquentation touristique à cet endroit, le MTQ a décidé de construire immédiatement les deux chaussées de l’A-50, sur quelques kilomètres, à la hauteur de l’échangeur de la route 323. Par ailleurs, la municipalité de Lac-des-Plages, sise à environ 30 kilomètres de Mont-Tremblant (Saint-Jovite), et à environ 45 kilomètres de Montebello, a eu droit à une reconstruction complète de la route 323. Je vais tenter de me rendre dans ce coin, d’ici la fin de l’été, afin d’y prendre quelques clichés.

Ici, c’est l’ouverture probable des bretelles d’entrée/de sortie pour l’A-50 est.

Nous voyons ici le chantier de l’A-50, vers l’ouest, cette fois à la hauteur de la côte Angèle, route qui conduit au site Kenauk – La Seigneurie de Montebello. La voiture stationnée ici est celle de Marc, un sympathique gardien de sécurité, qui trouve parfois les nuits très longues. C’est que la nuit, le long de cette route, il passe très peu, mais alors là, très peu de véhicules. Sa présence fut requise sur les lieux parce que la compagnie qui oeuvre sur ce chantier, Roxboro Excavation, fut victime de plusieurs vols, et a préféré ne plus prendre de chances. Comme on peut le voir, je me suis – encore – retrouvé à la tombée de la nuit.

Le même chantier, que l’on voit en direction est. L’éclairage est meilleur parce que j’ai le soleil dans le dos, et non pas parce que je suis un bon photographe.

Vous vous souvenez des photos que j’avais publiées, dans ce billet, et qui montraient que la sortie de Fassett était la sortie 216? Eh bien cette fois, je n’ai pas eu accès à cette partie du chantier, parce que l’on y a installé une clôture.

Ici, c’est l’autre bout du chantier de l’A-50 à Fassett, à la hauteur de la montée Boucher, qui est limitrophe de la municipalité de Grenville-sur-la-Rouge. Depuis ma dernière visite, rien n’a changé. On regarde vers l’ouest, sur cette image,…

…et vers l’est, sur celle-ci. Rien ne laisse présager qu’il y aura une autoroute à cet endroit, pour l’instant. Pourtant, celle-ci doit laisser passer la circulation en 2009. Par contre, on sait que quand on y met le paquet, une route peut être construite assez rapidement. Surtout qu’à cet endroit, nul besoin de dynamitage. Pas à première vue, à tout le moins.

Ici, nous regardons encore vers l’est, mais cette fois, nous sommes sur le chemin Avoca, dans le beau patelin de Pointe-au-Chêne, à environ un kilomètre du village, qui fait désormais partie de la municipalité de Grenville-sur-la-Rouge.

Cette fois, on y voit presque plus rien! Il faudra définitivement que j’y retourne. Cette photo fut prise le long du chemin de la Rivière-Rouge, à Grenville-sur-la-Rouge (Calumet).

Les piliers de soutènement du viaduc du chemin de la Rivière-Rouge, toujours à Calumet, sont en voie de réalisation.

Lors de mon prochain passage sur l’A-50, je commencerai par Lachute, en allant vers l’ouest. Cela permettra de compléter un portrait global de l’avancement de ce projet. Pour l’heure, tout semble sur la bonne voie, et les premiers échéanciers devraient, à première vue, être respectés. Reste maintenant à savoir combien d’années mettra le MTQ pour doubler cette autoroute.

Nous savons d’ores et déjà que le doublement du tronçon entre Lachute et Mirabel est sur la table, afin d’augmenter la sécurité sur cette partie de l’autoroute, qui fut le théâtre de nombreux accidents, ces derniers mois, dont certains mortels. Mais cette option est la dernière des hypothèses étudiées par le MTQ, et nous savons tous pourquoi; c’est parce qu’il s’agit de la plus dispendieuse. Évidemment, toutes les autres options seront envisagées avant de procéder au doublement, dont la plus économique, qui consiste à faire une bande rugueuse au milieu de la chaussée. Je vais tenter de suivre ce dossier, et de vous tenir au courant des développements futurs.

A-50: Prise 2 – Ça avance bien!

Dimanche dernier (25 mai), il faisait pas mal plus beau qu’aujourd’hui. Je suis allé en Outaouais, et j’ai pris quelques poses de l’A-50. Voici donc le deuxième billet sur ce projet routier.

Nous sommes en bordure du viaduc de la montée Ranger, qui fut complété l’an dernier. Il reste à faire l’autoroute elle-même, maintenant. Ça va plutôt bien, de ce côté. Le point sur lequel je veux porter votre attention, toutefois, est la hauteur de la paroi rocheuse, qui se situe tout juste à l’ouest de la montée, à côté du viaduc. Il est à noter que la montée Ranger passe sous le viaduc. Alors imaginez la hauteur à partir du sol.

Celle-là, c’est la paroi rocheuse du côté est de la montée Ranger. Vous voyez la hauteur des arbres matures, dessus, et la hauteur de la paroi, jusqu’au niveau du viaduc. Ajoutez à cela de 6 à 8 mètres, et vous verrez que c’est suffisant pour vous donner le vertige, si c’est votre cas.

Ici, c’est la montée Ranger, quand on regarde vers le sud, depuis le viaduc. On voit les terres agricoles, puis la route s’encastre dans la montagne.

Du côté nord, c’est à couper le souffle. Sauf que là, l’ombre nous joue des tours. Attendez un peu…

D’un angle légèrement différent, cette fois. J’imagine l’entrepreneur, qui avait à déneiger ce tronçon de la route; avec l’hiver que l’on vient de subir, il a certainement mérité chaque dollar de son contrat.

Si l’on regarde vers l’ouest, depuis le viaduc de la montée Ranger, on constate que le terrassement de l’A-50 avance bien. Allons voir un peu plus loin.

Derrière ce tas de gravier, il reste du dynamitage à faire, sur plus ou moins trois kilomètres, afin de se rendre jusqu’à la montée Laurin.

Environ à la hauteur du tas de gravier de la photo précédente, un site de concassage, qui permet de croire que le gravier utilisé pour l’A-50 est extrait de la montagne que l’on dynamite afin de faire passer la route. Une forme de recyclage, si l’on peut dire.

De retour au viaduc Ranger, pour jeter un coup d’oeil sur l’A-50, en direction est. À 1,5 km, il y a la montée Parent. Allons-y.

Après avoir roulé le kilomètre et demi sur la surface gravelée, nous voici donc au viaduc de la montée Parent. Au loin, on voit celui de la route 317, qui n’était pas terminé, lors de ma dernière visite. Entre les deux, on retrouve le pont de la rivière Blanche.

Le viaduc de la montée Parent, mais cette fois, vu de dessus. C’est encore un chantier, mais le tout devrait être complété au cours de l’été.

Voici un très bon indicateur de l’épaisseur qu’il reste à remplir, afin de terminer le terrassement de l’A-50. La dernière couche d’asphalte devrait normalement arriver à égalité avec la grille, au-dessus de la prise d’égoût pluvial.

Voici le chantier du pont de la rivière Blanche. Débuté l’an dernier, il reste encore un peu de besogne à y faire, mais ici aussi, ça avance assez bien. Notons que ce tronçon de l’A-50 doit laisser passer la circulation régulière à partir de cet automne.

Nous voyons ici un détail de finition du parapet sud du pont de la rivière Blanche. À gauche, le parapet de béton, complet et démoulé, et à droite, les tiges d’armature de la suite du parapet, auxquelles on doit ajouter les moules – ou les formes, c’est selon – afin de former le coffrage dans lequel le béton sera coulé.

Ici, ce sont les renforts métalliques des parapets, au niveau du joint de dilatation. À gauche, c’est le pont, et à droite, la terre ferme.

Voici les moules, prêts à être assemblés pour former le coffrage, qui servira à la coulée de béton du parapet.

La rivière Blanche, dans toute sa splendeur. On la voit ici en direction sud, avec, sur la rive droite, une de ces espèces de barricades qui doivent, en principe, empêcher les polluants de se retrouver dans la rivière.

Cette fois, la rivière Blanche, vue vers le nord.

Toujours depuis le pont de la rivière Blanche, on voit le viaduc de la route 317, qui relie Thurso et Ripon, en passant par Saint-Sixte. Lors de ma dernière visite, l’automne dernier, un massif de la montagne restait à abattre, afin d’ouvrir le passage à l’A-50. Ce massif servait de chemin temporaire à la route 317. Comme il était impossible de descendre du pont avec ma bagnole, j’ai dû rebrousser chemin, via la montée Parent, et le chemin du 5e Rang, puis remonter la route 317, afin de prendre les photos suivantes.

À l’intersection de la route 317 et les bretelles d’entrée/de sortie de l’A-50 est, le message est on ne peut plus clair.

Du côté nord de l’autoroute, les bretelles d’entrée/de sortie de l’A-50 ouest donnent sur le chemin du 6e Rang, dont le tracé fut lui aussi modifié, afin de permettre cet aménagement.

Le chemin du 6e Rang, en direction de l’intersection de la route 317. Les poteaux sont déjà installés, afin de recevoir la supersignalisation.

Par contre, quand on regarde le long du petit chemin, qui fait face au 580, du 6e Rang, on n’y voit pas l’ombre d’une autoroute. Il faut mentionner que le tronçon que l’on devrait voir à cet endroit ne devrait ouvrir qu’en 2010. Alors il est possible de croire que les appels d’offres, pour cette partie de l’A-50, ne soient pas encore publiés.

Comme on a pu le voir sur les photos des deux premières « prises », les choses avancent plutôt bien, du côté de l’Outaouais. Lors de la prise 3, qui devrait être publiée bientôt, nous pourrons voir que le déboisement va bon train à divers endroits, et qu’un sympathique gardien de sécurité trouve souvent les nuits bien longues.

Alors à bientôt!