A-15: Les voilà enfin, ces photos!

Voilà, c’est ce qui arrive quand on fait 56 tâches de front; tout prend du retard.  À preuve, les prochaines photos ont été prises… le 29 juin dernier!  Presque un mois s’est écoulé, depuis!  Bon, d’accord, les travaux de ces divers chantiers ne sont probablement pas encore terminés, mais ils ont certainement fait beaucoup de progrès.  Les voici donc, ces photos des chantiers de l’A-15 (autoroute des Laurentides), entre Saint-Jérôme et Blainville.

Voici la vue qui s’offrait de l’A-15, en direction nord, à la hauteur du viaduc du boulevard du Grand Héron, à Saint-Jérôme.  Il faut dire que des chantiers comme celui-ci sont beaucoup moins accessibles, compte tenu de la circulation automobile, qui y est maintenue.  Je dois donc, à ce moment-là, me contenter de poses prises à partir des viaducs.

Depuis le boulevard du Grand Héron, encore une fois, il s’agit maintenant de la vue en direction sud, de ce même chantier, soit celui de la reconstruction complète, en béton, de la chaussée en direction nord.  Celle en direction sud fut reconstruite l’an dernier.

Encore le même chantier, mais cette fois depuis le viaduc de la côte Saint-Pierre, à Mirabel.  Nous regardons en direction nord, avec, au loin, la sortie vers l’A-50.

En direction sud, cette fois, toujours depuis le viaduc de la côte Saint-Pierre.

Maintenant, nous allons voir le chantier du nouvel échangeur, à la hauteur du chemin Notre-Dame, qui donnera accès au méga-complexe Lac Mirabel.

Je suis sur le chemin Notre-Dame, et voici ce qui sera probablement l’un des accès principaux vers le complexe.

Le chemin Notre-Dame, cette fois, à l’ouest de l’A-15.  On vot d’ailleurs le tout nouveau viaduc, au loin.  L’intersection de la photo précédenta est à ma gauche.

Cette image vous donnera une idée du terrassement qu’il reste à combler, sur le chemin Notre-Dame.  La couche finale d’asphalte devrait, en principe, arriver à égalité avec la grille, que l’on voit, au-dessus du réceptacle d’égout pluvial.

Ici, c’est l’approche du viaduc Notre-Dame, mais à l’est de l’A-15.

Sur cette photo, j’ai dû modifier quelques caractéristiques, car sinon, vous n’auriez rien vu; le soleil allait se coucher bientôt, le temps était nuageux, et le fait d’être pratiquement en pleine forêt n’aidaient vraiment pas, au niveau de l’éclairage.  Il s’agit du chemin Notre-Dame, qui sera probablement élargi, compte tenu du nouvel échangeur qui y sera aménagé.

Voici un avant-goût de la bretelle de sortie de l’A-15 nord, vers le chemin Notre-Dame.  Nous sommes toujours à Mirabel.

Avec la longueur du déboisement, ainsi que du chemin en construction, j’ai l’impression que la bretelle d’entrée vers l’A-15 nord sera quelque part, le long de ce qui semble être une nouvelle rue.

Déplaçons-nous encore une fois vers le sud, pour arriver à la hauteur du boulevard de la Seigneurie, à Blainville, pour des travaux de modification à l’échangeur existant.

La bretelle de sortie actuelle, en provenance de l’A-15 nord, est rétrécie, vers la gauche, de façon à laisser de la place pour le chantier.  C’est du développement, à l’ouest de l’A-15, qui amène à cette modification de l’échangeur.

La coupe des arbres, en premier plan, nous donne une idée de l’alignement de la nouvelle bretelle de sortie.  Les arbres que l’on voit au second plan seront abattus, eux aussi, pour faire place à la bretelle d’entrée vers l’A-15 nord.  Entre ces deux petits îlots boisés, on trouve le boulevard de la Seigneurie, en tranchée.  Les nouvelles bretelles seront aussi encastrées, pour aller rejoindre le boulevard, au moyen d’une intersection avec feux de circulation.

Les pluies abondantes de juin ont laissé leurs traces sur le chantier.  Le réceptacle d’égout montre la hauteur – ou devrais-je dire la profondeur – de la future bretelle de la sortie 25 de l’A-15 nord.

Bon, maintenant que ça commence à débloquer, je devrais pouvoir publier d’autres billets à photos.  La chasse aux images se poursuit ces jours-ci, mais j’ai encore en réserve les premières images de la blogue-mobile, qui prend du mieux de jour en jour, ainsi que de nouvelles photos, prises ce dimanche (20 juillet), sous la pluie et parmi les moustiques, d’un échangeur autoroutier qui s’est métamorphosé en « passe à chevreuils ».

Je profite de l’occasion pour souhaiter d’excellentes vacances à tous ceux et celles qui profiteront des traditionnelles « deux dernières de juillet » typiquement québécoises, aussi connues sous le vocable de « vacances de la construction ».  De mon côté, le travail se poursuit, pendant cette période, quoique de façon un peu plus relaxe.  Je prendrai une semaine de vacances du 24 au 30 août, soit juste avant la fête du travail.  Je tenterai de profiter de cette période pour faire une réserve de photos de chantiers, et de sites routiers, plus intéressants les uns que les autres, afin d’agrémenter plusieurs billets, l’automne prochain.

Les merdes du MTQ: D’autres chantiers, en rafale

Voici le deuxième billet sur les chantiers du grand Montréal, que j’ai commencé avec celui de l’A-640. Bien sûr, il y a d’autres chantiers, que je n’ai pas encore couverts, et ce pour diverses raisons, mais principalement parce qu’il est parfois impossible de trouver des endroits permettant de prendre des photos en toute sécurité. C’est bien beau, de vouloir montrer les chantiers, mais faut-il d’abord être capable de prendre des photos sans encombrer la circulation, et bien sûr sans se casser la gueule.

Alors voyons cela…

Voici le chantier qui a tant fait jaser, ces dernières semaines. Il s’agit de celui de l’A-13, dans l’arrondissement de ville Saint-Laurent, à Montréal. Ici, on voit l’A-13 vers le sud,…

…et ici vers le nord. Ces deux photos furent prises du seul point de vue possible, ou à peu près, soit le viaduc du boulevard Henri-Bourassa. Compte tenu de l’état des lieux, il y a peu de miracles possibles quant à la configuration idéale des voies pour éviter les bouchons de circulation. Et lors de certaines heures de pointe, l’attente est plutôt longue.

Étant à ville Saint-Laurent, je suis passé par le chemin Saint-François, et quelle ne fut pas ma surprise de voir le viaduc de la bretelle menant de l’A-13 nord vers l’A-40 soutenu par des étais temporaires. Et il y en a plus que moins, on dirait! Un autre qui va tomber bientôt, afin d’être remplacé.

Allons cette fois du côté municipal.

Bonne introduction pour le chantier du pont – en décrépitude – menant à l’Île-Bizard. Il n’y a pas si longtemps, des panneaux indiquaient une limite de 35 km/h sur le pont, tellement il a perdu de sa solidité. Ce chantier vise, entre autres, à y ajouter une voie cyclable, et probablement à le solidifier. Il est à noter que ce pont demeure le seul accès permanent à l’île, et que l’autre accès est un bac à câble, qui relie l’île à Laval-sur-le-Lac. Le parachèvement de l’A-440 vers l’ouest, qui passerait par l’Île-Bizard, aurait été la solution à tous ces problèmes, mais personne ne veut de cette autoroute. Un peu comme Décarie; personne n’en voulait, à l’époque, mais de nos jours, personne ne peut s’en passer.

Comme plusieurs chantiers, c’est clôturé. Une voie est fermée, pendant les travaux.

Je suis tout contre la grille qui ferme le chantier, maintenant. Nous voyons que l’approche du pont sera modifiée, et que le tablier sera élargi, probablement pour la piste cyclable.

Je ne pouvais pas passer à côté du petit parc, aménagé près du pont de l’Île-Bizard, sans croquer cette affiche, installée par l’arrondissement « L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève », qui mentionne qu’en gros, afin d’économiser quelques centaines de litres d’eau potable, on préférera installer une pompe à essence, qui émettra autant de gaz à effet de serre que deux voitures de taille moyenne, pour effectuer l’arrosage du parc. En effet, je serais plutôt surpris qu’une pompe à moteur électrique soit installée en permanence pour arroser ce seul parc. À moins que ce panneau ne serve qu’à museler les grandes gueules du quartier, qui pestent contre l’utilisation de l’eau potable pour entretenir un parc.

Après cette incursion dans les affaires de la ville de Montréal, effectuons un retour aux merdes du MTQ, maintenant. Vous voyez ce pont? Alors regardez-le bien, car il va disparaître!

Non, ce n’est pas un tour de magie. Je n’ai rien des talents de David Copperfield, ou d’Alain Choquette. Ce pont, c’est le pont Arthur-Sauvé, à Saint-Eustache. De conception identique au pont Marius-Dufresne, qui relie Laval et Rosemère, par la route 117, et qui fut complètement reconstruit, il y a une dizaine d’années, celui-ci devra aussi être complètement refait. Les appels d’offres furent publiés cet hiver, et l’on devrait procéder bientôt, ce qui ajoutera aux cauchemars des gens de cette région, qui doivent déjà composer avec les travaux de l’A-13.

Vu d’un autre angle, on peut constater que les parapets sont tout neufs. Ils datent d’à peine deux ou trois ans, tout au plus. Le pont avait fait l’objet de coûteuses rénovations, qui avaient également causé des maux de tête aux usagers de la route. Or, comme le MTQ a découvert que ce pont avait les mêmes défauts de conception que celui de la route 117, il faudra donc tout recommencer. Bref, un sentiment de déjà vu.

C’est bien beau, des photos des chantiers, mais le prix de l’essence ne m’aide pas beaucoup, ces temps-ci, à me déplacer en région, dans le but de vous rapporter de beaux clichés. Je devrai réfléchir à une certaine forme de commandite, ou à l’ajout de publicité sur ce site, le tout dans le but de financer, un tant-soit-peu, mes déplacements. Si je trouve une solution à ce problème, il ne restera plus qu’à conjuguer le beau temps et les disponibilités.

A-19: Le maire de Bois-des-Filion revient à la charge

Le maire de Bois-des-Filion (BDF), Paul Larocque (pas celui de TVA, un autre Paul Larocque), fait parler de lui, une fois de plus, dans un article d’André Beauvais, à la page 7 du Journal de Montréal de ce lundi.  C’est que depuis 15 ans, à titre de maire de BDF, mais aussi à celui de préfet de la MRC Thérèse-de-Blainville, et à celui de porte-parole de la Coalition pour le parachèvement de la 19, Paul Larocque porte une cause.  il s’agit de celle, vous l’aurez deviné, de l’A-19.

Présentement, l’A-19 commence au nord de l’autoroute Métropolitaine, si l’on se fie à la signalisation routière en place, sous la forme d’un boulevard urbain à six voies, qui est, dans les faits, l’avenue Papineau.  Il serait plus juste de parler de sept voies, puisqu’en plus des trois voies dans chaque direction, il y a une voie réservée pour les autobus en direction nord.  Ça va comme cela jusqu’au chemin de fer du CN, au nord de l’avenue Charland; de là, sous le viaduc du CN, qui date de plusieurs décennies, il n’y a plus que deux voies par direction.  Entre la rue Sauvé et le boulevard Henri-Bourassa, il y a l’espace pour une troisième voie de chaque côté, mais des véhicules y sont constamment stationnés.  C’est au nord du boulevard Henri-Bourassa que l’A-19 commence, sur les cartes routières.  Il faut dire que c’est aussi là qu’elle prend enfin la forme d’une autoroute véritable; elle passe sous le viaduc du boulevard Gouin, puis sur le pont Papineau-Leblanc, plus long pont à haubans en Amérique du Nord lors de son ouverture, en 1969.

En quittant le pont Papineau-Leblanc (nom donné pour le lien entre l’avenue Papineau, à Montréal, et le boulevard Leblanc, qui longe l’A-19 entre les boulevards Lévesque et Saint-Martin, à Laval), on passe sous les viaducs des boulevards Lévesque, de la Concorde et de Blois, respectivement.  L’autoroute est en dépression, le long de ce parcours.  Elle remonte à la surface, puis passe au-dessus du boulevard Saint-Martin (route 148), pour ensuite se doter de voies de service, le temps de passer au-dessus de l’A-440.  L’autoroute prend ensuite la forme d’une route à simple chaussée, à deux voies, au niveau du feu de circulation du boulevard Dagenais, ainsi que la désignation de route 335 (depuis l’A-440), et le nom d’avenue Papineau.  Elle traverse ainsi tout le reste de l’île Jésus, jusqu’au boulevard des Mille-Îles, où elle passe de deux à quatre voies, toujours sur une chaussée unique.  Elle emprunte le pont Athanase-David, et continue vers le nord à travers Bois-des-Filion, où elle devient le boulevard des Laurentides.  Au nord de l’intersection du chemin Adolphe-Chapleau (route 344), elle passe à nouveau de quatre à deux voies, puis emprunte le plus à l’ouest des quatre viaducs qui surplombent l’A-640, viaducs qui furent construits en prévision de deux chaussées principales, et de deux autres, pour les voies de service.

Si l’on revient à l’article, on apprend que l’actuelle route 335, à Laval, a été conçue pour accueillir 15,000 véhicules par jour, mais en reçoit au moins trois fois plus, selon Jacques Chagnon, responsable du réseau autoroutier du grand Montréal, au MTQ.  Le maire Larocque parle, quant à lui, « d’au moins 60,000 voitures par jour, soit 10,000 de plus que sur l’autoroute Bonaventure, à Montréal ».  Un tel achalandage cause son lot de problèmes; en plus des 96,000 tonnes de CO2 par année, la circulation est tout simplement infernale, lors des heures de pointe, à l’intersection du chemin Adolphe-Chapleau, qui constitue la rue principale de BDF.  Le MTQ, qui a encore une fois tenté de sauver son image, a construit une bretelle d’entrée, de la route 335 nord vers l’A-640 est, question d’éviter la congestion à l’intersection des bretelles d’entrée/sortie de l’A-640 est, et devrait, en principe, construire une autre bretelle directe, vers l’A-640 ouest, cette année.

Le plus comique, c’est que les approches des quatre viaducs furent complétées en même temps que les viaducs eux-mêmes, soit en 1975, et que celles-ci avaient eu tout le temps de se compacter; lors de la construction de la nouvelle bretelle, on a « grugé » les accès aux viaducs, du côté sud.  Résultat: En plus de devoir reconstruire, et donc de laisser se compacter, les accès aux viaducs, au moment où l’on se décidera à aller de l’avant avec l’A-19, le fait d’avoir creusé la butte jusqu’au bord du viaduc le plus à l’est risque de déstabiliser la première travée de celui-ci!  Encore une fois, le MTQ a fait fort!

Depuis le temps que tout le monde parle de la gestion à courte vue, au MTQ, c’est là une nouvelle preuve de celle-ci.  L’affaire du viaduc de la Concorde n’aura donc donné aucune leçon aux « in-gné-nieurs » du MTQ; on fait n’importe quoi, et on réparera les dégâts après!

Péage: Pourquoi ne pas refiler les autoroutes au privé?

La publication, hier, d’une note économique de l’Institut économique de Montréal (IEDM), sur le retour des péages sur les autoroutes du Québec, a provoqué des discussions et des commentaires, un peu partout au Québec.

Le premier ministre, Jean Charest, se montre ouvert au péage, mais selon une approche de cas par cas, et non pas comme une solution globale.  Selon cet autre article, la ville de Montréal, qui envisage établir un péage aux 15 ponts donnant accès à l’île, tient à ce que les revenus de ces péages aillent exclusivement au financement du transport en commun, selon le porte-parole du cabinet du maire, Maxime Chagnon.  De son côté, André Girard, porte-parole de la Société des ponts fédéraux, qui gère les ponts Jacques-Cartier, Champlain et Honoré-Mercier, en plus de l’autoroute Bonaventure et du tunnel de Melocheville, dit que si Montréal recueille un péage aux ponts gérés par l’organisme fédéral, celui-ci verra certainement son enveloppe budgétaire, consacrée à l’entretien des infrastructures, réduite.  « C’est un peu naïf de penser le contraire », a-t-il précisé.  Si l’on trouve, à l’ADQ, que l’établissement du péage aux ponts de Montréal serait prématuré, parce que l’offre actuelle de transport en commun est inadéquate, le PQ prétend pour sa part, à l’instar de la ville, qu’une bonne partie des revenus devrait aller au développement de l’offre en transport en commun.

Personnellement, je serais en faveur de confier l’entretien du réseau autoroutier à l’entreprise privée, par l’entremise d’appels d’offres, les entreprises responsables de l’entretien pouvant se financer par les péages perçus sur la route – ou le pont – à entretenir.  Cela ne nécessiterait qu’un simple projet de loi pour empêcher les monopoles, et éviterait à coup sûr que le gouvernement fasse autre chose des sommes recueillies que ce à quoi elles devraient servir, soit l’entretien du réseau routier supérieur.  C’est là où je fais le moins confiance au gouvernement, de quelque parti soit-il.  De tous temps, les sommes recueillies pour des causes précises ont été littéralement volées pour être mises au fonds consolidé du gouvernement.  Que l’on se souvienne des libéraux de Robert Bourassa, qui effectuait des ponctions régulières dans les surplus de la SAAQ, comportement suivi par le parti québécois une fois au pouvoir.

À mes yeux, il est hors de question que les sommes recueillies par le moyen de péages routiers servent à autre chose qu’à l’entretien des routes où lesdites sommes sont recueillies, et particulièrement au transport en commun.  Celui-ci est déjà fortement subventionné par les automobilistes, par l’entremise de taxes spéciales, perçues sur l’immatriculation des véhicules de promenade, et sur l’essence, alors pas question d’en ajouter encore.  Les automobilistes paient déjà trop, compte tenu de ce qu’ils reçoivent, et il serait grandement temps que le principe de l’utilisateur-payeur s’applique aussi aux utilisateurs du transport en commun.  Ceux-ci se rendraient compte du coût réel du service qu’ils exigent.

A-55: L’autoroute de – presque – tous les genres

Au Québec, il y a toutes sortes d’autoroutes; des voies rapides urbaines, comme la Métropolitaine, aux autoroutes de campagnes, comme l’A-20, en passant par les super-2, avec ou sans échangeurs étagés, et bien sûr, les inévitables ponts. L’une des autoroutes qui montre presque tous les genres est l’autoroute transquébécoise, communément appelée l’A-55. Aujourd’hui, je vous montre des images de cette oeuvre inachevée que j’ai prises samedi, le 23 février dernier, en allant du nord vers le sud. Mon périple-photos commence au pont Laviolette, sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, dans les limites de la ville de Trois-Rivières.

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Je suis arrêté tout juste après la bretelle de la sortie 181, dernière chance de quitter l’A-55 avant d’attaquer le pont Laviolette, dont on aperçoit la structure, au loin. Les photos suivantes furent prises « à la volée », c’est à dire à vitesse de roulement normale, en suivant les autres véhicules.

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Si l’on ne sait pas que la limite de vitesse est de 80 km/h sur le pont, c’est qu’on ne veut pas le savoir. Un autre panneau indique que les piétons et les cyclistes y sont aussi interdits. Une navette est par contre disponible pour la traversée des vélos, ainsi que des motoneiges et des quads.

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Le muret séparateur, à gauche, fait partie des ajouts sécuritaires réalisés sur le pont, le tout dans le cadre d’un programme de rénovation qui a duré trois ans, et coûté plus de 35 millions$. Quiconque avait l’habitude de traverser le pont avant les travaux, alors que les voies n’étaient pas séparées, pourrait ressentir, comme différence, une impression que les deux voies sont étroites, mais on s’y fait très rapidement.

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Nous allons bientôt entrer dans la structure métallique. D’une longueur totale de 2707 mètres, il s’agit du pont présentant la plus longue charpente métallique au Québec.

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Nous voilà dans la structure métallique, du côté nord du pont.

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Nous sommes maintenant au beau milieu de l’arche centrale, d’une longueur de 375 mètres, à près de 55 mètres du niveau du fleuve. D’ici, la vue sur le fleuve est saisissante.

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Voici maintenant la descente vers la rive sud du fleuve. On remarque que les parapets latéraux sont également tout neufs.

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Sortie de la structure métallique, vers la rive sud du fleuve Saint-Laurent.

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Nous complétons la descente de l’approche sud du pont Laviolette.

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Nous sommes presque arrivés à la fin de la descente.

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Et voilà, nous sommes de retour sur la terre ferme, tout juste en face de la sortie vers le collecteur. C’est aussi la dernière photo prise à la volée. Les autres seront en station fixe.

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Mais où mène cette bretelle, qui ne comporte aucune indication, aucun panneau de signalisation? Vous le saurez en cliquant sur ce lien.

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Ici, c’est l’intersection de l’A-55 et du boulevard des Acadiens, dans le secteur Saint-Grégoire de la ville de Bécancour. Si la construction était complétée selon les plans originaux, la rue tout au bas de l’image serait probablement la voie de service qui longerait l’autoroute, du côté ouest. Cette intersection est située à moins d’un kilomètre de la fin des collecteurs de l’échangeur, au sud du pont Laviolette, et fût le théâtre, au fil des ans, de nombreux accidents, qui n’ont malheureusement pas fait que des dommages matériels.

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Tout de suite au sud de l’intersection du boulevard des Acadiens, l’A-55 devient une super-2, sans échangeurs. Lors de l’annonce du prolongement de l’A-55 vers l’A-20, au début des années 2000, j’avais écrit au ministre des transports afin de savoir si la construction de viaducs, entre autres au boulevard des Acadiens, était prévue. On m’a répondu que cela ne figurait pas dans les budgets.

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Voici l’autre intersection à feux de circulation de l’A-55, à la hauteur de la route 226, tout juste à côté du village de Saint-Célestin. C’est à cette intersection que s’est terminée l’autoroute pendant des années, mais depuis l’automne de 2003, la suite vers le sud est ouverte à la circulation. Il s’agit toujours d’une super-2, mais cette fois, elle est dotée d’échangeurs.

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Le premier viaduc de la nouvelle section de l’A-55 en super-2, celui du sixième Rang, à Saint-Wenceslas. Lors de mon passage, je n’y ai vu passer que des quads.

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Voici maintenant l’entrée du poste de pesée routière de l’A-55 sud.

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Imaginez le type de véhicules que vous pourriez rencontrer sur l’A-55. Et maintenant, voici celui que j’ai rencontré; une chargeuse! Faisait-il partie des véhicules que vous aviez imaginé? C’était tout près du poste de pesée.

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Et voilà le poste de pesée. Pas de bâtiment, pas de truc sur lequel on doit s’arrêter. Un simple boîtier électrique monté sur un poteau. Comment peut-on peser des véhicules dans ces conditions?

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Une simple jetée de béton, sur laquelle doivent s’arrêter les camions, je suppose. Là, c’est ma bagnole qui se trouve dessus.

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Bon, je comprends mieux, maintenant. Sur ce côté du boîtier électrique de tantôt, on voit une petite porte d’accès, et par terre, des traces de pas. Je présume que les types de la SAAQ, communément appelés « les petits bonhommes verts », de la couleur de leurs uniformes, viennent s’installer de temps en temps, et profitent des installations pour procéder à des pesées, prises à partir d’instruments portatifs. L’accès, protégé par une serrure, permet probablement de mettre en marche les feux du panneau indicateur d’une pesée routière. Évidemment, dans l’optique de compléter, un jour, l’A-55 en une véritable autoroute, le fait d’installer un vrai poste, et de le démanteler pour procéder à la construction de la deuxième chaussée, puis finalement le réinstaller, entraînerait des dépenses de plusieurs millions de dollars. En faisant ainsi, on a économisé beaucoup d’argent.

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Voici la sortie 153, qui mène au neuvième Rang de Saint-Wenceslas. Cette route de campagne, au grand malheur de plusieurs de ses habitants, a servi d’A-55 temporaire entre le moment de l’ouverture de ce tronçon, en 2003, et du suivant, entre le neuvième Rang et l’A-20, trois ans plus tard, en 2006.

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Nous entrons ici dans l’échangeur A-55/A-20/A-955, à la hauteur de Sainte-Eulalie. À remarquer que la vitesse est abaissée à 90 km/h, et que malgré que les voies soient séparées, il n’y a qu’une seule voie par direction, à part les bretelles.

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Vous avez vu ça? Deux sorties 145! Pas de distinction entre les deux bretelles, pas de 145-Est, de 145-Ouest, rien! Encore des panneaux à corriger dans un avenir plus ou moins proche. Et dans l’autre direction, la fin de l’A-955 est marquée par deux sorties 15. Pas banal, comme fin d’autoroute.

Alors voilà. Le premier lien autoroutier entre l’A-40 et l’A-20, entre Québec et Montréal, est maintenant complété, quoiqu’il faille le dire vite; il y a quand même plus de 30 kilomètres de super-2, sur les quelques 40 kilomètres qui séparent ces deux autoroutes. Et maintenant, le doublement de l’A-55 se fera quand? Bien malin celui qui pourra le dire; contrairement à la section de l’A-55 – l’ancienne A-51 – entre Drummondville et Sherbrooke, qui fut doublée sur un plus court terme à cause des dépassements difficiles en terrains montagneux, résultant en de nombreux accidents mortels, cette section de l’A-55 est en terrain pratiquement plane, et en grande partie dégagé, ce qui rend les dépassements visibles sur de plus longues distances. Je crois sincèrement que l’A-50, qui est en super-2 sur 25 kilomètres, entre l’aéroport de Mirabel et Lachute, ainsi que sur 6 kilomètres, entre Gatineau (Masson-Angers) et L’Ange-Gardien, et même les nouveaux tronçons de l’A-50, qui s’étendront sur 90 kilomètres, seront doublés avant ce tronçon de l’A-55. C’est triste à dire, et veuillez excuser le côté macabre de la fin de cette phrase, mais la priorité ira là où il y aura le plus de morts.